Toutes les séries de Victor Harter
El Alamein, septembre 1942, un mois avant l'attaque de Montgomery contre Rommel, l'attaque dont le succès décidera du sort de la guerre en Afrique.
Pour que Monty bit quelque chance de l'emporter, il faut, à tout' prix, attirer vers le nord les blindés allemands et leur faire croire que c'est là que se porte l'assaut essentiel. C'est le célèbre 55° régiment d'infanterie australien qui se verra confier cette mission-suicide.
Car les durs du 5°, ces héros " qui dressent la mort comme autrefois ils dressaient les chevaux ", iront tous jusqu'au bout du sacrifice. Deux d'entre eux s'arrangeront, au Caire, pour laisser " échapper " la date de l'attaque simulée. Puis, le jour venu, le régiment se fera massacrer sur place par l'ennemi abusé, tandis que Montgomery enfonce ailleurs le front nazi.
Un livre d'hommes, de héros, un' livre de feu et de flammes, un livre de guerre, UN GRAND LIVRE...
Planté sur le seuil de la prison d’Arlon, dont les lourds vantaux venaient de se refermer derrière lui, Cyrille Turpin inspecta dans les deux sens la rue aux pavés luisants. — Naturellement, elle est en retard… S’abritant sous le porche, il se préparait à allumer une cigarette lorsqu’un appel de phares troua soudain la pluie qu’obscurcissait encore une aube mal définie. **Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Tous les livres de Victor Harter
Livre comprenant deux histoires d'espionnage : Au rendez-vous des petites heures d'André Caroff et Les vieux loups bénissent la mort de Victor Harter.
Ange Venturi, roi du non-lieu et caïd à mi-chemin de la retraite, n'admet pas qu'on secoue le cocotier bien pourvu sur lequel l'a fait grimper provisoirement l'interdiction de séjour. Ses congénères jouent les singes de Kipling, effrayés par " la nouvelle vague " des ouistitis fous. Chacun pour soi, la jungle du milieu est vaste, même les caïmans du quai d'Orsay en bâillent de joie. Faudra donc balancer ses noix de coco seul, juste aidé du brave Victor-le-Belge, dernier plantigrade loyal d'une race en voie d'extinction. Et tant pis si les éclats vous reviennent tels des boomerangs mortels.
Neige et ski à gogo, trois cents jours de soleil par an, équipement hôtelier et remontées mécaniques dernier cri, ambiance décontractée, la station rêvée, quoi... Mal-heureusement, on passe souvent vite du rêve au cauchemar, du farniente dolcevitesque à l'affolement pas du tout grotesque, et de vie à trépas, pourquoi pas? Pas prévu dans le dépliant publicitaire, ces métamorphoses qui vous ruinent en un rien de temps un bon petit Noël à la montagne. Faut jamais s'aventurer à la légère, assure le dicton. D'accord, mais comment Jacques Imbert aurait-il pu imaginer qu'en allant retrouver l'ami Marcel-lin, ce n'est pas de l'oxygène des cimes ni de la chlorophylle des sapins dont il allait se remplir les poumons, mais de l'odeur douceâtre de la mort tapie là-haut dans tous les coins ?
Propriété privée, un étang riche, pêche interdite. Vieilles carpes repues, carpillons dorés sur tranches, nageoires molles. La jolie carpe distinguée virevolte en circuit fermé, lorgnant inconsciemment les bords à chaque goulée d'air. Surgit un lièvre, musclé, sauvage, sachant nager, du thym pas propre dans les narines... Au fait, dirait-on pas la fable de la carpe et du lapin qui recommence ? De nos jours, elle tourne aussi court. Simple variante, mais de taille, les intéressés se retrouvent pendus aux étals spécialisés. Jamais contrecarrer la nature, bonnes gens. Elle se rebiffe salement, toujours.
