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Tous les livres de Vladimir Maïakovski

L'image du poète russe Maïakovski, classique du XXe siècle est comme éclatée en de multiples facettes : dynamiteur du goût bourgeois du calibre de nos surréalistes, figure immense de la possession amoureuse, militant fougueux de l'utopie communiste, homme de " pleine voix " et suicidé inattendu, son œuvre semble remplie de contradictions que l'on a eu tendance à réduire à des espoirs déçus. La déroute de la Russie soviétique qui l'avait cultualisé paraissait devoir le balayer de la scène du siècle. Il n'en a rien été. Ici, la suite complète de ses poèmes monumentaux constitue le meilleur témoignage de l'univers maiakovskien.

escription

Par le pouvoir des mots, le poète a le pouvoir d’agir, de refuser, de changer le cours des choses. Autrement dit, de s’engager.

D’Éluard à Césaire en passant par Aragon, Garcia Lorca, Prévert, Desnos, Neruda, Char ou Ritsos, les poèmes de ce recueil témoignent de la façon dont les poètes ont accompagné la marche des peuples - ou des individus - vers leur liberté, avec les mots comme armes et drapeaux.

Maïakovski est célèbre mais qu'en connaît le lecteur français ? Les précieux florilèges qui ont essentiellement révélé son existence ne pouvaient donner plus que des échantillons très divers. Ces fragments communiquaient une idée juste de l'écriture, de l'humeur, du tempérament maïakovskien. Mais il en émane l'impression d'une oeuvre aux facettes multiples, rapides et changeantes, soudées principalement par le dynamisme d'une personnalité. C'est dans ce cadre qu'on décrypte à l'ordinaire la brusque politisation intégrale du poète, précédemment si fort engagé dans l'esthétisme. Rien n'est plus insuffisant et plus erroné qu'une telle vision.

La grandeur de Maïakovski tient au contraire à l'extraordinaire cohérence de son univers poétique. Une cohérence assidue, réfléchie, déterminante pour la charpente constitutive de son oeuvre. Une cohérence enfin à laquelle l'impulsion lyrique et idéologique ne cesse d'être subordonnée et intégrée. Et la partie de sa poésie qui fait le mieux apparaître ce profil fondamental sont les poèmes au sens russe du mot, c'est à dire de grands ensembles de vers réalisés autour d'un axe semi-mythologique, semi-narratif.

Ces poèmes jalonnent toute la création de Maïakovski. On peut même dire qu'ils la rythment, en formant une série de charnières ou de points focaux qui incarnent de la façon la plus élaborée et la plus complète le contenu de toute une période de son évolution. Les poèmes (comme plus tard les pièces de théâtre) mettent en évidence la structure cyclique de la démarche maïakovskienne. Chaque cycle a pour matériau un certain nombre d'éléments vécus biographiques, historiques, politiques qui se projettent d'abord sous une forme immédiate, le plus souvent fragmentaire ou éclatée - court poème d'humeur, pièces dites de circonstance, militante ou satirique, etc.

Extrait de la préface de Claude Frioux

Ce volume de traductions des textes en Vers et proses de Maïakovski par Elsa Triolet est publié par les Editeurs Français Réunis en 1957. Elsa Triolet a très tôt fréquenté les milieux de l’avant-garde russe artistique et politique. En France, elle jouera un rôle important dans la diffusion de leurs oeuvres. Ce choix de textes réunit à la fois des poésies de Maïakosvki, certains de ses longs textes épiques : La guerre et l’univers (1915-1916), 150 000 000 (1919-1920), Le poète c’est un ouvrier (1918), De ceci (1923), Désembourbez l’avenir (1924), une de ses pièces de théâtre, Les Bains (1930), ainsi qu’un essai sur la poésie intitulé Comment faire les vers (1926). Ce choix est précédé des Souvenirs d’Elsa sur Maïakovski et de l’autobiographie de Maïakovski, Moi-même (1922). Cet ensemble, considérable, permet une excellente vue d’ensemble de l’œuvre de Maïakovski dans de superbes traductions.

Lili Iourevna Brik fut la femme de sa vie au sens total, extraordinaire du mot, sœur aînée d'Elsa Triolet, elle devait rayonner par son charme et son esprit sur tout la culture russe d'avant-garde, de 1915 à nos jours.

Pour Maïakovski, elle est d'abord une grande passion qui éclate en 1915 - le poète a vingt-deux ans - et culmine en 1923. Une vraie passion de légende avec son mélange de torture et de transport, avec l'affrontement de deux personnalités aiguës, jalousement indépendantes, avec aussi l'expérience d'une longue tendresse quotidienne sur le fond dantesque de la guerre civile. Toute l'œuvre lyrique de Maiakovski est inspirée nominalement par Lili Brik.

Avec un intérêt dynamique et éclairé, Lili Brik prendra directement part à toutes les entreprises littéraires de Maïakovski : la joyeuse bande futuriste de 1915 et sa bohème, l'ascétique engagement militant des années de révolution, les revues du "Front de gauche des arts" où de 1923 à 1929 Maïakovski a héroïquement lutté pour l'esthétique moderne.

L'image du poète russe Maïakovski, classique du XXe siècle est comme éclatée en de multiples facettes : dynamiteur du goût bourgeois du calibre de nos surréalistes, figure immense de la possession amoureuse, militant fougueux de l'utopie communiste, homme de " pleine voix " et suicidé inattendu, son uvre semble remplie de contradictions que l'on a eu tendance à réduire à des espoirs déçus. La déroute de la Russie soviétique qui l'avait cultualisé paraissait devoir le balayer de la scène du siècle. Il n'en a rien été. Ici, la suite complète de ses poèmes monumentaux constitue le meilleur témoignage de l'univers maiakovskien.

A seize ans, Vladimir Vladimirovitch Maïakovski (1893-1930) fit la connaissance des prisons du tsar de toutes les Russies pour propagande social-démocrate.

A vingt ans, il publiait son premier recueil de poèmes : Moi ! et faisait représenter sa première pièce Vladimir Maïakovski à Petersbourg ? Elle fut " sifflée à y percer des trous ", notera-t-il dans son autobiographie.

A vingt-cinq ans (1918), la Maison du peuple de Petrograd lui commande le Mistère-Bouffe : " Mistère, c'est ce que la Révolution a de grand. Bouffe, ce qu'elle a de comique. " En 1921, il écrit la Punaise. La pièce est fort mal accueillie par la presse idéologique et acclamée en public.

En janvier 1930, la Grande Lessive dénonce la bureaucratie. C'est l'échec.

Trois mois plus tard, Vladimir Maïakovski se suicidait. Applaudissements ni huées n'avaient manqué à ce poète futuriste, provocateur entré vivant dans la légende, auteur d'un théâtre prophétique, aujourd'hui par tous reconnu

Avec Le Nuage en pantalon (1914-1915), le futurisme, avec son pantalon de nuage annonciateur d'orages en blouse jaune tournesol, fait son entrée fracassante sur la place publique et la scène littéraire en Russie...

Pour tout homme qui aime et qui espère, les paroles de Maiakovski restent gravées en lettres de feu dans la chair et le sang de ce siècle.

Ce volume réunit un choix de poésies qui porte sur l'ensemble de la vie et de l'œuvre du poète russe Vladimir Maïakovski.

Maïakovski (1893-1930) fut certainement le plus grand poète de la révolution d'Octobre, mais aussi l'un de ceux qui ont, au début du XXe siècle, révolutionné la poésie, non seulement russe mais mondiale.

Ce choix, établi par Simone Pirez et Francis Combes, présente des traductions nouvelles de poèmes déjà connus et une sélection de poésies jamais traduites en français.

Les Bains est un drame en six actes, avec cirque et feu d'artifice. Les Bains lavent (ou simplement, lessivent) les bureaucrates. Les Bains est une pièce journalistique ; c'est pourquoi elle ne comporte pas " d'hommes vivants ", mais des tendances animées. Rendre vivantes l'agitation, la propagande, la tendance, là est la difficulté et le sens du théâtre d'aujourd'hui. Les gens de théâtre ont pris l'habitude d'emplois précis (le "comique", "l'ingénue", que sais-je...), de "types" (33 ans, barbu, grand ; après le troisième acte, il part pour Voroneje où il se marie) ; cette habitude est devenue lieu commun, et si l'on y ajoute le petit ton de conversation domestique, on obtient l'horreur archaïque du théâtre d'aujourd'hui.

L'envie de Maïakovski de se rendre en Amérique tient à l'attrait profond que ce pays exerce sur lui - pays qu'il considère comme celui du futur et de la technologie, un véritable modèle pour le développement de la jeune Russie soviétique -, et ce malgré le fait que les États-Unis soient à ses yeux la terre du capitalisme. Sa séparation, en 1924, d'avec sa maîtresse Lily Brik, lui donne l'occasion de ce voyage. Profondément bouleversé par cette rupture, Maïakovski envisage pour commencer un tour du monde. Contraint par des raisons financières (il se fait voler son argent à Paris où il fait escale pour rejoindre le port de Saint-Nazaire), il se contente d'un séjour sur le continent américain. Après une traversée qui le mène à La Havane, il entre aux États-Unis par le Mexique, en se faisant passer pour peintre - sa position de poète officiel donnant souvent à ses voyages un caractère de propagande, son visa lui est plusieurs fois refusé. New York, Cleveland, Detroit, Chicago, Philadelphie, Pittsburgh?: durant son séjour, il donne de nombreuses conférences, lors desquelles il déclame ses poèmes, évoque l'Union soviétique et parle de ses impressions sur les États-Unis. Et ce devant un auditoire nombreux et enthousiaste.

Ma découverte de l'Amérique est le récit de ce voyage sur le continent américain. Maïakovski y déploie un large spec-tre stylistique, qui va de la gouaille à la solennité, pour louer cette Amérique industrialisée des années 1920, sa modernité et sa créativité, chères au futurisme. Il n'en décrie pas moins les injustices sociales engendrées par un capitalisme insensible. Le lecteur découvrira ici le talent de prosateur de l'un des plus grands poètes russes du xxe siècle.

Publié en 1926 en Russie, ce texte n'avait jamais été édité dans son intégralité en français.

Représentation allégorique de la révolution, jouée à l’occasion du premier anniversaire d’octobre, Maïakovski tente de retrouver, par-delà le théâtre psychologique du XIXème siècle, la résonance populaire du théâtre médiéval. Cette première pièce « soviétique » traite son sujet de manière épique : « Mystère, c’est ce que la Révolution a de grand. Bouffe, ce qu’elle a de comique. » Maïakovski y exalte le peuple et le communisme, oppose le monde capitaliste au monde prolétaire. La pièce est très liée au théâtre de foire, au cirque ; elle est très militante : elle attaque les mencheviks (démocrates modérés), met en scène des ouvriers en blouses grises et raille la religion.

"C'est avec terreur qu'aujourd'hui je me sèvre de ces quelque poèmes russes où je me suis traduit. L'abri que je m'étais construit patiemment loin de moi ne pourra plus m'aider contre ma présence. Qu'une dernière fois je marque ma gratitude enver Blok, Essénine, Maïakovsky, Pasternak pour m'avoir défendu contre ma propre poésie, l'importune !"

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