Tous les livres de Walid Taher
mais quel bazar toutes ces idées !
à peine la nuit tombée elles entrent une à une se bousculent, dansent, se suivent s’installent sur l’accoudoir du canapé
couinent, meuglent et hop, c’est parti !
bienvenue au grand cirque des idées !
À partir de créatures imaginaires dessinées par l’illustrateur égyptien Walid Taher, Ramona Bădescu a inventé un grand cirque des idées, la rouge, la simple, celle perdue sur la dernière marche de l’escalier, l’idée neuve et même… oh la merveilleuse idée !
Sept vies relate les joies, les peurs, les doutes, les pensées d’un chat aux multiples visages et aux représentations aussi diverses que ses états d’âmes. Le chat, métaphore de l’enfant, tente de se définir et de se comprendre : à qui ressemble-t-il ? De qui hérite-t-il ? Qui aime-t-il ? Qui est-il vraiment ? Comment être unique et si multiple à la fois… Autant de questionnements universels traités ici avec humour et servis pas un graphisme ludique et inventif. Cette version bilingue est publiée dans le sens de lecture arabe pour conserver le dynamisme de l’illustration.
Les Roubayiat sont des quatrains. Philosophiques, humoristiques, ludiques, ils s’achèvent toujours par une exclamation déconcertée ‘agabî ! (que l’on a traduite par « bizarre, bizarre ! »). Les poèmes sont écrits en dialecte égyptien et jouent avec la truculence de cette langue. Ces quatrains sont une méditation sur la vie, la mort, la joie, le temps qui passe, l’innocence, l’absurdité du monde, son origine, sa cruauté… Si les thèmes sont universels et peuvent interpeller tout un chacun, la formulation et les images sont typiques de l’humour égyptien, teinté d’un constant maalich (un concept fait de fatalisme et de nonchalance). Ainsi les Roubayiat sont tout à la fois une méditation existentialiste et une invitation au voyage qui peut emporter les petits et les grands.
Après Roubaiyat – Quatrains égyptiens (2015) et de Plumes et poils de Roubaiyat (2016) dédié aux animaux, ce troisième recueil Par la fenêtre des Roubaiyat est consacré à la ville.
Ces poèmes du grand auteur, caricaturiste, scénariste et poète égyptien Salah Jahine sont pour la première fois traduits en français et publiés en version bilingue.
il n’y a rien d’autre ici...
qu’un danseur solitaire et heureux...
l’aube rose.
Les danseurs est une déclinaison graphique dédiée au mouvement, au rythme, au croisement des lignes, des masses et des couleurs. Walid Taher a voulu donner une forme visuelle au mouvement, dans la filiation du travail des calligraphes arabes. La narration, quant à elle, cherche une réponse à la question “Qu’est-ce que la danse ? Qui danse ? Pourquoi est-ce que l’on danse”. Je danse parce que je voyage. Je danse même si je suis pieds et points liés. Je danse comme j’aime respirer, écrit Walid Taher, poursuivant ainsi sa réflexion artistique et ludique autour de ce qui anime notre existence.
À force de fréquenter deux chemins parallèles, roubaiyat et haïkus en arabe, il nous est apparu évident de les croiser, et dans un grand tissage des genres poétiques, les thoulathiyat sont nées. Elles sont des haïkus ou des tercets, comme l’indique leur nom issu du chiffre thalatha, trois. Elles sont autant de méditation sur la vie, la mort, le temps qui passe, les mots sans frontière. Elles relient le monde arabe à l’Asie, la France au monde arabe, les langues entre elles, elles racontent, en creux, les tissages possibles en poésie.
Voici un nouveau terrain de jeu qui réinterprète et on l’espère, revitalise, le champ poétique en bilingue, à la fois hommage aux genres anciens et clin d’œil humoristique pour une création contemporaine.