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Par Ertiammot le 30 Septembre 2011 Editer
Ertiammot
Yeo Ho Kyoung
“Vitamin : c’est moi !”

Charmante, passionnée et curieuse : trois qualificatifs que YEO Ho Kyoung mérite amplement. Lorsqu’on l’interroge sur Vitamin, elle se livre entièrement : il faut dire que ce sunjung lui a permis de faire revivre sur papier sa vie de lycéenne et surtout d’exorciser une histoire d’amour de sa jeunesse.
Née en 1974, YEO Ho Kyoung a fait ses débuts avec le titre Diet, Diet et a publié deux titres courts : Sweet One et Honey Mustard. Cette maman de jumeaux vient juste de terminer Vitamin, dans le magazine coréen Party.


AnimeLand : Comment avez-vous débuté dans le manwha ?

YEO Ho Kyoung. : Dans les années 70, la Corée a commencé à produire des BD dans un style similaire à ceux d'aujourd'hui. À l'époque le système de prêt et de lecture sur place(1) a commencé à se mettre en place. Je dévorais donc pas mal de titres lorsque j'étais petite. J'étais émerveillée par mes lectures et je m'entraînais à copier les dessins inlassablement. En fait, j'ai toujours voulu créer mes propres oeuvres.


AL : En Corée, la BD ne paraît pas très populaire. Parfois, on la considère même comme un loisir néfaste pour les jeunes. En tant qu'auteur, souffrez-vous de votre statut ?

Y.HK. : Vous savez, on trouve partout des conservateurs. Mais, heureusement, la société change ! Aujourd'hui, on voit des mères venir acheter du sunjung avec leurs filles... Lorsque je me présente comme auteur de BD, le regard des gens s'illuminent, les gens viennent me voir. Non, je n'ai aucun problème.


AL : Au Japon, les mangaka sont très dirigés par leurs éditeurs : leurs histoires répondent à un véritable cahier des charges. Comment les auteurs coréens travaillent-ils dans la BD ?

Y.HK. : Un éditeur donne des conseils à ses jeunes auteurs pour leur apprendre à structurer leur récit. Mais, ensuite, nous travaillons en totale indépendance. Nous ne recevons aucune directive, aucune censure... L'éditeur nous conseille simplement. Libre à nous de l'écouter ou pas.


AL : En France, beaucoup de lecteurs confondent manwha et manga, croyant qu'il s'agit de BD japonaise. Une telle chose ne vous choque-t-elle pas ?

Y.HK. : Non, pourquoi ? Après tout, nous faisons de la BD. Quelle importance qu'elle soit coréenne ou japonaise ? Je n'aime pas trop ce distinguo. Plutôt que de chercher ce qui nous sépare, regardez ce qui nous rassemble...


AL : Vitamin raconte des histoires d'amours entre lycéens très timides et ne parlant pas de leurs émotions facilement. Les jeunes Coréens sont-ils si pudiques ?

Y.HK. : Vitamin a été crée en repensant à mon adolescence, il y a 10 ans de cela. À cette époque, nous étions beaucoup plus pudiques qu'aujourd'hui. Maintenant, les lycéens vivent des histoires d'amours moins complexées. Il se déclarent plus facilement, s'aiment plus facilement, se quittent plus facilement aussi ! Toutefois, on remarque que certaines jeunes filles restent assez timides et préfèrent les histoires d'amour pudiques et secrètes.


AL : Y a-t-il des éléments de la BD inspirées par vos années au lycée ?

Y.HK. : La scène dans laquelle Hana surprend Jiyong en slip dans la salle de cours (scène du début du 1er tome, NDLR) vient d'une expérience personnelle ! Cette histoire m'a fait quelque chose : j'étais amoureuse du garçon en question. Après cette histoire, il y a eu un froid entre nous qui m'a rendue malheureuse. Je n'ai jamais pu lui dire mes sentiments alors que je l'aimais. Du coup, j'ai voulu, dans Vitamin, exorciser mes souvenirs de l'époque et permettre à mon héroïne de rattraper le coup !


AL : On note, dans Vitamin, beaucoup de tension entre, d'une part, les professeurs et leurs élèves (punitions corporelles), et d'autre part, entre les élèves (racket, brimades). La violence est-elle quotidienne à l'école ?

Y.HK. : Lorsque j'étais au Lycée, certains enseignants abusaient vraiment de leur autorité. Le professeur avait une aura de respectabilité et de puissance. Parfois, il devenait même plus respecté que les parents eux-mêmes. Se rebeller contre eux s'avérait impossible. Aujourd'hui, les jeunes refusent cet état de fait et commencent à dire « non »... En ce qui concerne la violence entre élèves, elle existe, mais il ne faut pas généraliser à outrance.


AL : Les dialogues de Vitamin sont assez crus : en France, nous sommes habitués à des dialogues plus châtiés dans la bande dessinée pour fille.

Y.HK. : Ah, vraiment ? Vous savez, j'ai repris la façon de parler des jeunes. Parfois, ils s'expriment de manière encore pire. Dans Vitamin, mon but était de donner la vision la plus juste de la vie estudiantine, avec des situations tirées de la vie réelle. Je voulais que mes lectrices se retrouvent dans mes personnages... La fin de Vitamin est d'ailleurs plutôt heureuse : l'important était que les lectrices se sentent portées, et que les difficultés soient finalement surmontées pour leur donner courage.


AL : On sent, dans votre BD, une certaine influence du cinéma, notamment de Romeo+Juliette de Baz LUHRMANN ou de West Side Story de Jérôme ROBBINS et Robert WISE.

Y.HK. : Ah bon ? Pour Romeo+Juliette, j'ai habillé mes personnages comme les héros du film, car il sortait à la même époque en Corée et plaisait bien aux jeunes. Quand à West Side Story, je ne connais même pas le film ! Bon, je vais quand même souvent au ciné... Mais en fait, les films ne m'influencent pas tellement.


AL : N'a t-il pas été trop dur de faire tenir votre récit aussi longtemps avec des histoires du quotidien ?

Y.HK. : Oh, non... Vitamin compte 16 tomes, l'équivalent de deux ans de travail : ce n'est pas si long. Quant au fait de travailler sur le monde réel, cela peut paraître plus dur, mais je me suis amusé à dramatiser un peu les évènements pour avoir toujours quelque chose sur lequel rebondir.


AL : Pour terminer, pouvez-vous nous parler de votre actualité en Corée ?

Y.HK. : Tout en finissant Vitamin, j'ai travaillé en parallèle sur un autre manwha en 5 tomes, terminé aujourd'hui. Pour l'instant, je me repose... Enfin, pas pour longtemps : Je ne suis pas du genre à prendre des vacances !


Remerciements à l'équipe de Tokebi, et à René PARK pour la traduction

Source : http://www.animeland.com/articles/voir/552/Yeo-Ho-Kyoung

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