Commentaire de Helene-66

[SERVICE PRESSE]

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Autopsie d’un drame de Sarah Vaughan.

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Merci à NetGalley pour ce service presse.

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Mon résumé :

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Liz, pédiatre, est appelée à l’accueil des urgences de l’hôpital dans lequel elle travaille. Une femme se présente avec un bébé qui pleure et dont l’état semble présager des violences domestiques. Mais quand Liz découvre que le bébé est Betsey, la dernière née de son amie Jess, elle s’interroge. Devant l’air fuyant de la maman, Liz n’a plus le choix. Elle prévient les services sociaux.

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Liz est pédiatre. Un passé difficile, une mère peu maternelle, un frère victime d’un accident domestique et voilà qu’elle sait sa voie toute tracée. Mariée à Nick, enseignant, ils sont parents de deux enfants. Intègre, elle n’a pas d’autres choix que de prévenir les autorités de l’état de santé de Betsey.

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Jess est la mère parfaite. Apprêtée, belle malgré 3 grossesses, un mari sexy et riche, qui imaginerait qu’elle cache en réalité, des terreurs alimentées par des pensées sombres concernant sa fille.

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Mon ressenti :

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J’écris cette chronique à chaud et je dois avouer que je ne sais pas trop quoi penser à ma lecture.

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Je déteste ce contraste écrasant qui fait que je me suis ennuyée pendant une bonne partie du roman tout en avalant les pages comme une boulimique livresque.

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L’histoire en elle-même est intéressante. L’idée de base est de comprendre ce qui a pu arriver à Jess, mère si parfaite, pour qu’elle débarque aux urgences avec sa fille victime d’un trauma crânien. Évidemment, j’ai pensé au syndrome du bébé secoué mais il n’en est rien. Je ne dévoilerais rien de plus puisque l’intrigue tourne autour des faits, des souvenirs, puis des attitudes des protagonistes.

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La première chose qui m’a agacé, ce sont tous ces points de vues, multiples, trop, sans parler de tous ces retours en arrière concernant plusieurs protagonistes. Peu de personnes et j’arrive encore à m’emmêler les pinceaux ! À plusieurs reprises, j’ai du relire des passages pour être certaine de bien comprendre le sens des phrases et de me rassurer sur le fait que j’avais en tête, le bon personnage. L’emploi du ‘’je’’ , utilisé en même temps qu’un narrateur extérieur a été très déstabilisant. Cela a alourdit ma lecture de façon quasi permanente et je me suis surprise à être pressée d’en finir avec ce roman.

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Deuxième fait agaçant, ces longues phrases bardées de descriptions à n’en plus finir. Trop de tout, qui finit par lasser.

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Au-delà de cela, j’ai apprécié que le sujet principal soit le baby-blues, qu’il intervienne à travers le portait de la mère parfaite, dans sa vie parfaite, sa maison parfaite. Au fur et à mesure de la lecture, le vernis qui recouvre Jess se craquele et j’ai pu ressentir son désarroi le plus profond. C’est un sujet bien peu utilisé dans les romans et il fut intéressant de connaître les pensées les plus noires de cette maman dépassée et livrée à elle-même. On se rend compte que la vie suit son cours pour les gens, les amis, pendant qu’on se noie dans son mal-être. La société attend d’une mère qu’elle tienne son intérieur, pendant que Monsieur va travailler et ramèner l’argent qui fera vivre le ménage. Pas de place pour la dépression, le trop plein, l’étouffement.

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Liz et Jess ont eu, toutes deux, des enfances victimes de la négligence de leurs parents. De ce fait, j’ai trouvé que cela rajoutait à la lourdeur des faits détaillés, même si je suppose que cela peut expliquer quelques unes des réactions des deux femmes.

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Le dénouement m’a totalement abasourdie, pour ne pas dire sidérée. Je ne l’ai pas trouvé très crédible, même si j’entends que l’auteure fait ce qu’elle veut avec son histoire.

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Pour finir, je dirais que ce roman saura trouver son public, je n’en doute pas, mais la magie n’a pas opéré avec moi.

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