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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T01:37:49+01:00

Une sensation désormais familière de nausée m’envahit, me submerge chaque fois que je repense à ce qui m’arrive, et je tente de la réprimer. Je n’ai pas le choix. Ma mère est malade, très malade, et notre famille s’écroule autour d’elle. Je n’ai pas de temps à consacrer à mes problèmes personnels, pas encore. J’attends. J’attends que ce soit le bon moment. Sauf que ce moment-là ne vient jamais, et alors… Ce serait peut-être mieux pour tout le monde si je partais, tout simplement.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T01:37:34+01:00

J’OUVRE LA PORTE D’ENTRÉE POUR MAMAN, PUIS JE recule d’un pas et range discrètement la clé au fond de ma poche. Maman n’a plus la clé de la maison, et c’est l’un des changements qu’elle n’aime vraiment pas dans ce nouvel ordre des choses. Ses cheveux, normalement d’un roux brillant, quasi sauvage, lui ruissellent dans le dos, rendus rouge sombre par la pluie. Elle est complètement trempée et le froid la fait frissonner. Quand grand-mère m’a annoncé que maman était partie comme ça dans la nuit, j’ai voulu lui demander pourquoi elle l’avait laissée partir, pourquoi elle n’avait pas essayé de la retenir, mais ce n’était pas le moment. J’étais déjà partie à sa recherche quand j’ai reçu l’appel de la mère de Cassie.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T01:35:35+01:00

Je me tourne vers elle tandis qu’elle conduit. Ma mère est une conductrice extrêmement prudente, lente et précise. Je ne suis plus autorisée à conduire, pour ma part, depuis que j’ai embouti une boîte aux lettres, ce qui m’a valu une amende bien plus salée qu’on pourrait l’imaginer, vu qu’elle appartenait à Sa Majesté. On doit sans doute être traité avec la même sévérité si l’on écrase le chien de la reine d’Angleterre ; dans ce cas, on vous envoie probablement à la tour de Londres pour y être exécuté sur-le-champ. Ma mère est une conductrice extrêmement prudente, et pourtant elle ne regarde jamais dans le rétroviseur quand elle recule. Elle a l’air de penser que, dans ce cas-là, il est plus prudent de se contenter de fermer les yeux et d’espérer que tout ira bien.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T01:35:17+01:00

C’était la fin de sa dernière journée. Il travaillait sur la maison depuis un peu plus d’un mois. Il faisait encore chaud, surtout là-haut, malgré les nouveaux Velux grands ouverts. Couvert de sueur, il est descendu de l’échelle rétractable installée récemment. Je lui ai tendu un grand verre plein de glaçons et de citronnade bien fraîche, qu’il a vidé d’une traite. En observant sa pomme d’Adam se contracter à chaque gorgée, un soupir m’a échappé. Ce soupir n’est sans doute pas passé inaperçu – il était si beau – car le maçon m’a jeté un regard curieux.

Alors j’ai ri en haussant les épaules, il a souri et baissé les yeux vers ses bottes. Je lui ai servi une autre citronnade avant de retourner m’occuper de mon dernier carton – les affaires de Caitlin –, rempli lui aussi de trucs que je n’avais pas le courage de jeter, même si je savais pertinemment qu’ils finiraient entassés dans le garage.

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Extrait ajouté par AnitaBlake 2015-04-09T09:10:10+02:00

— Tu pleures, fait-il remarquer.

— Je coupe des oignons, rectifié-je en reposant mon couteau pour me tourner face à lui. Tu sais bien qu’Esther refuse de manger autre chose que les bonnes lasagnes de maman. D’ailleurs, tu ferais mieux de regarder comment je les fais, pour apprendre ma recette. D’abord, tu coupes les oignons…

Greg m’empêche de reprendre le couteau et me retourne vers lui.

— Claire… Claire, il faut qu’on en parle, tu ne crois pas ?

Il a l’air si inquiet, si perdu et si réticent à la fois, que j’ai envie de dire « non ». Non, on n’est pas obligés d’en parler, on peut se contenter de faire comme si aujourd’hui était un jour semblable à hier, un jour semblable à tous ceux qui ont précédé, au temps où on ne savait pas. On peut faire comme si on n’était au courant de rien. Qui sait combien de temps on pourra ainsi maintenir l’illusion d’une famille heureuse et parfaite ?

Je m’empresse de reprendre :

— Elle aime qu’il y ait beaucoup de purée de tomates dans la sauce. Et une bonne dose de ketchup aussi…

— Je ne sais pas quoi faire, quoi dire, reprend Greg, un soupir dans la voix. Je ne sais même pas comment me comporter.

— Et puis, juste à la fin, tu ajoutes une cuillerée à café de sauce Marmite.

— Claire, répète-t-il dans un sanglot.

Il m’attire dans ses bras. Et moi, je reste plantée là, les bras le long du corps, les yeux fermés, à respirer son odeur. J’entends mon cœur cogner dans ma poitrine.

— Claire, comment allons-nous le dire aux filles ?

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