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Salah Stétié est né à Beyrouth le 28 décembre 1929, à l’époque du protectorat français sur le Liban, dans une vieille famille de la bourgeoisie sunnite. Son père, Mahmoud Stétié, enseignant, veille à ce qu’il apprenne le français dès son enfance, au Collège protestant français de Beyrouth, puis auprès des Jésuites, au Collège Saint-Joseph de l’Université de Beyrouth. Parallèlement, ce père, poète en langue arabe, lui transmet une solide culture arabo-musulmane.
À partir de 1947, il effectue des études de lettres et de droit et suit également l’enseignement de Gabriel Bounoure qui est le premier de ses maîtres spirituels, à l’École Supérieure des Lettres de Beyrouth, où il rencontre notamment Georges Schehadé, son aîné d’un quart de siècle à qui il se lie d’amitié jusqu’à la mort du poète en 1988. En 1949, il devient professeur au Collège des Pères Méchitaristes d’Alep.
Profondément attaché au Liban de son enfance qui demeure le lieu essentiel de son imaginaire poétique, il retourne à Beyrouth en 1955 et enseigne à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts, puis à l’École Supérieure des Lettres de Beyrouth, enfin à l’Université Libanaise.
Il fonde alors L’Orient Littéraire et Culturel, supplément hebdomadaire du grand quotidien politique de langue française L’Orient, qu’il dirige jusqu’en 1961.
Dans les années 1960, il entre dans la carrière diplomatique et occupe successivement divers postes : Conseiller culturel du Liban à Paris et en Europe occidentale, puis Délégué permanent du Liban à l’UNESCO.
À ce dernier titre, il joue un rôle majeur dans la mise au point et la réalisation du plan mondial de sauvetage des monuments de Nubie lors de la construction du barrage d’Assouan, puis il est élu Président du Comité Intergouvernemental de l’UNESCO pour le retour des biens culturels à leur pays d’origine en cas d’appropriation illégale ou de trafic illicite, poste qu’il occupera pendant sept ans. En 1982, il devient Ambassadeur du Liban en Hollande jusqu’en 1984, puis Ambassadeur au Maroc, de 1984 à 1987.
En 1987, il est nommé Secrétaire général du ministère des Affaires Étrangères du Liban, en pleine guerre civile, puis devient à nouveau Ambassadeur du Liban en Hollande, de 1991 à 1992.
Parallèlement, il publie une œuvre d’une grande ampleur : plus d’une douzaine de recueils depuis L’Eau froide gardée, en 1973, et de nombreux essais en prose.
Biographie
Salah Stétié est né à Beyrouth le 28 décembre 1929, à l’époque du protectorat français sur le Liban, dans une vieille famille de la bourgeoisie sunnite. Son père, Mahmoud Stétié, enseignant, veille à ce qu’il apprenne le français dès son enfance, au Collège protestant français de Beyrouth, puis auprès des Jésuites, au Collège Saint-Joseph de l’Université de Beyrouth. Parallèlement, ce père, poète en langue arabe, lui transmet une solide culture arabo-musulmane.
À partir de 1947, il effectue des études de lettres et de droit et suit également l’enseignement de Gabriel Bounoure qui est le premier de ses maîtres spirituels, à l’École Supérieure des Lettres de Beyrouth, où il rencontre notamment Georges Schehadé, son aîné d’un quart de siècle à qui il se lie d’amitié jusqu’à la mort du poète en 1988. En 1949, il devient professeur au Collège des Pères Méchitaristes d’Alep.
Profondément attaché au Liban de son enfance qui demeure le lieu essentiel de son imaginaire poétique, il retourne à Beyrouth en 1955 et enseigne à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts, puis à l’École Supérieure des Lettres de Beyrouth, enfin à l’Université Libanaise.
Il fonde alors L’Orient Littéraire et Culturel, supplément hebdomadaire du grand quotidien politique de langue française L’Orient, qu’il dirige jusqu’en 1961.
Dans les années 1960, il entre dans la carrière diplomatique et occupe successivement divers postes : Conseiller culturel du Liban à Paris et en Europe occidentale, puis Délégué permanent du Liban à l’UNESCO.
À ce dernier titre, il joue un rôle majeur dans la mise au point et la réalisation du plan mondial de sauvetage des monuments de Nubie lors de la construction du barrage d’Assouan, puis il est élu Président du Comité Intergouvernemental de l’UNESCO pour le retour des biens culturels à leur pays d’origine en cas d’appropriation illégale ou de trafic illicite, poste qu’il occupera pendant sept ans. En 1982, il devient Ambassadeur du Liban en Hollande jusqu’en 1984, puis Ambassadeur au Maroc, de 1984 à 1987.
En 1987, il est nommé Secrétaire général du ministère des Affaires Étrangères du Liban, en pleine guerre civile, puis devient à nouveau Ambassadeur du Liban en Hollande, de 1991 à 1992.
Parallèlement, il publie une œuvre d’une grande ampleur : plus d’une douzaine de recueils depuis L’Eau froide gardée, en 1973, et de nombreux essais en prose.
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