Mike Nicol
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Note moyenne : 7.78/10Nombre d'évaluations : 9
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Dans ce premier tome d’une saga s’intitulant Vengeance, nous découvrons d’anciens trafiquants en Afrique qui plusieurs années après, se posent avec une femme et des enfants et travaillent dans la sécurité. Ce qui au début pouvait paraître uniquement comme une simple protection se révèlent au fur et à mesure un vaste complot qui vise à tuer ces anciens trafiquants pour des méfaits entrepris il y a près de vingt ans.
Le roman, généreux, tarde à démarrer. L’histoire s’installe lentement, s’enlise presque. En revanche, dès que la mise en place est bien effectuée, nous nous retrouvons au milieu d’une accumulation de scènes typiques entre ligne de drogues, flingues qui pétaradent, et enquête et interrogatoires musclés. Dépassé cette partie un peu lente, le roman devient un vrai plaisir mêlant action, action et action…
Les personnages sont complexes et leur psychologie est parfois perturbante mais l’ensemble reste très crédible, donnant ainsi une grande profondeur à l’histoire.
Le style est fluide, l’écriture intéressante, parce que les scènes sont rythmées, et la violence, sans s’enfoncer dans le glauque, est bien retranscrite. On n’imagine même les accents, et le débit des paroles de chaque protagoniste. Une adaptation serait certainement la bienvenue sur le petit écran pour vivre l’instant visuellement. Un très bon roman qui ravira les amateurs de polar.
Afficher en entierhttp://jldragon.over-blog.com/2015/12/la-dette-de-mike-nicol.html
Ce thriller s’exprime avant tout par son style et par le parfum qu’il dégage. Un bon air du sud ! Une voix unique tout droit sorti de Cape Town.
On s’y croirait et c’est assez bluffant.
Plonger dans l’univers de Mike Nicol ne se fait cependant pas avec aise. Si le style parait assez neuf, il est aussi déconcertant. L’écriture pourra paraître à certains hachée, souvent incisive avec un manque de transition et avec des retours en arrière dans le récit qui ne respectent pas toujours la concordance des temps. Cependant, le bébé est lourd, presque 600 pages et on finit par s’adapter.
On finit même par en redemander. La patte est donc ici très original.
L’intrigue est palpitante et se compose de plusieurs fils conducteurs tournés autour d’un personnage principal, Mace Bishop, avec un fil rouge principal. Le fil rouge en question via un autre personnage, Sheemina February, parait maigre et ne laisse pas beaucoup de surprises pour le final. C’est dommage… On attend forcément une suite… Pourquoi ?
Et quelques passages sont aussi assez longuets. Mais bon ça passe…
Sinon, c’est vraiment pas mal ! Une bouffée du sud version « gangsters » qui dépote pas mal.
C’est un roman très riche qui nous fait bien voyager. L’ambiance est chaude, malsaine, poisseuse. Les personnages sont assez durs, tous éprouvés par des évènements historiques : l’apartheid, les guerres civiles… Le personnage principal est lui complétement insensible. Un pur anti-héros. Difficile toutefois de s’attacher, car difficile de rentrer dans sa tête.
Encore une fois, l’histoire ne manque pas d’actions, même si parfois ça traine en longueur. On sent bien que 600 pages ne suffisent pas à Mike Nicol à tout conter et on se doute que le tout va finir en trilogie.
Évidemment, je note la suite dans mes tablettes, car ce roman m’a vraiment plu. Un style original qui fait la force, mais aussi la faiblesse du roman.
Un très bon moment passé !
Un livre pour ceux qui aiment les ambiances « gangsters » !
Note globale : 16,5/20
Afficher en entierhttp://jldragon.over-blog.com/2018/04/power-play-de-mike-nicol.html
De Mike Nicol, j’avais déjà lu la Dette que j’avais beaucoup apprécié.
En toute franchise, Power Play est du même acabit.
On est dans le même cycle.
Dans la même vaine.
Dans la même rengaine.
Mais pas dans le rabâchage foireux, rassurez-vous.
Exit le personnage de Mace Bishop, on a ici affaire à Krista, sa fille.
Croyez-moi, ça déménage tout autant.
Ce n’est pas une suite. Les romans peuvent être lus indépendamment les uns des autres.
C’est toujours le style qui prime avant tout et celui-ci est toujours aussi bluffant.
Là, on touche à l’art dans son sens le plus brut.
Une voix spécifique tout droit sorti d’Afrique du Sud.
Un vocabulaire bien particulier aussi.
Boetie, je t’assure, ce livre c’est de la bonne, de la pure dagga, sjoe !
Les quelques défauts, que j’avais pu relever dans la Dette, ont ici été balayés.
Certes, le style reste déconcertant, mais l’écriture parait moins hachée. Pas de lourds retours en arrière. Les transitions ne manquent pas non plus.
L’intrigue est toujours aussi palpitante, voire même détonante.
Trépidante et bien amenée.
On est toujours dans ce qu’on appelle le polar « hard-boiled », version gangsta du Cap !
On sent aussi que Mike Nicol est engagé politiquement.
Mais ça coule bien dans le récit.
Rien de barbant en somme.
Les romans de Mike Nicol nous font toujours autant voyager dans une ambiance chaude, malsaine et poisseuse.
Vraiment, j’adore !
Il manque juste quelque chose chez les personnages.
En effet, on ne s’attache pas assez à eux.
Je ne sais pas..
Peut-être paraissent-ils tous trop froids ?
Vraiment, sinon, c’est du grand art !
Note globale : 17/20
Afficher en entierMike Nicol a une écriture particulière, féroce mais non dépourvue d'humour. Dans son style inimitable, il nous plonge dans une Afrique du Sud pleine de secrets, de complots, et de contrastes. C'est violent, mais on en redemande, parce qu'on sent l'authenticité, l'attachement de l'auteur à son pays et aux personnages de son histoire, qui sont toutes et tous tellement vivant(e)s qu'on les voit presque s'agiter entre les pages. Incontestablement une excellente Série Noire.
Afficher en entierJ'ai longtemps hésité entre bronze et argent pour ce premier tome.
Bronze, parce que le livre fait très 'mec', trop peut-être, avec ce personnage principal au caractère fort, qui ne montre aucun état d'âme lorsqu'il s'agit de tuer ou maltraiter quelqu'un, mais toujours faible face aux femmes, pour la plupart séductrices (voire 'mantes religieuses').
Je n'ai pas pu me rapprocher de ce personnage de Mace, je n'ai pas réussi à m'identifier, et suis donc restée en retrait de l'histoire.
Argent, parce que le rythme est bon, et qu'il donne envie d'avancer et de tourner les pages, malgré tout.
Et puis, rien que le fait d'avoir envie de le commenter montre que ce livre a suscité de l'intérêt, ne serait-ce que pour le moment passé au Cap, et l'immersion que la lecture a engendrée dans ce pays, qui sert rarement de toile de fond en littérature.
Afficher en entierUn livre badass, dont l'intérêt principal selon moi est... la localisation du récit! Eh oui, l'histoire se déroule au Cap, en Afrique du Sud (mais pas que!). On sent la chaleur, on sent la moiteur pendant la pluie, on sent le métissage de la population, l'histoire lourde, et surtout, on ressent la violence de cette société, le besoin de protection inhérent.
A part cela, bon, que peut-on dire? Il y a des mecs, il y a des flingues, il y a de la drogue. Voilà.
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