Eloïse Cohen de Timary
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Note moyenne : 5/10Nombre d'évaluations : 6
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"Babylone Underground" est porté non seulement par le personnage de Guadalupe (ce qui fait un peu regretter qu'elle ne soit pas le personnage principal), et par les propos tenus, très forts quant à la défense des personnes transgenres.
Afficher en entierMarianne, rédactrice pour un journal, reçoit pour mission d’interviewer un grand écrivain. Ce dernier lui donne rendez-vous dans un bar particulier. Alors que l’écrivain va à peine lui accorder quelques minutes de son temps et s’enfuir brusquement, elle va alors décider de rester boire un verre. C’est ainsi qu’elle va rencontrer Virgile, un homme homosexuel. Pourtant, l’attirance entre eux est immédiate et évidente. Tout dans cette relation sera fulgurance et passion.
Il va m’être très difficile de vous parler de cette lecture et de vous donner envie de lire ce roman sans spoiler des événements, qui à mon avis doivent rester secrets, pour vous laisser la pleine découverte de cette relation passionnelle entretenue par Marianne et Virgile. Sachez juste que je pense pouvoir affirmer que je suis rarement sortie aussi bouleversée d’une lecture.
Je pensais lire une romance, mais l’auteure m’a emmenée là où je n’imaginais pas, et ses mots se sont frayés un chemin empli d’embûches, de bouleversements, de retournements de situation. Je ressors sonnée, chamboulée. Je n’arrive pas à me sortir cette histoire de la tête, c’est vous dire à quel point c’est profond.
Le postulat de départ paraît assez simple. Eloïse nous parle d’une magnifique histoire d’amour, qui à priori n’avait aucune raison de débuter, puisque Virgile est homosexuel. Elle nous décrit ce tourbillon de sentiments qui pousse Virgile dans les bras de Marianne. C’est un amour irrépressible et le titre du livre prend toute son envergure. Il s’agit vraiment d’amants météores. C’est raconté avec une délicatesse inouïe et beaucoup de justesse.
Sans vous spoiler quoi que ce soit, sachez que malheureusement, ce couple devra faire face à l’adversité. Et là, l’auteure aborde plusieurs thématiques qui sont finalement peu présentes dans les romans d’aujourd’hui. Elle le fait avec brio, et la situation de Marianne m’a touchée au-delà de ce que je pouvais imaginer.
Tout m’a plu dans cette romance, qui est à mon sens l’une des plus belles et des plus tristes que j’aie pu lire dernièrement. L’auteure a su brosser des personnages délicats, forts, mais avec leurs doutes et leurs faiblesses. Elle a réussi à les rendre profondément humains et si vous vous immergez totalement dans cette histoire, il vous sera impossible d’en ressortir indemnes.
La plume est d’une grande délicatesse. Avec un style sans fioriture, mais tout en douceur, l’auteure nous décrit les sentiments et les émotions avec une rare acuité et une grande sensibilité. Tout sonne juste dans ce récit. Pas de pathos, pas de surplus, pas d’invraisemblances.
Je pensais lire une simple romance et finalement, je me suis vite rendue compte que ce roman serait un pur chamboulement pour moi. L’auteure nous dépeint une histoire d’amour bouleversante, toujours avec la justesse de sa plume affûtée. Une véritable pépite dont on ne ressort pas indemne.
Afficher en entierMarianne avec l'aide de Florence se donne la chance de réaliser son projet de vie avec Virgile... Avec elles, on remonte le fil de cette histoire d'amour aussi interne que hors norme...
C'est un roman puissant qui puise sa beauté dans la force et la liberté de ses personnages. Ici, il y a une capacité à décrire, à s'enrouler dans un écrin sensoriel, réceptacle de toutes les émotions.
Virgile est de ces êtres qui vous raconte une histoire, nous touche immédiatement, irrémédiablement.
On est subjugué par sa rencontre irradiante avec Marianne. Entre eux, c'est une synergique évidence. Leur fusion dit la poésie, le bohème, le voyage, l'ivresse, la folie aussi. Avec eux, on éprouve les chamboulements du cœur, des circonvolutions sensibles, inoubliables. L'écriture se déroule sur le fil de la mémoire à laquelle on ne doit ni trahir, ni se dérober.
La plume est de velours, nous intime à la lenteur, au murmure, au recueillement. Alors que le drame se dessine, on s'accroche à l'amitié, la solidarité, les rendez-vous. Les blessures sont discrètes, secrètes, étouffées. Le courage de Marianne nous impressionne, nous invite au respect, à la mesure.
Avec ce récit, on va vers l'empreinte, la conviction, que l'amour survit bien à toutes les promesses... Un roman rare, d'une pure exception !
Afficher en entierMarianne vient de décrocher une interview avec Paul Wiazowski. C’est inespéré. Elle en a fait la demande à son éditeur il y a des mois de ça, s’est ensuivi un long silence, puis ce rendez-vous miraculeusement accordé.
Dans un petit bar qui n’apparaît pas sur les cartes parisiennes, elle frémit devant cet homme qu’elle adule (vous savez, un de ces écrivains qui nous donnent l’impression d’avoir écrit spécialement pour nous), et au beau milieu d’une tirade en réponse à la première question de la jeune femme, Wiazowski se lève, et la plante là. Sa merveilleuse opportunité de faire un papier sur le célèbre auteur prend l’eau. Comme ses yeux, qui menacent de déborder. C’est alors qu’il entre. Donne des bises, commande une margarita, chante en italien et trinque avec elle. Marianne vient de rencontrer Virgile.
Le lien est comme déjà tissé. Se connaître, se reconnaître, l’alchimie. Des rires, de la musique, un livre, une pensée… Pourrait-il y en avoir un autre que lui ? Pour Marianne, c’est impossible. Mais Virgile a une vision différente des relations amoureuses. Il n’accorde pas l’exclusivité. Il a beaucoup d’amis, d’ex-petits amis, qui voient Marianne comme une passade. Virgile, avec une femme ? Tôt ou tard, il « rentrera au bercail ». Pas très au clair avec sa sexualité, il semble vivre avec Marianne une complicité que nul ne lui a offerte jusqu’alors. Et s’il était prêt à s’engager, à fonder une famille ? Mais le destin, parfois, en décide autrement… et trop vite, trop fort, le mal s’abat.
Un très joli début d’histoire, une idylle pleine de fantaisie portée par un style empreint d’une certaine poésie, des mots qui transmettent instantanément des images, mais quid des émotions ? De la folie qu’on entrevoit derrière le caractère haut en couleur de Virgile ? Quid de cet amour qu’on énonce, mais qu’on ne parvient jamais à capturer, ni dans les dialogues ni dans le récit ? J’ai imaginé, j’ai fait le boulot toute seule, j’ai attendu, espéré, encore un peu, j’avais vraiment envie d’apprécier ce roman, mais il manque fatalement de verbalisation des sentiments, comme si tout était déjà acté et qu’on n’ait pas la chance de « vivre » cette histoire. Ajoutez à cela un perso secondaire qui occupe une bien trop grande partie du texte… J’ai décroché. Au point de rester de marbre lorsque le drame survient. Le titre, la couverture, tout en néons et en étoiles, vendaient du rêve, littéralement, mais j’ai gardé les pieds bien ancrés au sol. La matière était là (« Roman d’une passion fulgurante et incandescente, Les Amants météores explore la grande histoire d’amour d’une vie, la fragilité du temps qui passe et la soif de liberté qui nous étreint », avec un tel résumé, on est en droit de placer la barre haut), pourtant, mais elle s’est diluée dans une galerie de personnages pas attachants, dans des digressions lassantes. Un amour sans essence, sans flammes, sans étincelle, nulle part où vous brûler les doigts… Des promesses non tenues, un sentiment indésirable qui s’installe et demeure : la frustration
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