Alexandre Labruffre

Mou du genou, sans ambition, son quotidien est à mourir d’ennui. Heureusement que son ami Nietzland est la pour passer le temps, ou que les clients sont d’une cassossitude infini, ou que son boss est un gros con. Pour passer le temps, il regarde des films en boucle pour en extraire la quintessence du message, il rêvasse sur les clients, organise des expos sauvage (comprendre : mettre un poster sur les murs, que son supérieur lui ordonnera d’enlever), ou fait des stats (Le coca zero est la boisson la plus populaire de la station service).

Un roman humoristique et facile à lire, le premier roman d’Alexandre Labruffe m’a enchanté tant qu’elle met en valeur l’absurdité de notre quotidien. Le personnage principal, bien qu’un peu passif, est vraiment attachant, et la manière dont il réfléchit m’émerveille constamment (passage de la fuite avec une culotte dans la poche, publier un message dans Libé car un SDF lit forcement Libé, ou comment se débarrasser d’homards).

Un auteur à suivre sans aucun doute.

Un pompiste, dans une station-service qui reste ouverte jusqu'à pas d'heure dans la nuit. Afin de tromper l'ennui, derrière son comptoir, il lit, écrit, observe ses contemporains, joue aux dames, regarde des films, philosophe, organise des expositions sauvages de photographies et essaie de dénouer des mystères.

Dans son journal, il se permet d'écrire tout ce qu'il ne dit pas, mettant à l'écrit ses réflexions sur tout et rien et ses sentiments.

D'une plume fluide, légère et drôle, Alexandre Labruffe nous entraine dans le quotidien d'un personnage au nom plus qu'approprié (à vous le plaisir de le découvrir). J'ai dévoré d'une traite son livre rempli de références et le recommande à tous ceux qui cherchent une lecture rapide, sans prise de tête et intéressante avec ça!

L’auteur a beaucoup séjourné en Chine. Seulement cette fois, il travaille dans la ville où va démarrer ce qui nous pourrit la vie depuis le début de l’année 2020. Wuhan est l’agglomération la plus polluée de ce pays, coiffé d’un continuel nuage. La première page démarre quand sa collègue lui dit de regarder le ciel qu’il voit pour la première fois depuis son arrivée, c’est-à-dire dix jours. Cette ville lui donne la sensation d’être dans la science-fiction. Sous une écriture pleine d’humour, l’auteur nous met face à notre futur pas joli du tout. BK

c'est un récit fait par un pompiste sur sa vie au travail et ses relations. j'ai trouvé que c'était sans intérêt.