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Gabriel Matzneff (12 août 1936 à Neuilly-sur-Seine) est un écrivain français d'origine russe.
Gabriel Matzneff est issu d'une famille russe émigrée en France après la Révolution de 1917. Ses parents divorcent dans sa prime enfance, et ses premières années sont assez chaotiques, entre tensions familiales et seconde guerre mondiale.
Cependant, il évolue dès son plus jeune âge dans le milieu « raffiné et cultivé » des russes blancs de Paris, où religion et littérature nourrissent également les esprits. Il demeure pétri de cet esprit particulier, et y fait référence à de nombreuses reprises dans son œuvre, particulièrement dans ses trois premiers romans.
En 1954 il est à la Sorbonne, en Lettres Classiques. Il suit également des cours de russe aux Langues Orientales.
En 1957, il rencontre Henry de Montherlant, dont il demeure un fidèle et un intime, malgré des brouilles intermittentes, jusqu'au suicide de ce dernier en 1972.
Tout au long de sa carrière, Gabriel Matzneff a collaboré à de nombreux organes de presse, de couleurs politiques fort diverses : Combat, Aux Écoutes, Notre République, La Nation française, Pariscope, Les Nouvelles littéraires, Matulu, Le Nouvel Adam, Le Quotidien de Paris, Le Figaro, Le Monde, Impact Médecin, La Revue des Deux Mondes, Newmen, L'Idiot international, Le Choc du mois. On peut aujourd'hui le lire dans La Revue Littéraire, L'Indépendance, Éléments et La Presse littéraire.
Gabriel Matzneff a exposé dans plusieurs livres ses goûts pour les « jeunes personnes », garçons et filles mineurs mais pubères, qui ont à diverses occasions pu partager son lit. Déjà provocantes à l'époque de leur parution, à la fin des années 1970, ces confessions sont devenues scandaleuses dans les années qui ont suivi, durant lesquelles la question de la pédophilie est devenue une préoccupation très médiatisée. En 1982, il a été impliqué à tort dans l'affaire du Coral, ce qui provoqua son renvoi du journal Le Monde. En 1990, un face-à-face tendu l'oppose, sur le plateau de l'émission de télévision Apostrophes présentée par Bernard Pivot, à l'écrivaine québécoise Denise Bombardier. Cette dernière juge son ouvrage Mes amours décomposés à la limite de la pédophilie et le compare à ces « messieurs qui attirent des enfants avec des bonbons ». Gabriel Matzneff dira plus tard avoir été blessé par la polémique; il quitte à l'époque la vie publique, et se dira plus tard convaincu que Denise Bombardier n'avait pas lu son ouvrage. Lui-même récuse l'amalgame de l'amour des adolescents avec la pédophilie et déclare en 2002 : « Lorsque les gens parlent de " pédophilie ", ils mettent dans le même sac le salaud qui viole un enfant de huit ans et celui qui vit une belle histoire d’amour avec une adolescente ou un adolescent de quinze ans. Pour ma part, je méprise les salauds qui abusent des enfants et je suis partisan de la plus grande sévérité à leur égard. Mais les gens confondent tout. Pour eux, le mot " enfance " est un mot générique qui désigne aussi bien un bambin de trois ans à la crèche qu’un élève de première au lycée. Les gens ont de la bouillie dans la tête. S’ils n’avaient pas de la bouillie dans la tête ils ne confondraient pas des petits enfants qui ne sont pas maîtres de leurs décisions, qui peuvent être abusés et violés, avec des adolescents de l’un et l’autre sexe qui ont le droit de découvrir le plaisir, l’amour, la passion. ».
Biographie
Gabriel Matzneff (12 août 1936 à Neuilly-sur-Seine) est un écrivain français d'origine russe.
Gabriel Matzneff est issu d'une famille russe émigrée en France après la Révolution de 1917. Ses parents divorcent dans sa prime enfance, et ses premières années sont assez chaotiques, entre tensions familiales et seconde guerre mondiale.
Cependant, il évolue dès son plus jeune âge dans le milieu « raffiné et cultivé » des russes blancs de Paris, où religion et littérature nourrissent également les esprits. Il demeure pétri de cet esprit particulier, et y fait référence à de nombreuses reprises dans son œuvre, particulièrement dans ses trois premiers romans.
En 1954 il est à la Sorbonne, en Lettres Classiques. Il suit également des cours de russe aux Langues Orientales.
En 1957, il rencontre Henry de Montherlant, dont il demeure un fidèle et un intime, malgré des brouilles intermittentes, jusqu'au suicide de ce dernier en 1972.
Tout au long de sa carrière, Gabriel Matzneff a collaboré à de nombreux organes de presse, de couleurs politiques fort diverses : Combat, Aux Écoutes, Notre République, La Nation française, Pariscope, Les Nouvelles littéraires, Matulu, Le Nouvel Adam, Le Quotidien de Paris, Le Figaro, Le Monde, Impact Médecin, La Revue des Deux Mondes, Newmen, L'Idiot international, Le Choc du mois. On peut aujourd'hui le lire dans La Revue Littéraire, L'Indépendance, Éléments et La Presse littéraire.
Gabriel Matzneff a exposé dans plusieurs livres ses goûts pour les « jeunes personnes », garçons et filles mineurs mais pubères, qui ont à diverses occasions pu partager son lit. Déjà provocantes à l'époque de leur parution, à la fin des années 1970, ces confessions sont devenues scandaleuses dans les années qui ont suivi, durant lesquelles la question de la pédophilie est devenue une préoccupation très médiatisée. En 1982, il a été impliqué à tort dans l'affaire du Coral, ce qui provoqua son renvoi du journal Le Monde. En 1990, un face-à-face tendu l'oppose, sur le plateau de l'émission de télévision Apostrophes présentée par Bernard Pivot, à l'écrivaine québécoise Denise Bombardier. Cette dernière juge son ouvrage Mes amours décomposés à la limite de la pédophilie et le compare à ces « messieurs qui attirent des enfants avec des bonbons ». Gabriel Matzneff dira plus tard avoir été blessé par la polémique; il quitte à l'époque la vie publique, et se dira plus tard convaincu que Denise Bombardier n'avait pas lu son ouvrage. Lui-même récuse l'amalgame de l'amour des adolescents avec la pédophilie et déclare en 2002 : « Lorsque les gens parlent de " pédophilie ", ils mettent dans le même sac le salaud qui viole un enfant de huit ans et celui qui vit une belle histoire d’amour avec une adolescente ou un adolescent de quinze ans. Pour ma part, je méprise les salauds qui abusent des enfants et je suis partisan de la plus grande sévérité à leur égard. Mais les gens confondent tout. Pour eux, le mot " enfance " est un mot générique qui désigne aussi bien un bambin de trois ans à la crèche qu’un élève de première au lycée. Les gens ont de la bouillie dans la tête. S’ils n’avaient pas de la bouillie dans la tête ils ne confondraient pas des petits enfants qui ne sont pas maîtres de leurs décisions, qui peuvent être abusés et violés, avec des adolescents de l’un et l’autre sexe qui ont le droit de découvrir le plaisir, l’amour, la passion. ».
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