Descrip­tions

Quatrième de couverture Collection Dargaud 16/22 de 1980

Le nom de jean-Claude Forest sur un album de B.D. a toujours exercé une fascination certaine sur le lecteur, car Forest, associé à son héroïne Barbarlella, c'est le signe certain d'une atmosphère incroyable, d'une évocation de mondes extraordinaires, de héros attachant, sans parler de l'héroïne elle-même trop connue, trop rechercher, trop prometteuse pour qu'il soit utile de la mentionner plus longuement. C'est, on le sait bien, le signe d'une atmosphère proprement surréaliste, agrémenter d'un vocabulaire déconcertant fait de nom, de verbes ,d'adjectif aux consonnances* étranges, de mots aux associations surprenantes. c'et* ce que nous retrouvons ici, dans un univers parallèle, sur un thème qui paraît terre à terre au premier abord, mais dont l'enjeu est fabuleux, car transporté dans une autre dimension et à une autre échelle que les notres.

dans ce monde en proie à ses conflit interieurs, à ses problèmes, va intervenir Barbarella avec ses réactions si personnelles, si inattendues- ou plutôt bien attendues du lecteur- Moins "aventurière" peut-être que dans ses précédentes aventures, mais paraissant plus fragile, plus féminine peut-être, elle est parfois plus émouvante, tout en ne perdant rien de son irrésistible volonté, ni de ses charmes dans ce monde inquiétant de 2977.

c'est une aventure dans laquelle Jean-Claude Forest laisse galoper librement son imagination, ses fatasme peut-être, et cela pour le plus grand bien du lecteur. aussi embarquons-nous vite avec Barbarella et Browningwell-alias Forest- dans cette croisière pour ailleurs.