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Chaque jour, je me couche bien fatiguée, mais je me lève heureuse sans flemme, parce que je vais donner du bonheur ou du bien-être. Je ne vois rien de plus intéressant, rien de plus utile non plus. Maintenir les autres gais fait partie de mon travail. Ils sont encore dans la vie, la nôtre, familiale et joyeuse. Le triste de la vieillesse, c'est la solitude. Chez moi, les accueillis ne sont jamais vieux.
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Aujourd'hui, je vie en legging-petit pull dans ma maison, je fais ce que je veux quand je veux, mon ménage, mes repas et mes lessives, peu importe le nombre, je suis mon propre patron. A part deux moment de la journée un peu plus intenses, le lever et le coucher, je n'ai pas d'impératifs. Parfois, je me dis : je suis payée à vivre. J'ai la plus belle vie que j'ai jamais eue, avec des personnes à qui j'essaie d'en donner autant.
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Nous les accueillants familiaux, on n'a pas du tout eu les problèmes de décès qu'il y a eu dans les EHPAD, ni en série, ni de décès isolé, tout simplement parce que c'est une famille.
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Elle m'a demandé aussi si j'étais prête à voir la personne se trouver malheureuse chez moi et demander à changer d'accueillant , à moins que ce ne soit moi qui m'entende pas avec elle, ça pouvait arriver, ils insistaient là-dessus. Ce n'est pas une prise, on doit vivre ensemble en famille par choix et par plaisir, c'est la différence avec la famille biologique.
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Je me sentais libre, c'étais la révélation. Le matin, je sautais dans ma voiture dans la campagne ensoleillée et je partais faire les levers, "Bonjour Madame, bonjour Monsieur, alors bien dormi ? On a beau soleil aujourd'hui , hein ? " C'était gai. On bavardait, je sentais que ça leur faisait un rayon de soleil en plus.
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