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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-28T20:17:56+02:00

 Ainsi, M. Grant, vous désirez travailler en Union Soviétique ? Cette question lui était posée une demi-heure plus tard, et le colonel MGB commençait à en avoir assez de cette conversation. Il estimait avoir tiré de ce soldat britannique plutôt déplaisant tous les renseignements militaires qui pouvaient présenter de l’intérêt. Quelques phrases aimables, en contrepartie du riche butin de secrets contenu dans les sacs à dépêches, et cet homme pourrait redescendre dans son cachot, en attendant le moment d’être embarqué pour Vorkuta ou pour quelque autre camp de travail

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-28T20:17:45+02:00

Il disait qu’il s’entraînait à bicyclette, pour se maintenir en forme, en vue de ses combats de boxe, et cette histoire reçut toujours confirmation, car il était la gloire du village, en tant que challenger pour le titre de champion mi-lourd d’Irlande du Nord. Une fois encore, son instinct le sauva avant qu’il ne fût trop tard. Il quitta Aughmacloy pour Belfast, et là, se mit entre les mains d’un manager de boxe en déconfiture, qui se proposa de faire de lui un professionnel. Dans cette salle minable, la discipline était stricte ; une sorte de prison. Quand le sang se remit à bouillir dans les veines de Grant, il n’eut devant lui d’autre possibilité que de tuer à moitié un de ses entraîneurs. On dut à deux reprises le séparer de son adversaire, et il n’échappa à la disqualification définitive qu’en remportant le titre de champion

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-28T20:17:37+02:00

Il y avait si peu de monde dehors la nuit qu’il ne tarda pas à prendre la route de meilleure heure, allant tantôt dans une direction, tantôt dans une autre, de manière à parvenir dans des villages éloignés à la nuit tombante, à l’heure où des paysans isolés rentrent des champs et où les jeunes filles s’en vont à leurs rendez-vous. La première fois qu’il rencontra une jeune fille, au hasard d’une route, il n’eut même pas la pensée de lui faire rien d’autre que de la tuer. Il avait entendu parler des choses de l’amour, mais elles restaient pour lui tout à fait incompréhensibles. C’était ce geste merveilleux, de donner la mort – ce geste seul – qui lui faisait éprouver un « soulagement »

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-28T20:17:31+02:00

C’est vers cette époque qu’il commença à éprouver en lui-même l’impression qu’une force étrange le contraignait à agir, et cela se manifestait seulement à l’époque de la pleine lune. La première fois qu’il éprouva ces « sensations » (c’était le nom qu’il donnait à ces impulsions irrésistibles, quand il y pensait), c’était au cours de sa seizième année, en octobre ; il sortit pour aller étrangler un chat. Après cela, il se sentit « soulagé » pendant tout un mois. En novembre, ce fut un grand chien de berger ; et, à la Noël, il égorgea à minuit une vache dans l’étable d’un voisin.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-28T20:17:23+02:00

Donovan Grant était le fruit de l’union, à minuit, d’un Allemand, hercule de foire, et d’une fille de salle, née en Irlande du Sud. Cette union, qui dura un quart d’heure, fut consommée sur l’herbe humide, derrière le chapiteau d’un cirque, planté dans un faubourg de Belfast. Après quoi, l’homme donna à la femme une demi-couronne ; et la femme, satisfaite, regagna son lit, dans la cuisine d’un café, près de la gare.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-28T20:17:15+02:00

Il finit par trouver son « uniforme », l’imperméable brunâtre et la casquette de tissu noir des fonctionnaires soviétiques, endossa l’un et coiffa l’autre, prit sa valise, sortit et, écartant brutalement de l’épaule l’un des gardes, grimpa à côté du chauffeur en civil. Les deux hommes s’assirent, sans mot dire, à l’arrière, mais le regardèrent d’un œil dur. Le chauffeur lâcha la pédale d’embrayage et l’auto, déjà en prise, prit rapidement de la vitesse sur la route poussiéreuse. La villa se trouvait sur la côte sud-est de la Crimée, à une distance à peu près égale de Féodosie et de Yalta. C’était l’une des nombreuses « datchas » de villégiature pour fonctionnaires, échelonnées sur le rivage montagneux qui constitue la partie la plus recherchée de la Riviera russe. Red Grant savait qu’il jouissait d’un immense privilège, était logé là plutôt que dans un pavillon lugubre de la banlieue de Moscou. Tandis que la voiture, grimpant une côte, s’enfonçait dans la montagne, Grant se disait qu’il était aussi bien traité qu’on pût l’être dans ce pays, encore que l’intérêt qui était porté à son confort eût un caractère ambigu

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-28T20:17:02+02:00

La pièce était vide, meublée seulement d’un lit de fer, d’où pendaient des draps froissés, d’une chaise cannée, d’une commode de bois blanc et d’une table de toilette très ordinaire, avec une cuvette de fer blanc. Le sol était jonché de magazines anglais et américains. Sous la fenêtre, contre le mur, étaient empilés des romans populaires et des romans d’épouvante, volumes cartonnés, aux couvertures criardes. Grant prit sous le lit une valise de fibre toute cabossée. Il y empila des vêtements très simples, mais convenables, bien repassés, qu’il choisit dans la commode. Puis il se lava rapidement à l’eau froide, avec l’inévitable savon à la rose, et se sécha à l’aide d’un des draps du lit. On entendit au-dehors le bruit d’une voiture. Grant endossa en toute hâte des vêtements aussi inélégants et impersonnels que ceux de la valise, attacha son bracelet-montre, empocha ses objets personnels, saisit la valise et descendit l’escalier

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-28T20:16:56+02:00

 Est-ce qu’ils ont donné une idée du genre de travail ? Grant parlait parfaitement le russe, mais avec un fort accent. On l’aurait cru originaire de l’une des provinces baltes. Il parlait d’une voix perchée et monotone, comme s’il avait lu à haute voix une page d’un livre ennuyeux. — Non. Simplement, on m’a dit qu’on a besoin de vous à Moscou. L’avion est parti, il sera ici dans une heure environ. Une demi-heure pour refaire le plein, et ensuite trois ou quatre heures de vol, selon que vous ferez ou non escale à Kharkov. Vous serez à Moscou vers minuit. Vous feriez bien de préparer vos bagages. Je vais commander la voiture

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-28T20:16:48+02:00

Bien que le fait fût de nature à expliquer sa répulsion instinctive, mieux valait, pour la paix de son esprit, qu’elle ne sût pas qui était l’homme qu’elle venait de masser. Le vrai nom de cet homme était Donovan Grant, dit « Red » Grant. Mais, depuis dix ans, il était devenu Krassno Granitsky, avec le pseudonyme de « Granit ». Il était le Chef Exécuteur de SMERSH, la section « meurtres » du MGB, et il était en train de recevoir ses instructions, par ligne directe avec Moscou

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-28T20:16:31+02:00

Au sujet de cet homme, la jeune femme ne s’était jamais permis aucune question, à l’hôpital ou en ville. Quand elle avait été envoyée dans cette maison pour la première fois, l’un des domestiques l’avait prévenue : si elle parlait de ce qu’elle allait voir on la mettrait en prison. Quand elle était rentrée à l’hôpital, le directeur, qui avait paru jusque-là ignorer son existence, l’avait fait venir pour lui dire la même chose : elle irait en prison. Les doigts solides de la jeune femme s’enfonçaient avec vigueur dans l’épaisseur du grand deltoïde, à la pointe de l’épaule. Depuis le début, elle savait que cette affaire touchait à la Sécurité de l’Etat. Peut-être était-ce ce qui la révoltait dans ce beau corps ? Peut-être était-ce simplement la crainte qu’inspirait à la masseuse l’organisation qui tenait ce corps en son pouvoir. Elle ferma les yeux, à la pensée de ce qu’il pouvait bien être et de ce qu’il pourrait ordonner qu’on lui fît à elle. Elle les rouvrit vivement : peut-être avait-il remarqué… Mais les yeux vides restaient fixés sur le ciel. Alors elle saisit le flacon d’huile pour masser le visage. Les pouces de la jeune femme avaient à peine exercé un début de pression dans les orbites aux yeux clos que le téléphone se mit à sonner dans la maison.

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