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Extrait ajouté par Kimietsespages 2022-08-27T10:38:48+02:00

« Puis, vous savez ce qu’on dit, plus ils sont beaux, plus ce sont des salauds. »

.

« - Pourquoi le silence vous angoisse-t-il à ce point ? demandai-je, curieux. [...] - J’ai lu quelque part que les personnes silencieuses avaient les esprits les plus tourmentés. »

.

« - Cessez de me fixer de la sorte, grondé-je à voix basse. [...] - Comment ? demande-t-elle d’une voix faible, à peine audible. [...] - Comme si c’était possible. »

.

« J’essaye de me raisonner, mais c’est peine perdue. Je n’ai pas juste envie d’elle, j’en ai besoin. Et si je ne la possède pas, au moins une fois, je vais devenir fou ou crever d’abstinence. »

.

« Quel mec sain d’esprit s’amuse à sauter une nana pour finalement la rejeter et l’empêcher de s'épanouir auprès d’un autre, et ce, tout en continuant à fantasmer sur elle. »

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Extrait ajouté par Jessica-142 2021-10-01T00:51:26+02:00

Depuis la porte de mon bureau, laissée délibérément ouverte, je l’aperçois courir, provoquant un bruit insupportable avec ses talons aiguilles qui claquent le béton. Tout l’étage se retourne sur son passage, la bouche grande ouverte. Je me rembrunis, incapable de détourner mon attention de sa silhouette. Son chignon strict est en ruines, ses joues sont roses et sa tenue, inappropriée pour venir bosser.

Bon sang, rappelez-moi, pourquoi j’ai offert ce stage à cette fille ?

– Bonjour ! s’écrie-t-elle en déboulant dans mon bureau sans frapper.

Mes yeux la reluquent, ahuris. Perchée sur douze centimètres, sa robe chemise de couleur blanche est vraiment trop courte. Le décolleté, lui, est plutôt discret mais suffisamment éloquent pour que je sois tenté de le lorgner plus longtemps que la bienséance ne le permet. Elle est carrément bandante, et ça risque de distraire mes employés – moi y compris.

– Waouh, désolée, c’était la course ! J’ai loupé ma première alarme et ma coloc ne m’a pas réveillée...

Elle marque une pause pour reprendre sa respiration

– Qu’est-ce qu’il fait chaud, la clim doit être tombée en pann...

– Mademoiselle Castel, faites demi-tour et recommencez, aboyé-je, la coupant dans son monologue.

Ses yeux bleus fascinants plongent dans les miens, perdus.

– Pardon ?

– Je ne vous ai pas entendue frapper avant d’entrer, fais-je en désignant mon oreille de l’index.

– La porte était ouverte, j’ai supposé...

Savourant coupablement la colère et la honte colorer ses pommettes, je la coupe derechef :

– Ne supposez plus, dans ce cas, il est clair que ça ne vous réussit pas.

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