Commentaires

J’ai beaucoup aimé l’histoire et le personnage principal, son caractère, ses envie, sa façon de vivre. Dans ce livre, on se retrouve avec des humaines élémentaires, des vampires, loup garous, fantômes et même des elfes. Cela dit, l’histoire n’est pas comme les autres et chaque particularité est amené de façon intelligente, chacun ayant ses habitudes et ses raisons d’être alliés avec tel ou tel clan.

Au fil de ma lecture, j’ai ressenti beaucoup de dégoût (pas parce que les scènes étaient dégueu, mais plutôt du dégoût face à l’attitude de certains personnages), et beaucoup de colère aussi. Je trouve qu’on s’identifie assez facilement à Isilda et on se plonge rapidement dans les situations auxquelles elle se retrouve confrontée.

Quand je lisais certains passages du livre, je me demandais ce qu’ils faisaient là parce que pour moi, ça ne semblait pas intéressant. Cela dit, chaque moment est important, chaque moment nous apprend quelque chose. Dans le livre, il n’y a jamais de temps mort, jamais de chapitre plus “lent” que d’autres. Tu es toujours emmené avec l’auteure dans l’histoire.

https://surlesailesdunlivre.forumactif.com/t2545-brumes-a-mer-tome-1-de-valerie-hoinard#22102

Je suis très heureuse d’avoir fini mon année 2021 avec un coup de cœur.

Car oui ce tome 1 je l’ai littéralement dévoré.

En tant que fan de fantasy il y a bien longtemps que je n’avais lu une si fascinante histoire.

Le roman se déroule à Newytown, une ville que les humains "élémentaires" ne peuvent quitter.

Mais késako ça des "élémentaires" ? me diras-tu.

Je t’explique brièvement:

Il s’agit d’humains métamorphes, qui se transforment en aigles, lions, tritons, pythons etc... selon le clan auquel ils appartiennent.

Voilà maintenant tu sais ce qu’est un "élémentaire".

Isilda est l’héroïne principale de ce premier volet.

Elle est une "élémentaire" qui se transforme en faucon.

Quel courage et quel tempérament possède cette jeune fille.

Héritière du clan des Alcores son destin est tout tracé.

Elle devra épouser Simon, l’héritier des Fuméens.

Oui mais voilà Isilda n’est absolument pas d’accord, elle tient à décider elle même de son avenir et surtout qui son cœur choisira d’aimer.

Il faut préciser que ce Simon est également un sale type.

Il est arrogant et prétentieux.

Dès le départ je ne l’ai pas "senti" ce garçon.

Bref tu as compris que lui n’a absolument pas la cote avec moi.

L’ennuie c’est que les deux clans formés par les Fuméens-Alcores d’un côté et Hiféens -Tersores de l’autre se vouent une haine féroce.

Ils sont en guerre.

La pauvre Isilda va donc se retrouver malgré elle entraînée dans cette guérilla.

Elle devra faire des choix.

Écoutera t-elle la raison ou son cœur?

Tu l’as compris, ce roman ne te laisse aucun moment de répit.

Une fois bien assimilé les noms des clans et des personnages ( ce qui je l’admets a été pour moi un peu ardu. Attentio ça n’a rien à voir avec l’écriture du roman, j’ai tout bonnement beaucoup de mal à mémoriser les noms) je me suis plongée à cœur perdu dans l’histoire.

Les aventures de ces " élémentaires" sont captivantes.

L’histoire est rythmée, du suspens, du rebondissement, tout ici est réuni pour que ce roman soit pour moi un coup de cœur.

Je n’ai plus qu’une seule chose à dire.

À QUAND LA SUITE ?

C’est un ouvrage que j’ai souvent vu passé et j’avais hâte de me plonger dans cet univers. On fait la connaissance d’Isilda qui va raconter ce qui s’est passé. Un prologue assez mystérieux amène les éléments de l’univers, la magie, la fantasy avec un elfe, et on entre dans le vif du sujet dès le chapitre 1.

Une transformation et un raccord entre la couverture et le texte. Chose importante : pas d’assommage avec un catalogue de noms dès le départ ou de longs historiques hors contexte ! Tout est dosé. C’est le principal problème d’habitude des primoromans dans ce genre, et là c’est fluide. Tout arrive quand il le faut, sans nous assommer.

Côté univers, il est très riche, sans être assommant. On évoque des créatures plus ou moins connues, comme les elfes, les vampires, les loups-garous, des clans dont les noms interpellent et renseignent, Fuméens, Tersors, Hiféins… Je fais exprès de ne pas tout dire. Si vous appréciez les animaux, les transformations, les métamorphoses en plus des entraînements et des boules d’énergies, vous serez ravis ! Hiérarchie, conseils, cérémonie, et Estria bien sûr. Une chose manque : une CARTE ! Je need une carte de la ville.

Côté personnages, je n’ai pas eu beaucoup de mal à cerner la protagoniste et sa famille, un peu plus sur Simon et Roxanne. Surtout vers la fin, Roxy m’agace pas mal. Sonia est mystérieuse, fait le lien aussi entre les clans… pour son propre compte ou autre ? Ça grouille pas mal et pourtant, les persos et le background d’Isy sont maîtrisés. J’ai plus de mal avec sa mère, finalement très en retrait (ok les femmes sont en retrait tout le temps, mais on devrait leur « conseiller » de se bouger un peu). Arnault est peut-être un peu trop lisse au début. Dans l’ensemble, ils servent l’intrigue et l’histoire à juste titre ou plutôt à juste sang. Comprendra qui lira.

Côté histoire, pas de souci on est bien dans de la Dark Urban Fantasy. On commence doucement, on fait la connaissance d’Isy, quelques éléments de l’univers et on essaye d’éviter de massacrer les ennemis. Puis l’histoire prend une tournure sombre. Isy est promise à quelqu’un, il ne peut en être autrement. Pour quelles raisons ? Elles seront expliquées en deux temps, d’un côté chez les M, de l’autre avec S vers la fin.

J’ai aimé la fluidité, les personnages sauf deux, l’histoire, l’univers aaah et l’entraînement ! Surtout le fait qu’il ne concerne pas « que » la protagoniste. Tout comme l’évolution des relations, les questionnements et réflexions. Les descriptions sont aussi bien menées et y a des animaux !

J’ai moins aimé, certaines répétitions, ou d’événements qu’on a déjà compris. Pas la peine d’insister, hop on passe au suivant. Les « ça » et « on » impersonnels.

Un dernier mot ? « Sacrifier ».

La suite sur ma page :

https://www.facebook.com/maritzajaillet/posts/4931154383608899

A travers une histoire mêlant des êtres surnaturels, vampires, élémentaires et loups-garou pour le moment, on touche du doigt des vrais écueils de notre société. La pression familiale ressort dans le tout premier repas de l'héroïne avec ses proches, quand se conformer au cadre imposé par le père et renforcé par une mère dévouée à sa cause est moins gênant que de rabaisser le petit frère qui accuse des lacunes, alors que celui-ci vit un enfer à l'école à cause de ça. On enchaîne sur le harcèlement scolaire puis un modèle social presque féodal, où les femmes sont obligées de se plier aux exigences de leur caste, réduite à leur seul nom et leur rôle futur de mère. Ce livre démarre avec une jeune femme qui va être obligée par les circonstances à mettre en balance l'image qu'elle se fait de son devoir avec ses propres aspirations.

Certes elle peut énerver parce qu'elle répond à la situation dans un premier temps avec les outils qu'on lui a inculqués, un dogme dont on l'a abrutie dès l'enfance, au cœur même du foyer où elle a grandi, et auquel tous les gens auxquels elle tient se sont adaptés. Et en ça l'autrice traite son sujet avec talent. Il y a un électrochoc douloureux, une étape qui marque un tournant. Dès lors l'évolution progressive de la mentalité d'Isilda, sous nos yeux, puisqu'elle nous conte son parcours, de bon petit soldat dédié à la cause et à son papa à une jeune femme que le poids du devoir et des traditions ne peut conduire qu'à une seule chose, la transgression. Pour bien suivre cette mutation, et le chambardement qui va forcément suivre, une trilogie n'est pas de trop. Clairement Valérie a une idée bien précise de ce qu'elle veut nous transmettre. Et je suis totalement convaincu de sa capacité à y parvenir.

Je retire une étoile par rapport à des nombreuses approximations au démarrage qui n'entachent plus le livre à partir du second quart du récit. Sinon les thèmes chers à l'autrice sont très bien traités, et promettent une progression croissante du personnage principal. Les personnages secondaires sont bien croqués aussi, il y a de l'humour et les scènes de bataille sont haletants. Joli travail déjà ;)

L'histoire débute assez calmement, l'auteur pose ses personnages tout en incluant les élémentaires parmi les humains que nous sommes. L'écriture est propre, elle monte en puissance tout comme l'histoire qui, déjà, nous promet une succession de rebondissements bien menés. L'héroïne, Isilda, tient la route et toutes ses promesses, comme il se doit. Les évènements commencent à prendre vie et s'emballent à souhait. L'écriture est limpide, elle promet de beaux paragraphes à découvrir avec envie. La vie des élémentaires et des créatures sont génialement développées. C'est génial. Notre écrivaine tient largement sa promesse par ce premier volume qui en annonce deux autres à venir du même acabit, voire bien au-dessus. Bravo et merci pour ce premier volume. Vivement l'an prochain pour se régaler du second. Je vous invite à acheter la version papier et, à vos marques...Lisez.

Pour être tout à fait honnête, la première partie de ce roman m'a laissée assez perplexe. La narration se fait du point de vue de l'héroïne à laquelle j'ai eu énormément de mal à accrocher d'un premier abord. Elle m'a surtout donné l'impression d'être une fille passive, sans grande force de caractère. Beaucoup de parole mais très peu d'action. Également beaucoup de contradictions dans ses réflexions et des réactions qui m'ont parues totalement disproportionnées par rapport à ce qui les à provoquées. C'est assez déstabilisant. Il y a beaucoup de longueurs dans le récit qui, je pense, auraient pu être évitées.

Cependant, une fois la moitié du roman passé, tout s'accélère. L'auteure met un coup de boost à l'intrigue et les événements se bousculent. On se retrouve à avoir un besoin urgent de connaître le fin mot de l'histoire. Isilda va-t-elle assumer sa rébellion et aller au bout de ses choix ? Si la première partie du roman a été longue à lire, j'ai dévoré la 2ème en un rien de temps ! Je dois dire que L'arrivée d'Eryk n'y est pas pour rien 🤭 J'ai tout de suite adoré ce personnage, j'espère en découvrir plus sur lui dans le prochain tome car il reste assez mystérieux. De même que Sonia, l'elfe qui va venir en aide à Isy. Je ne peux m'empêcher de me poser des questions à son sujet. Est-elle réellement là pour aider Isilda ? Ou a-t-elle un tout autre objectif ? C'est tellement frustrant !

De plus, j'ai aimé l'univers mis en place par l'auteure. Le choix de mélanger les créatures et les élémentaires aux humains sans que ceux-ci ne soient au courant de leur existence est très intéressant. J'ai aimé le côté infiltration à des postes stratégiques dans le monde humain afin de couvrir la guerre qui se joue entre les différents clans des élémentaires. C'est bien joué !

Bref, en résumé, malgré un début assez mitigé, j'ai passé un très bon moment de lecture ! Encore un grand merci à toi Valérie de m'avoir permis de découvrir ton univers. A quand le tome 2 ?? 😊

L’envol du faucon est le premier tome de la trilogie Brumes à mer, une trilogie de fantasy urbaine crée par Valérie Hoinard. Il raconte la vie d’Isilda, un guerrière fille du chef du clan des alcores, un groupe d’humain maîtrisant la magie élémentaire de l’air et capable de se métamorphoser. L’animal d’Isilda est le faucon pèlerin, à l’origine du nom du livre.

* L’histoire

Depuis mille ans, les quatre clans d’humains élémentaires, vivant dans la métropole de Newytown, se font la guerre. Isilda, fille du chef du clan des Alcores, est une jeune femme sans histoire. Elle vit chez ses parents en compagnie de ses deux frères. Étudiante le jour, guerrière le reste du temps. Elle est amie de Simon et deux Roxane Brasier, les enfants du chef du clan allié des Fuméens. Un jour, une elfe, censée œuvrer pour le camp ennemi lui révèle que les deux autres clans ont trouvé le moyen d’investir leur base et de les éliminer. Elle apprend aussi à cette occasion qu’elle est promise en mariage à Simon, ce qu’elle ne veut pas. Devant le manque d’empathie de sa famille et la brutalité de Simon, elle va tout faire pour échapper à ce destin.

* Le monde

L’histoire se déroule à Newytown, une métropole anglaise située au bord de la mer. Bien que la majorité de la ville soit constituée d’humains normaux, elle abrite aussi une population d’humains élémentaires (capable de maîtriser la magie des éléments), et aussi des créatures telles que les vampires, les fantômes ou les loups-garous. Les clans sont les Alcores (l’air), les Fuméens (le feu), les Hilféens (l’eau) et les Tersors (la terre).

* Mon avis.

On peut lire cette histoire au premier degré. C’est un roman de fantasy urbaine qui décrit un épisode de la guerre qui oppose les clans élémentaires. Et à ce titre, l’action est bien menée. L’autrice décrit les lieux, les habitudes, l’entraînement des guerrières, mais aussi la façon dont les clans se fondent dans la population d’humains normaux. Le roman regorge à ce sujet d’excellentes trouvailles, comme les expéditions contre la banque du sang par leurs alliés pour nourrir les vampires. La comparaison du sang au vin, qui comme ce dernier présenterait des grands crus et d’autres saveurs plus communes, est d’ailleurs une sacré trouvaille. Le monde mis en scène est d’ailleurs différent de ce qu’on trouve dans les autres romans du genre. Les humains élémentaires et les créatures sont parfaitement intégrées à la civilisation humaine. Les fantômes par exemple, possèdent des smartphones et maîtrisent l’usage d’Internet. Et là où la plupart des auteurs aurait fait du père d’Isilda un bibliothécaire ou un commerçant spécialisé en ésotérisme en référence à sa maîtrise de la magie, Valérie Hoinard a choisi de lui faire exercer le métier de dirigeant d’une entreprise de fabrication de moteur.

Toutefois, ce roman va bien au-delà de la simple action. Le thème récurrent dans l’histoire est le consentement. à aucun moment, on ne demande son avis à Isilda. On décide pour elle. Elle n’a aucune possibilité de choisir son avenir. Elle s’unira avec celui que l’on désignera, elle fera ce qu’on lui dit de faire. Si on lui ordonne d’abandonner ce qui donne du sens à sa vie, elle n’aura pas d’autre choix qu’obéir. Pas plus que son partenaire d’un soir lui demande si elle est d’accord pour faire l’amour. Il le fait, qu’elle soit choquée après ne le préoccupe pas. Roxane son amie est dans le même cas, mais elle semble s’en accommoder, contrairement à Isilda.

Tout ceci n’est qu’un aspect beaucoup plus large : la misogynie profonde du monde des clans. Les chefs de clan sont toujours des hommes. Les héritiers ont tous les droits alors que les héritières ne sont rien, rien d’autre que les mères des futures héritiers.

Cette histoire est aussi la prise de conscience d’Isilda. Au début, quand elle est suffisamment jeune, qu’elle peut encore faire ce qu’elle veut, la vie est belle. Puis au fur et à mesure que le temps passe, elle découvre exactement ce qu’est son clan, tout ce qu’il est prêt à accomplir pour l’obliger à obéir. Toutes les horreurs qui se cachent derrière. Elle comprend qui sont réellement ses amis et sur qui elle peut compter. Et ceci jusqu’au point ou la situation devient intolérable.

Nous avons donc là un roman riche qui tout en offrant de l’action, soulève des problèmes dont certains sont très actuels.