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Peut-être que tu m'as empalé si fort contre ces étagères qu'une partie des connaissances qu'elles contenaient s'est insinuée en moi aussi.

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— Je ne sais pas… ce que tu attends de moi, dit-il en se frottant la nuque, avant de la laisser retomber sur le côté. Qu’estce que tu veux ? Tant de choses. Mais la plus importante c’est… de ne pas te perdre.

— Que tu me pardonnes, murmuré-je. Ce n’est pas grave si ce n’est pas aujourd’hui, demain, la semaine prochaine ou dans un mois. Mais je veux ton pardon, quel que soit le temps qu’il faudra pour l’obtenir. Cédant à mon envie de le toucher, je m’approche de lui. — Frappe-moi. Fais-moi mal. Prends ta revanche. Venge-toi. Je me fiche de ce que tu fais et de comment tu le fais, mais s’il te plaît, fais quelque chose. Ça vaudra toujours mieux que ça.

Ma gorge est à vif, comme déchirée par des éclats de verre, alors que je répète les mots qu’il a prononcés le jour où il a chamboulé tout mon monde.

— Résiste-moi, bébé. C’est tout ce que je veux.

Il ferme les yeux, et seule l’angoisse marque ses traits, tandis qu’il pose son front contre le mien.

— Tu crois vraiment que c’est ce que je veux ?

Au ton de sa voix, je peux dire que non. Et je ne l’en blâme pas. Mais je veux qu’il se batte contre moi. Qu’il se batte avec moi. Parce que s’il le fait, il y a encore une chance d’arranger les choses. Une chance pour que je n’aie pas tout foutu en l’air pour toujours. Pour qu’il sache que nous valons toujours la peine de nous battre. Parce que je pense que c’est le cas. Et j’espère que lui aussi. Ce n’est que lorsqu’il rouvre les yeux.

La mâchoire de Quinn se crispe, ses yeux bleus brillant derrière ses lunettes. Je le connais assez bien pour savoir qu’il se retient de me dire quelque chose. Il le garde pour lui alors que je vendrais mon âme pour l’entendre. Car j’en ai besoin. Même si c’est de la rage ou de la haine. Même s’il me dit de m’en aller et de ne jamais revenir. N’importe quoi serait préférable au silence. Au moins, de cette façon, je saurais que j’ai irrémédiablement détruit ce que nous avions. Mais je n’obtiens… rien. Alors, plutôt que de continuer mener une bataille perdue d’avance, je m’en vais, laissant dans mon sillage de minuscules morceaux de mon cœur, alors qu’il ne fait rien pour m’arrêter.

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— Les superstitions sont à peu près la seule chose que je prends autant au sérieux que le hockey. Et c’est peut-être ma dernière saison. Je veux juste dominer le jeu.

Ou qu’il me domine lui, si c’est ce qu’il préfère.

Il me jette un regard mesuré, puis laisse échapper un petit rire d’incrédulité.

— Tu dois comprendre que c’est la chose la plus folle que j’aie jamais entendue. Surtout quand on se déteste, dit-il en nous pointant du doigt.

C’est un euphémisme.

— Je ne dirais pas qu’on se « déteste », répliqué-je en pesant mes mots. Plutôt qu’on ressent une sévère antipathie l’un pour l’autre.

— Parce que c’est tellement mieux, murmure-t-il en me relâchant et en croisant les bras.

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Mais le problème quand on aime ce que l'on déteste, c'est que ça nous détruit de le blesser en retour.

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Le laisser à bout de souffle, comme il le fait avec moi.

Constamment, et à chaque fois.

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Sauf que, d'après la façon dont il le dit, il y a une chose qu'il voulait. Désespérément, semble-t-il.

Etre aimé.

Et ça me brise le cœur.

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Je meurs d'envie de l'embrasser.

Et c'est suffisant.

- Et merde, râlé-je.

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“Who’d suck dick better than someone who has one?” He scoffs. “Plenty of people, I’m sure. I could do it easily.” I chuckle, because really? That’s how far he wants to take this? Saying he—a straight guy—could suck dick better than someone like me, who’s been doing it for years? It makes absolutely no sense. Which is why the words, “I’ll believe it when I see it,” slip out of my mouth before I can stop them. He wets his lower lip before running his teeth over it. “I could, but I think you’d like it too much.” Yeah, that’s probably true.

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“Shouldn’t you be at home, golden boy?” Ignoring the golden boy comment, I mutter, “Babysitting duty.” Motioning my hand toward where Holden and Kason are all over each other on the dance floor, I continue, “Roommate needed to get his dick wet.”

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“I don’t fuck around with teammates, de Haas. Or baby bi’s. Too messy for my tastes. And seeing as our relationship is already a shit storm…”

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