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Sa mère s’écarta pour la regarder.

— Marion, de mes trois filles, tu es celle qui a le plus de bon sens, et les pieds sur terre…

— Pardon ? intervint Florence. Si je puis me permettre, c’est moi qui l’ai conseillée depuis le départ dans cette affaire.

— En l’encourageant à être imprudente, j’en suis sûr, commenta leur père. S’il te plaît, Florence, laisse-nous.

Celle-ci grommela vaguement, mais obéit.

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Après tout, il s’était sorti de la misère pour devenir le meilleur avocat de la ville. Il possédait un hôtel particulier sur l’avenue la plus prestigieuse, il avait sa table dans les restaurants les plus prisés, une loge à l’opéra et pouvait se détendre dans les clubs les plus sélects. Rien de cela n’avait été acquis facilement. Il avait travaillé dur, sans relâche, jusqu’à obtenir ce qu’il désirait.

Et aujourd’hui, il voulait Marion Greene.

— Je ne renoncerai pas ! cria-t-il. Je te reposerai la question.

— Et je te redirai non ! cria-t-elle en réponse.

Il attrapa son pantalon avec un sourire narquois.

— Pari tenu, murmura-t-il. Nous verrons bien qui gagnera, Marion Greene.

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Son pauvre avocat.

Il perdait pied – et rien n’aurait pu faire plus plaisir à Marion. Sa réaction lui donnait le sentiment de sortir du lot, de ne pas être juste une conquête de plus dans la longue série de femmes qui avaient dû passer dans son lit. Elle sentait qu’il se contrôlait, qu’il prenait son temps pour elle, et elle appréciait l’attention, même si elle était inutile. Elle brûlait de désir. Mourait d’envie de connaître de nouveau le plaisir étourdissant qu’il lui avait procuré l’autre soir.

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— Bonsoir, monsieur Mulligan, le salua-t-il.

— Appelez-moi Jack. Et asseyez-vous, messieurs.

Il fit signe à Tommy de les laisser. Ce dernier obtempéra et referma la porte derrière lui. Mulligan avait la réputation d’être un homme élégant, et le costume bleu qu’il portait ce soir le confirmait. Il n’aurait pas dénoté dans les grands clubs de la Cinquième Avenue. Une chaîne de montre en or brillait à son gilet.

— Je vous sers à boire ?

— Non, merci, répondit Frank.

Otto déclina l’offre, lui aussi.

Si Frank était déjà venu ici, ç’avait toujours été à la demande de Mulligan. À chacune de ses visites, le bureau était couvert de papiers divers, et c’était encore le cas cette fois. Diriger un empire criminel devait demander beaucoup de temps et exiger de vraies compétences en matière de gestion.

— Vous devriez embaucher une secrétaire, suggéra-t-il en montrant le fouillis.

Mulligan esquissa un sourire.

— Je n’ai pas encore trouvé une personne de confiance. Si vous avez un nom à me proposer, n’hésitez pas.

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— Est-ce que cela vaut le coup ? demanda-t-elle en montrant d’un geste la vaste demeure derrière eux. Les soirées, les manoirs ? Le yacht ? Est-ce que tout cela mérite de renoncer au bonheur ?

Il fourra les mains dans ses poches et se tourna vers les jardins, maintenant plongés dans l’obscurité. Elle commençait à croire qu’il ne répondrait pas lorsqu’il murmura :

— Si je n’ai pas tout cela, alors qui suis-je ?

Elle posa la main sur son bras.

— Tu es toi. Tu restes la même personne, Chauncey. Avec ou sans tous ces symboles.

— Non, c’est faux. Sans tout cela, je ne suis personne. Je ne suis absolument rien.

Sur ce, il tourna les talons et regagna la salle de bal, le monde des bijoux étincelants et des robes hors de prix. Le monde du privilège et de l’exclusion.

Marion resta sur la terrasse, plus tout à fait sûre d’y avoir sa place.

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— Merci. Et bonne chance pour votre projet.

— Je n’ai pas besoin de chance, répondit Madden avant de coincer son cigare entre ses dents. Je possède une salle de jeu. La chance, c’est moi.

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Dans un monde de diamants scintillants, Marion était un fier rubis, une flamme qui brûlait avec plus d’intensité que tout le reste autour d’elle.

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Une femme comme Marion, avec son pedigree et son statut social, qui faisait les poches des amateurs de jeu ? Cela n’avait aucun sens. Il avait été personnellement témoin de la générosité de Duncan Greene. Si Marion avait besoin d’argent, pourquoi n’en demandait-elle pas à son père ?

Parce que cet argent cache un secret.

Lequel ? Un penchant pour l’alcool ? Un amant qui la plumait ? Un chantage ? Frank se jura d’obtenir la réponse à cette question le soir même – un rendez-vous qu’il attendait avec une impatience frisant l’absurde.

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C’était la dernière fois qu’il venait à son secours. Ce soir, il la ramènerait chez son père, Duncan Greene, et laisserait dorénavant ce dernier s’occuper lui-même de sa fille. C’était ce qu’il aurait dû faire les fois précédentes, lorsqu’il l’avait retrouvée dans les quartiers les plus sordides de la ville. Mais chaque fois, son sourire et son impertinence l’avaient désarçonné et, sous le charme, il l’avait crue lorsqu’elle lui avait promis qu’elle ne recommencerait pas.

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Sa gorge se noua. Non, elle ne pleurerait pas à cause d’un individu comme Laurence Darlington ni d’aucun menteur de son acabit. Elle s’en était fait le serment lors de sa première saison.

Elle avait cependant de plus en plus de mal à tenir parole. Les demandes en mariage, qui l’avaient toujours blessée, étaient cette année plus difficiles à supporter. Chacune d’entre elles lui donnait l’impression d’être plus vieille, plus laide et plus délaissée que la veille. Jamais elle ne s’était sentie aussi désespérément seule. C’était en partie dû à la mort de sa cousine Julia, l’année passée, mais aussi au fait qu’à vingt-sept ans, elle était toujours célibataire.

Personne ne l’aimerait donc jamais pour elle-même ?

C’était, hélas, probable, à en juger par les quelque deux cents propositions de mariage reçues ces dernières années.

« Je voudrais tant ne pas être une riche héritière », gémit-elle intérieurement.

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