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GOYA AU PRADO
Sous ton regard cruel royaumes et empires
Ne furent qu'un théâtre ouvert à tes acteurs
Toi dont les pinceaux par où tu respires
Semblent imiter tes imitateurs.
Afficher en entierPeu m'importe la pluie...
Peu m'importe la pluie et les vitres d'automne
Que le mistral galope et que la mer moutonne
Je souffre d'une autre saison
Celle qui dans mon corps n'a ni soleil ni pluie
Ni terre sur laquelle une maison s'appuie
Ni refuge d'une maison.
Captif d'un temple obscur dont se cachent les prêtres
Rien ne me donne espoir. Mes yeux sont des fenêtres
Par où je ne peux pas sortir.
Cette religion refuse le miracle
De ses prêtres cachés ma bouche est un oracle
Que la peur oblige à mentir.
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