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Elinor montra d'un geste ample , les étagères qui débordaient , en acheter aux enchères , en échanger , en voler , il n'en est aucun qui me raconte ce que je veux savoir ! Des millier de pages et pas une qui contienne un seul mot sur ceux dont je veux avoir des nouvelles ! Que m'importe toutes les autre histoires ? C'est la leur que je veux entendre ! Comment va Meggie ? Comment vont Résa et Mortimer ? Sont-ils heureux , Darius ? Sont-ils en vie ? Les reverrai-je jamais ? Darius parcourut les livres des yeux , comme s'il pouvait trouver dans l'un d'eux , la réponses à ses questions . Mais , comme toutes les pages imprimées , il resta silencieux .
Afficher en entierElles avaient disparu. L'avaient laissé seul avec tout ce bleu, qui s'accordait si mal avec le rouge du feu. Bleu comme le ciel du soir, bleu comme le cœur d'une flamme qui brûle trop fort. Oui, parfois, il faisais chaud en ce monde. Chaud et froid, clair et sombre, terrible et beau, il était tout cela à la fois. Il n'était pas vrai que l'on ne sentait rien au pays de la mort. On s'entait, on entendait et on voyait, mais le cœur restait bizarrement placide-comme s'il se reposait avant que la danse reprenne.
Afficher en entierDans L'obscure forêt
L'espoir soudain surgit les cheveux noirs comme jais
Il nargue les nantis
Sous les plumes du Geai il cache son visage et de tous les sujets il venge les outrages
Fenoglio, Les Chansons du Geai bleu
Afficher en entierDoigt de Poussière haussa les épaules.
- Qui sait ? Peut-être que nous appartenons à la même histoire, tous autant que nous sommes.
Afficher en entierLa lune éclairait le peignoir d'Elinor, sa chemise de nuit, ses pieds nus et le chien couché à ses pieds. Le chien d'Orphée. Comme il la regardait, avec ses yeux perpétuellement tristes ! Il semblait se demander - par toutes les odeurs excitantes qu'il y avait dans le monde ! - pourquoi elle se trouvait là, assise dans sa bibliothèque au beau milieu de la nuit, entourée de livres silencieux, les yeux dans le vide.
- Oui, pourquoi ? demanda Elinor au coeur du silence. Parce que je ne peux pas dormir, pauvre idiot.
Ce qui ne l'empêcha pas de lui caresser la tête. «Voilà où tu en es arrivée, Elinor ! pensa-t-elle en se relevant péniblement de son fauteuil. Tu passes tes nuits à discuter avec un chien. Alors que tu ne peux pas souffrir les chiens, surtout celui-là dont la respiration haletante te rappelle son horrible maître.»
Oui, malgré le souvenir douloureux qu'il éveillait en elle, elle avait gardé le chien ainsi que le fauteuil, bien que la Pie s'y fût prélassée. Mortola... combien de fois, en entrant dans la bibliothèque silencieuse, avait-elle cru entendre sa voix, combien de fois avait-elle vu Mortimer et Resa debout entre les étagères ou Meggie assise devant la fenêtre, un livre sur les genoux, le visage dissimulé derrière sa chevelure blonde et lisse... Des souvenirs, seules traces de leur présence. Aussi insaisissables que les images que font naître les livres. Mais que lui resterait-il si elle devait aussi les perdre ? Elle serait définitivement seule - avec le silence, et ce vide en son coeur. Et cet affreux chien.
Afficher en entier"Le blason du lion flottait de nouveau sur les tours du château ; désormais, il posait ses pattes sur un livre aux pages vides et sa crinière était de feu."
Afficher en entier"Les yeux ne le lâchaient pas, des yeux rouges au milieu de tout ce noir, des yeux à la fois hébétés et mauvais, perdus en eux-mêmes, sans passé ni lendemain, sans lumière ni chaleur, prisonniers de leur propre froid, de la méchanceté transie."
Afficher en entier"La Peur. Pas toujours un sentiment négatif. Ce pouvait parfois être très stimulant."
Afficher en entier"Pas éternellement, Mo. Tu n'es pas immortel. Heureusement."
Afficher en entier"Son enfant. Un mot si fort. Le plus fort de tous."
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