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Tu te trompes James, je ne suis ni la réincarnation du Diable ni le démon vengeur que tu sembles croire. J'ai seulement rencontré un ange...
Afficher en entierJ’ai toujours recherché un minimum d’attention et d’amour, que ce soit de mes parents ou de mon ex-petit-ami. Je pensais avoir trouvé ce que je cherchais avec lui, mais il m’a prouvé que la gentillesse et la tendresse n’existent pas… Pas sans contrepartie… C’est pourquoi j’appréhende autant la gentillesse de monsieur Yamazaki, parce que je sais qu’un jour ou l’autre, j’en subirais les conséquences…
Afficher en entierCe que v-vous f-faites, même si je n’en c-comprends toujours p-pas la raison, vous l-le faites gratuitement… V-vous n’attendez ri-rien de moi en retour et-et je ne sais si je d-dois m’en sentir s-soulager ou m’en inquiéter… Et j’ai p-peur… J-j’ai peur de… D-de finir par m’attacher à-à cette vie… A-a vous… Et q-que finalement…
Afficher en entierLe cœur battant, je demande d’une voix tremblante :
- Vous…. V-vous allez me-me li-licencier ?
- Pourquoi ? demande mon patron, visiblement surpris.
- Pa-parce que j’ai m-mentis…
Afficher en entierTrès vite, nos deux corps l'un sur l'autre ne suffit plus. Un désir bien plus profond se fait ressentir, l'envie de le sentir encore plus près, toujours plus près de moi. Je veux me fondre en lui, ne faire plus qu'un avec lui. Je le veux en moi... Je n'ai pas besoin de le lui dire, car Shinya semble visiblement être dans le même état d'esprit. Déjà ses mains s'activent sur mon corps, s'affairant à retirer mes vêtements tout en attisant mon désir. La passion se déchaine au fil des minutes qui passent et à bout de patience, Shinya finit par unir enfin nos deux corps. Je ne saurais décrire la sensation de bien-être et de soulagement que je ressens à le sentir enfin en moi. Il me fait sien avec un mélange de douceur et de tendresse qui contraste avec la fougue et la passion ardente qui enflamme son regard.
Afficher en entierIl se lève subitement et je ne peux retenir un sursaut, effrayé.
- Si-si j’ai f-fait une bê-bêtise j-je suis d-désolé ! Je v-vais réparer… Mais, s-s’il vous plait : ne-ne me fra-frappez pas !
Il esquisse un pas dans ma direction et malgré moi, je me tasse au fond de mon fauteuil. Il s’arrête, visiblement désappointé par ma réaction, mais je ne peux m’en empêcher. C’est plus fort que moi.
Soudain, il s’agenouille devant moi. Je l’observe faire, surpris.
- Je voudrais que tu comprennes que je ne lèverais jamais la main sur toi, Gwendal.
- Co-comment est-ce qu-que j-je peux en être c-certain ? A-après tout, j-je ne v-vous connais p-pas… Je…je s-sais m-même pas p-pourquoi vous tenez à-à ce p-point à m-m’aider… Qu’est-ce… Qu’est-ce que v-vous at-attendez de m-moi ?
- Rien ! Je n’attends rien de toi, Gwendal. Tu as peut-être côtoyé des monstres mais soit certain qu’avec moi, il ne t’arrivera rien. Je t’en donne ma parole.
Il me tend la main, en une invitation à la serrer. Durant de longues secondes, je reste là à l’observer, incapable d’esquisser le moindre mouvement pour m’en emparer. Puis, timidement, je glisse ma main dans la sienne, le cœur battant d’appréhension. Je ne sais pas ce qui me pousse à faire confiance à cet homme que je ne connais pas. Et pourtant… J’ose lever les yeux une fraction de seconde. Son regard est posé sur moi, intense et brûlant, et son sourire sincère. J’espère de tout mon cœur de pas avoir à le regretter…
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