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L’océan, comme un amant fidèle, m’enseignait le cycle naturel d’expansion et de contraction. Tandis que je regardais la marée monter puis se retirer, une idée pointa en moi, comme le soleil à l’horizon au-dessus de l’océan : ce cycle d’expansion et de contraction existait aussi en moi. Je me rendis compte que mon être entier, comme le cycle de la vie sur cette planète, suivait ce rythme naturel, cette pulsation continue de contraction et d’expansion : inspir-expir, jour-nuit, été-hiver, naissance-mort.
Afficher en entierAprès avoir vécu dans la contraction de l’« enfer » et résisté à mes démons durant les premières semaines qui suivirent mon diagnostic, je tombai sur un petit livre dont le titre m’attira : Le Guide de l’Homme paresseux ver l’illumination, de Taddeus Golas. Je l’ouvris et, à la dernière page, tombai sur la phrase : « Si vous apprenez à aimer l’enfer, vous serez au paradis. » Cette phrase m’ouvrit les yeux sur ce que je savais déjà intuitivement : la clé est d’accepter le moment tel qu’il est et la vie telle qu’elle est.
A cet instant, pour quelques délicieuses secondes, je me sentis en complète et totale harmonie avec mon moi et ma vie. Je pouvais accepter l’enfer, puisque j’y vivais, mais, avec étonnement, je découvris qu’il n’était pas facile d’aimer le paradis. Quelque part dans mon conditionnement, je croyais que je ne le méritais pas et que je n’en étais pas digne. C’était là la source principale de ma maladie.
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