Extraits

Tu y crois, hein, phalangiste ? à toute cette merde du destin, de a patrie, de la race...Tel père, tel fils...Tu y crois ?

- Qu'est-ce que vous savez déjà ?

- Elle n’avait aucun document...

- Pourquoi diable ces choses-là arrivent-elles toujours au petit matin ?

- Chacun sait que les gens meurent la nuit rien que pour vous embêter, M. le juge...

- Sanz. C'est Casado. On a trouvé une femme. Sanz ?! Sanz ?!

- Où ça ?

- Il était innocent Fontana. Je l'avais prouvé et ils l'ont quand même tué. La justice du régime trouve toujours un coupable.

- Je ne peux pas publier ça sans qu'on interdise le journal. Tu le sais très bien !

- Oui, je le sais.

- et alors, pourquoi tu l'as écrit, nom de dieu ? !

- Parce que c'est la vérité.

J'ai commencé à écrire dans la presse en 1939, quand la guerre a abandonné l'Espagne pour aller dévaster le reste de l'Europe. Au même moment, quelqu'un, dans cette ville, a commencé à tuer des femmes.

- Les patientes n'ont aucune relation entre elles et leurs contacts avec les infirmières se limitent au strict nécessaire.

Lorsque les patientes arrivent, on leur met un masque. Le même pour toutes. Elles ne le retirent qu'à leur sortie.

- C'est simple. Quand une femme entre à la clinique, le secret est absolu. On lui attribue un numéro et c'est la seule information transmise au personnel. Il ne sait ni comment elle s'appelle, ni d'où elle vient, ni pourquoi elle est là.

- Vous allez m'enfermer ?

- Ce n'est pas une prison, ici.

- Mais la clinique ne propose pas de distractions. Vous serez mieux dans votre chambre.

- Papa ne vient pas à la messe parce qu'il a un travail très important. et il a eu ce travail parce que quand il était enfant, il a beaucoup étudié.

- Et si moi j'étudie beaucoup, je pourrai aussi manquer la messe ?

Nous ne sommes pas des tueurs ! Nous combattons des idées ! Visez uniquement la tête !