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Darius Winthrope me regarde, songeur. Comme machinalement, son pouce caresse la paume de ma main, me procurant une sensation électrique qui peu à peu enflamme mon corps.

– Et si vous me laissiez vous montrer à quoi votre vie pourrait ressembler si vous acceptiez ce contrat ?

– Vous voulez dire… comme une sorte de période d'essai ?

Ses yeux pétillent comme du champagne.

Dieu qu'il est beau !

Je ne peux m'empêcher de le regarder. Jamais je n'ai côtoyé d'homme d'aussi séduisant. L'ombre d'un sourire souligne ses lèvres sensuelles quand il me regarde par en dessous, d'un air incroyablement sexy :

– Essayez-moi.

C'est insoutenable.

Sa voix est descendue d'une octave et fait vibrer toutes les fibres de mon corps.

– Monsieur Winthrope…

– Darius.

– Darius… D'accord.

– Et pour quoi êtes-vous d'accord ?

– Pour… vous essayer.

Prononcer ces mots me bouleverse. La couleur de son iris change et son ambre devient plus sombre.

– Juliette.

Il m'attire contre lui et m'embrasse enfin!D'abord doux et tendre, notre baiser se fait plus intense.

Lentement, Darius s'agenouille face à moi. Il embrasse mes mains, l'une après l'autre, et les guide vers le premier bouton de sa chemise. Je le regarde, incertaine, mais il ferme les yeux et reste immobile. Docile, je défais un à un les boutons, découvrant un torse musclé sans excès et un ventre plat, sublime, que je ne peux m'empêcher de caresser. La respiration de Darius s'accélère et quand je relève la tête, il est en train de me regarder. Je crois saisir qu'il craint de me brusquer, ce qui me rassure énormément.

Comme s'il comprenait ce que j'espère, il m'embrasse de nouveau, caresse mes lèvres de sa langue, puis la glisse dans ma bouche. Je gémis. Jamais je n'ai ressenti de telles sensations, et quand il pose ses mains sur mes cuisses, je tressaille. Il me regarde, et comme pour répondre à une question qu'il n'a pas posée, j'acquiesce. Quoi qu'il veuille faire de moi, j'ai très envie qu'il le fasse !

Alors, lentement, il me retire ma veste, puis ma blouse. Il m'embrasse de nouveau. Mon cerveau est en ébullition. Je passe mes bras autour de ses épaules et caresse sa nuque, ses cheveux, d'une douceur incroyable. Il me semble que le bout de mes doigts est devenu hypersensible.

Quand il se recule, il a dégrafé mon soutien-gorge sans que je m'en rende compte. Toujours attentif

à mes réactions, il fait glisser les bretelles le long de mes bras, m'embrasse dans le cou, puis le lècheà petits coups de langue. Chatouillée et excitée à la fois, je glousse. Je sens qu'il sourit alors qu'il presse son torse nu contre ma poitrine. Au moment où la pointe durcie de mes seins entre en contact avec ses pectoraux, il émet un léger grondement sans cesser de se pencher sur moi, m'obligeant à me coucher sur le dos. La chaleur de sa peau sur mes seins m'affole, je voudrais le retenir contre moi, me presser contre lui et ne jamais le laisser repartir. Mais s'il me laisse me serrer quelques secondes contre son corps, il s'éloigne bientôt pour promener de nouveau sa langue sur ma peau, faisant naître un frisson qu'il dirige impitoyablement vers mes seins.

Avec douceur et habileté, il me libère de mon jean et de mes ballerines pour me laisser uniquement ma culotte de coton blanc. Son regard doré se promène sur mon corps, comme émerveillé

de ce qu'il découvre. Il encercle ma taille de ses deux mains, faisant aussitôt frémir mon ventre, puis il descend sur mes hanches et enfin, lentement, il écarte mes cuisses. Je ne résiste pas. Je ferme les yeux, un peu gênée qu'il soit ainsi agenouillé entre mes jambes. Précautionneusement, il glisse un doigt sous le tissu fin et commence à me caresser. Son contact est tellement léger que je pourrais presque douter qu'il est là, mais mon sexe réagit aussitôt, se liquéfie, se fait accueillant.

C'est un magicien ? Je pourrais jouir juste comme ça…

Je cache mon visage dans mes avant-bras. Il cesse de me caresser et remonte pour saisir mes tétons entre ses lèvres. Il se met à les mordiller, me procurant un plaisir à la limite de la douleur.

Mes seins n'ont jamais été aussi durs. Il saisit ensuite mes poignets et découvre mon visage, puis redescend vers ma poitrine tendue et donne de petits coups de langue sur chacun de mes tétons, me faisant gémir en rythme.

Soudainement, il se met à sucer la pointe de mes seins. Comme par réflexe, je me cambre violemment. Il glisse alors une main dans le creux de mes reins et, tandis qu'il continue de sucer mes seins déjà au bord de l'explosion, il descend enfin ma culotte le long de mes jambes. Le simple contact de l'air m'arrache un cri.

Je suis au bord de la combustion spontanée et quand il retourne entre mes cuisses, je ne couvre plus mon visage, mais je saisis à pleines mains le drap sur lequel je suis couchée, devinant ce qui m'attend et que je désire autant que je redoute. J'ai peur qu'il n'aime pas… qu'il ne m'aime pas.

Sans m'en rendre compte, j'ai refermé mes cuisses. Je sens ses mains chaudes se poser sur elles et m'indiquer d'une simple pression ce qu'il veut que je fasse. J'obéis.

Je sens son souffle sur moi, puis sa bouche contre mon sexe, qu'il embrasse comme il a embrassé

auparavant mon cou, mes seins… Il s'éloigne pour mordiller doucement l'intérieur de mes cuisses, là

où la peau est la plus douce et la plus fine. Pendant ce temps, ses mains ont pris possession de mes jambes qu'elles ont largement ouvertes. Il me semble que je brûle de l'intérieur. Mes seins tressaillent chaque fois que ses dents agacent mon épiderme.

Je sens ses mains enrober mes genoux et descendre le long de mes mollets pour entourer fermement mes chevilles.Je n'en peux plus, et alors qu'il ne me touche même pas, je gémis, suppliante. Je garde les yeux fermés, mais je sens son regard sur moi. J'ai les mains au-dessus de ma tête, crispées sur le tissu, les jambes écartées et les chevilles immobilisées.

Soudain, je prends feu. Sa langue parcourt mon sexe lentement, le découvre, le visite… Je ne peux retenir mes cris. L'étreinte autour de mes chevilles se raffermit, m'empêchant de me soustraire à sa volonté.

Sa caresse brûlante me fait prendre conscience de la puissance du plaisir qu'une femme peut prendre. Je sens mon clitoris irradier dans tout mon corps, du sommet de ma tête jusqu'à mes doigts de pieds, en passant par mes fesses, mes seins, mon ventre qui se creuse, mon dos qui se cambre.

Il accélère, sa caresse se fait plus précise, plus affirmée, puis, me faisant gémir de frustration, il ralentit de nouveau, s'égare.

Le plaisir s'ancre en moi, semble plonger jusqu'aux tréfonds de mon corps pour aller réveiller la moindre de mes terminaisons nerveuses. Ma voix se fait plus rauque.

Oh mon Dieu !

Soudain, il lâche mes chevilles et profite de ma cambrure pour saisir mes hanches à deux mains et me maintenir à la hauteur de sa bouche, sans pitié pour ma pudeur.

À peine sa langue entre-t-elle en contact avec ma chair offerte que j'explose de plaisir. Je m'entends crier, mais il ne s'arrête toujours pas. Ses deux mains empoignant mes fesses, il continue, jusqu'à ce que je jouisse une seconde fois, des sanglots nerveux dans la voix.

Alors seulement, il me repose sur le lit, avec soin.

Jamais cette pratique ne m'a mise dans un tel état… Un peu confuse, je réalise que le lit est trempé.

Mais quand il se redresse, j'aperçois une érection de belle taille qui déforme son pantalon et j'oublie ma confusion. Je me sens fière d'avoir provoqué un tel désir chez cet homme. Je ferme les yeux et, pantelante, je le sens qui me soulève pour m'allonger au milieu du lit. Je l'entends se déshabiller et déchirer quelque chose.

Curieuse, j'ouvre les yeux et le vois dressé devant moi, nu, splendide. Rapidement, il met un préservatif et se penche de nouveau vers moi, attentif et sûr de lui. J'ai envie de lui comme jamais je n'ai eu envie d'aucun homme et quand il me pénètre, lentement, profondément, il me semble que de la lave en fusion s'écoule du fin fond de mon ventre, de nouveau.

Comment est-ce possible ?

Il ne me quitte pas des yeux tandis que je le sens aller et venir en moi, allumant un feu incontrôlable dans mon corps tout entier.S'il continue, je vais m'enflammer !

Je gémis de plus en plus fort et perds le contrôle, mes bras s'agrippent à ses épaules musclées et mes jambes s'enroulent autour de sa taille pour mieux aller à la rencontre de ses hanches, de son sexe.

Son poitrail puissant se couvre d'une sueur que j'aimerais boire jusqu'à la dernière goutte. Jamais je n'ai ressenti une telle fièvre. Mes gémissements deviennent peu à peu des cris, que je tente de bâillonner de ma main droite, mais Darius, aussitôt, saisit mes poignets pour les relever au-dessus de ma tête. Ses grandes mains chaudes me maintiennent les bras, je suis entièrement à sa merci. Je ne peux me retenir de regarder son ventre musclé entre mes cuisses. Le spectacle de son corps occupé à

me faire l'amour m'excite au-delà de tout ce que j'ai jamais expérimenté jusqu'à présent. Cet homme est un dieu vivant, je découvre des sensations dont j'ignorais jusqu'à l'existence. J'ai envie qu'il me prenne toute entière, qu'il fasse de moi ce qui lui plaît, je veux qu'il m'arrache un dernier orgasme, que je sens déjà gronder au creux de mon corps.

– Juliette…

Soudain, il accélère et ça y est, tout mon corps prend feu, je suis ravagée par le plaisir. Je ne peux m'empêcher de crier son prénom, mes yeux rivés aux siens. La couleur de son iris est celle d'un incendie et quand il gémit, sa pupille s'agrandit et m'engloutit toute entière.

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Ses yeux me troublent autant et j'ai honte de me montrer aussi peu maîtresse de moi-même. Je rassemble mes forces pour tenter de me lever, mais Darius Winthrope se baisse à ma hauteur et son beau visage calme s'approche du mien.

- Ne vous inquiétez pas, tout vas bien. D'accord ? Bonnes nuit, Juliette.

Je ne réponds rien, comme hypnotisée. Darius dépose un baiser sur mes lèvres. Mon corps tout entier frémit à ce contact. Je ferme les yeux. Une vague de chaleur m'envahit et quand ma tête se pose enfin sur l'oreiller, j'ai encore la sensation des ses lèvres sur le miennes.

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Juiette,

Connaissez-vous New-York ? Je dois m'y rendre pour une semaine afin de régler certaines affaires. Arrangez-vous pour être libre, je vous emmène avec moi !

Je vous embrasse.

D.W.

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