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- Parle-moi, Dylan. S'il te plaît.
- Aide-moi, dis-je d'une voix cassée en m'accrochant à ses bras. S'il vous plaît, mon Dieu, que quelqu'un m'aide, putain.
Afficher en entier(trad perso)
"L’addiction est une maladie Dylan. Une maladie que vous ne pouvez pas guérir mais que vous pouvez gérer. Vous pouvez la contrôler. Vous êtes le patron, pas l'héroïne."
Je secouai ma tête une nouvelle fois. J'avais l'impression que c'était comme de la triche, de rejeter la faute. La seule personne responsable de mon addiction c'était moi. "Des personnes ont des maladies qui ne sont pas de leur faute. J'ai choisi la drogue, personne ne m'a forcé".
"Imaginons des gens qui ont un cancer du poumon. Ils ont fumé toute leur vie, connaissant les risques et maintenant il sont mourants. Ils paient le prix de leurs erreurs. Est-ce qu'ils méritent de l'aide? Traitement médical, chirurgie, chimio. Est-ce qu'ils méritent une autre chance? Une chance de se battre, d'arrêter de fumer, de prendre les bonnes décisions pour aller de l'avant? Ou devrions nous leur dire qu'ils l'ont cherché et les laisser de côté?"
"C'est...." Il était en train de m'embrouiller. Je ne savais plus quoi croire, quoi penser. "C'est différent".
"Pourquoi? Fumer est une addiction, une qu'ils ont choisi d'avoir. Pourquoi méritent-ils de vivre et pas vous?".
Afficher en entierEn sortant du cabinet de toilettes, je bloquai le côté gauche de ma vision avec ma main pour ne pas me voir dans le miroir. J'étais un être humain dégoûtant, un échec et mon reflet ne manquait jamais de me donner violemment la nausée.
Afficher en entier— Quelqu’un t’a-t-il déjà aimé, Dylan ? Depuis ton père et ta grand-mère ? As-tu eu quelqu’un ?
Une fois de plus, il haussa les épaules et le poids déjà accablant sur mes épaules augmenta. Moi, un homme qu’il connaissait à peine, j’étais tout ce qu’il avait. Ce fut le moment où je sus ce qu’était la véritable tristesse. J’avais déjà été déprimé, comme tout le monde, mais jusqu’à cette seconde, je n’avais jamais ressenti une telle tristesse, putain, qu’elle vous retourne l’estomac.
Afficher en entierLorsque tu réalises que tu n’es pas hétéro, que tu n’es pas né avec le paramètre par défaut que la société s’attend à ce que tu aies, faire ton coming-out devient très important. Tu planifies la conversation encore et encore dans ta tête. Tu espères que tu seras accepté et pourtant imagines comment tu te sentirais, comment tu le supporterais, si tu ne l’étais pas. Ce moment est l’apogée de l’acceptation de soi, de la personne que tu es depuis ta naissance, et tu es prêt pour que tes proches adhèrent à ton parcours. C’est un jour que tu n’oublies jamais.
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