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Je quitte le restau aux environs de 15 heures. Il me reste une heure, je n’arriverai pas avant. Je décide de me balader. J’arrive à l’heure. Il semble m’attendre. Sa secrétaire, qui s’est sûrement tapée aussi, je présume, m’annonce. Elle me dévisage, elle se demande surement si je suis la prochaine. Elle m’accompagne. Je l’observe de dos, elle est terriblement bien foutue. Du coup, je me sens moche. Elle ouvre et m’invite à entrer. Il trône derrière son bureau, il se lève, et vient m’accueillir. Putain, il est beau : il porte une chemisette rose poudrée. La cravate est desserrée.
- Bonjour Alhena.
Il me serre une poignée de main et m’invite à m’asseoir :
- Asseyez-vous.
Je le fais, je ne baisse pas les yeux, il ne m’intimide pas. Il s’assoit de l’autre côté :
- Alors ?
- Alors quoi ?
Lui réponds- je
- Les fouilles, ça avance ?
S’énerve-t-il. Il n’y connaît rien, ça se sent. Je vais m’amuser. Je lui sors mon baratin d’archéologue. Il fait front, je rigole dans mes dents Je lui sors des mots qu’il ne semble pas connaître malgré ses études. Moi aussi, j’en ai fait. Mon compte rendu dure dix minutes. Puis j’arrête. Il regarde ses feuilles, il n’a rien compris, je le sais. J’ai du mal à cacher mon sourire. Enfin, il relève la tête :
- Vous avez fini ?
- Oui, monsieur ! Voilà où nous en sommes ! ça vous convient ?
Il toussote, je souris de plus en plus puis il dit :
- Oui, ça à l’air d’avancer ! Pas de tombes à l’horizon donc !
- Non, il faut que nous arrivions au…
Il m’interrompt, je baisse la tête pour cacher mon rictus. Il se lève et dit :
- La semaine prochaine, j’espère qu’il y aura plus d’avancé.
- Mais nous avançons très bien, monsieur Derioges… Ce sont des découvertes majeures !
- Oui, je n’en doute pas !
- Je peux disposer, maintenant ?
- Oui, bien sûr Alhena…
- Très bien ! Vous voulez un compte rendu écrit pour votre mère ou vous lui expliquez oralement ?
- Faites un compte rendu…
Je me retourne, je pouffe de rire. Il a effectivement rien compris. Il l’entend et vient à moi :
- Qu’est- ce qui vous fait rire, Alhena ?
- Rien, monsieur, je suis désolée…
Je rigole encore, j’essaie de partir. Il arrive avant moi devant la porte.
- Vous vous moquez là ?
- Non, monsieur, je n’oserai pas !
Ses yeux s’illuminent. Je baisse les yeux, j’ai attrapé un fou rire. Je rigole encore et je lui demande :
- Laissez- moi sortir, à la semaine prochaine !
- Non !
Il me prend, me retourne sur la porte et il m’embrasse. Je ne peux rien faire. Je me laisse prendre au jeu. Je l’embrasse aussi. Il tente de passer sa main sur mon décolleté. Je le retiens et je lui dis entre deux assauts :
- Non… Pas maintenant…
- Quand, alors ?
- Je ne sais pas … Il faut que j’y aille…
- Je veux te revoir…
- Je reviens la semaine prochaine…
- Non avant ! je t’invite demain soir…
- Ok, où ?
Il m’embrasse encore et me donne l’adresse d’un restaurant. Je connais, Augustin y va souvent. Je le repousse doucement, il a l’air chaud comme la braise. Je dois lui faire envie. Il me laisse sortir. Nous nous regardons et je lui murmure :
- A demain !
A demain, me dit-il en me d
2 Commentaires »
sortie de mon prochain livre.
Posté par stephanienerita le 06 juil 2015 | Dans : extraits, romans publiés sur kindle Editer
Coup de cœur.
coeur-amour-de-Dieu
Je m’appelle Robin Derioges, je suis beau gosse et j’aime les femmes, comme mes amis, Louis, Quentin et Fred. Je les aime et j’en profite. Quand je la vois, je la veux, elle, ce petit bout de femme. Fred veut son amie et moi je la veux : elle ! Mais elle est différente, elle m’allume, elle me capture et va me faire découvrir une nouvelle vie.
Je suis Alhena Saurie, archéologue. J’aime mon métier, c’est ma passion. Quand je le rencontre, je vois un play boy. Oui, il est beau mais tellement sûr de lui. Je vais jouer avec lui, je vais le casser et l’allumer. Lui montrer qu’il n’est pas irrésistible.
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