Extraits

« Cette idée est complètement saugrenue, mais quand toute cette histoire de harcèlement sera terminée, j’ai bien envie de céder à ce deal absolument aberrant.  »

« Tu lui as réellement dit ça ? me demande-t-il entre deux fous rires. Oh, putain vous allez me tuer tous les deux !

— C’est ça, fous-toi de ma gueule !

— Ben mon gars, tu as une sacrée paire de couilles ! Tu m’étonnes qu’elle soit remontée contre toi. »

« Sa peau hâlée trahit aussi son métissage, ainsi que ses traits marqués. Son nez est légèrement cabossé, ce qui renforce son côté vilain garçon. Ce mec est sexy, j’irais même jusqu’à dire torride et il semble impénétrable. Et putain de merde il me perturbe ! »

— Et toi ! Qu'est-ce qu'il t'a pris de te comporter comme un primate ?

— Je n'ai rien fait de mal. De là où nous étions, tu avais l'air de chercher une porte de sortie. Gio n'étant pas une option et Nate étant en couple avec Sarah, je me suis sacrifié.

— Tu parles d'un sacrifice ! Ricane Giovanni. Et pourquoi je ne serais pas une option ?

— Parce que tu es gay jusqu'au bout des ongles ma biche !

— Et elle lesbienne jusqu'au bout des tétons mon sucre d'orge ! Rétorque-t-il en montrant Asia.

— Permet-moi d'en douter.

— Mais qu'est-ce qu'il s'est passé dans cette cabane à la fin ? Demande Nate en souriant.

Asia me fusille du regard, me défiant d'en dire plus. Je lui fais mon sourire le plus malicieux et me tourne vers mon couple d'ami.

"Je suis vite ramenée à la réalité quand il se tourne vers moi, déboutonne son pantalon et le baisse. J’aimerais pouvoir faire taire mon cœur qui s’affole à la vue de son corps à la peau halée et aux muscles bien dessinés. J’aimerais pouvoir ne pas ressentir cette chaleur diffuse dans le bas de mon ventre à la vue de son fessier rebondi alors qu’il pose son pantalon plié sur la commode. Mais malheureusement pour moi, on ne peut pas contrôler certaines parties de notre corps.

-La vue te plait ?

-Tu te déshabilles devant moi pour que je te regarde, et tu voudrais que je ferme les yeux ? Si je les laisse ouverts c’est que quelque part j’y trouve mon compte.

Il prend place à ma droite et se pose sur son flanc.

-Tu sais qu’un jour, je réussirai à te faire dire que tu es folle de mon corps.

-Oui, quand les poules auront des dents."

- T'imaginer avec une autre femme m'excite beaucoup ma jolie, alors ne crois pas m'énerver en me racontant ton après-midi foireux. Je la rapproche de moi d'un coup sec, un peu trop d'ailleurs, signe de ma contrariété. Un jour, tu comprendras, ou tu t'avoueras, que cette tension entre nous est bien réelle et qu'elle ne résulte pas d'une quelconque frustration. Je décide alors de la tester. Mais puisqu'on en est aux confidences, lundi dernier, pendant que je baisais une brunette pulpeuse, je fermais les yeux et ne pensais qu'à toi. Elle me gifle de son autre main puis me repousse violemment. C'est qu'elle a de la force ma furie.

- Tu n'es qu'un connard arrogant ! Elle a la réaction que j'espérais.

- C'est quoi la suite ? Elle est mignonne la novice mais moi j'ai besoin de femme d'expérience.

- Là j'ai un repas de famille. Continue à t'entraîner et reviens me voir quand tu seras au point.

- Tu n'es qu'une pétasse. C'était mon premier et tu aurais pu me dire comment faire. Elle ne va pas me gonfler la rouquine.

- Je t'ai fait un cuni d'anthologie ma belle, tu n'avais qu'à prendre des notes. Je prends mon sac à main puis me retourne avant de sortir. Oh c'est vrai que tu ne pouvais pas. Tu étais trop occupée à prendre ton pied. Mais tu as du potentiel. Concentre-toi sur les points essentiels. Bye !

J'entends un "Connasse !" bien envoyé qui me fait sourire plus qu'autre chose. Que voulez-vous ? Elle a sûrement raison et c'est ainsi. Je drague, je baise et je jette. Je n'aime pas m'encombrer.