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L'Oberstgruppenfürher Sepp) Dietrich avait été apprenti boucher, puis soldat en première ligne pendant la Grande Guerre. Dans le chaos qui suit l'armistice, alors que l'Allemagne était au bord de la guerre civile, il était entré dans les Corps Francs. Militant de la première heure du parti nazi, il fut nommé dès 1928 commandant des gardes du corps SS personnels de Hitler. Ces hommes formaient la base de la 1re division de panzer SS " Leibstadarte Adolf Hitler " (...). Goebbels présentait volontier Sepp Dietrich en héros populaire, afin de compenser la prédominance d'officiers issus de l'aristocratie dans l'armée régulière. Bien qu'il fût plus honnête que la plupart de ses supérieurs de la Waffen SS, Dietrich était un chef de guerre brutal et sans intelligence.
Afficher en entierQuand Rommel pris congé de ses hôtes, Sepp Dietrich le supplia d'éviter la route principale pour son retour (...). Suggestion que Rommel, souriant, balaya d'un revers de main.
Moins d'une heure plus tard, la Horch décapotable du maréchal était attaquée par deux Spritfire près de Sainte-Foy-de-Montgommery. Éjecté de la voiture, il fut grièvement blessé.(...) Les gens du coin (...) trouvaient pour le moins ironique que l'attaque eu lieu près d'un village portant le nom de son vieil adversaire. Rommel fut d'abord transporté dans une pharmacie à Livarot, puis dans un hôpital à Bernay. Pour lui la guerre était terminée.
Afficher en entierLe colonel Kraminov, le correspondant de guerre soviétique, jamais avare de méchancetés, décrivit Ernest Hemingway (...) " le rouquin flamboyant Knickerbocker racontait des anecdotes aussi ennuyeuses que ses nombreux et superficiels écrits."
Afficher en entierErnest Hemingway suivait de près les unités de pointe. L'officier qui l'accompagnait, le lieutenant Stevenson, se plaisait à dire que rester à côté de Hemingway était " plus dangereux que d'être l'aide de camps du général Teddy Roosevelt ". Hemingway (...) arrivait toujours à convaincre Stevenson de le suivre dans ses virées risquées (...). L'écrivain décrivit à sa future épouse Mary Welsh sa vie au front : " Une vie exaltante et passionnante, regorgeant de cadavres, de butin allemand,de fusillade, de combat de haies, de coteau, de routes poussiéreuses, de champs de blé, de bétail mort, de cadavre de chevaux, de char de 88, de kraftwagen, et de gars de chez nous tués." Robert Capa le rejoignit bientôt.Mal lui en prit, car Hemingway faillit bien le faire tuer le jour où ils s'égarèrent et tombèrent sur une position antichar allemande. Sous les balles, Hemingway se jeta dans un fossé, et accusa par la suite Capa de ne pas avoir levé le petit doigt pour l'aider, espérant avoir le privilège d' " être le premier à photographier le cadavre du célèbre écrivain."
Afficher en entierAussi affamés qu'ils aient pu être, nombre de Caennais restèrent longtemps incapables de supporter un camembert trop fait, tant l'odeur leur rappelait d'horribles souvenirs
Afficher en entierAprès la guerre, Montgomery, alias "Monty", porta sur Eisenhower l'un de ces jugements laconiques dont il avait le secret : "Un brave gars, mais pas un soldat."
Afficher en entierL'historien Claude Quétel, qui était alors un petit garçon à Bernière-sur-Mer, se souvient du passage des Canadiens dans son village et encore plus de son étonnement lorsqu’il vit un Noir pour la première fois de sa vie. Il ne put s'empêcher de lui demander pourquoi il était noir. « C'est parce que je ne me lave pas assez » , plaisanta le soldat. Claude le prit au pied de la lettre. Tenant à remercier les libérateurs de leur générosité, il se précipita chez lui, déroba à sa mère son précieux pain de savon et l'offrit au soldat noir juste avant qu'il ne parte pour le front. En voyant le savon dans sa petite main tendue, toute la troupe éclata de rire. Regardant la colonne de camions s'éloigner, Claude fut secoué de sanglots irrépressibles.
Afficher en entierCette guerre, c'est un tel paradoxe, écrivit-il, elle fait ressortir ce qu''il y a de pire en l'homme, mais le pousse aussi au sommet du sacrifice de soi, de l'abnégation, de l'altruisme.
Afficher en entierComme Patton, Gerhardt tenait à ce que ses hommes se présentent dans une tenue impeccable jusque sur le champ de bataille. Il ne pouvait pas faire grand-chose contre le relâchement en ce domaine, car les soldats ne pouvaient se raser que lorsque leur bataillon était au repos. Mais, ce qui était plus justifié, il ne supportait pas de voir sue la plupart des GI portaient la jugulaire de leur casque glissée sur la nuque, et non attachée sous le menton. La plupart des combattants craignaient, à tort, que le souffle des explosions ne leur arrache la tête s'ils attachaient fermement leur casque. Gerhart lui-même portait son casque correctement en toutes circonstances. D'ailleurs, on le voyait rarement sans, car il en profitait pour dissimuler sa calvitie.
Afficher en entierCet espèce de flou de la guerre fut la cause d'estimations terriblement exagérées des pertes, bien que les plus pessimistes aient été inférieures aux craintes de la veille du jour J. le seul fait certain est que 3 000 civils français moururent dans les vingt-quatre premières heures du débarquement, soit le double du total des morts américains.
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