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Je n'ai pas besoin de mentir, surtout quand la vérité est tellement meilleure que le mensonge.

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Ceres s'éveilla dans l'obscurité. La pièce n'était allumée que par le clair de lune qui entrait par les volets et par une seule bougie vacillante. Elle s'efforça de reprendre conscience, de se souvenir. Elle se souvint que les griffes de la bête l'avaient lacérée et ce simple souvenir sembla suffire à réveiller sa douleur qui, quand elle se retourna à moitié sur le flanc, lui éclata dans le dos avec assez de violence et de rapidité pour lui faire pousser un cri. La douleur était dévorante.

“Oh”, dit une voix, “ça fait mal ?”

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Respirant avec difficulté, Sartes courait parmi les tentes de l'armée, un parchemin serré dans la main. Il s'essuya la sueur des yeux. Il savait que, s'il n'arrivait pas assez tôt à la tente de son commandant, il serait fouetté. Il se baissait rapidement et se frayait un chemin de son mieux, car il savait qu'il ne lui restait presque plus de temps. Il avait déjà été retardé bien trop souvent.

Sartes avait déjà des marques de brûlure sur les tibias à cause des fois où il s'était trompé. A présent, leurs piqûres n'étaient que quelques-unes des nombreuses qu'il avait. Il cligna des yeux, désespéré, et scruta le camp militaire en essayant de trouver la bonne direction à prendre dans l'infini quadrillage de tentes. Il y avait des signes et des étendards pour indiquer la route mais il avait encore peine à assimiler leur signification.

Sartes sentit quelque chose lui accrocher le pied. Il tomba et le monde sembla se renverser pendant sa chute. L'espace d'un instant, il crut qu'il avait trébuché sur une corde mais, quand il leva les yeux, il vit des soldats qui riaient. Celui qui se trouvait à leur tête était un homme plus âgé. Ses cheveux longs comme une barbe de trois jours viraient au gris et il avait les cicatrices que lui avaient infligées les trop nombreuses batailles qu'il avait connues.

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Alors que Berin progressait sur la route de Delos, il avait le mal du pays. La seule chose qui le faisait avancer, c'était de penser à sa famille, à Ceres. Les journées de marche l'avaient éreinté, la route sous ses pieds était pleine d'ornières et de cailloux mais l'idée de retrouver sa fille suffisait à le convaincre qu'il devait poursuivre son chemin. Ses os ne rajeunissaient pas et il sentait déjà que son genou souffrait du voyage, douleur qui s'ajoutait à celles qui venaient d'une vie passée à marteler et à chauffer le métal.

Cela dit, ça valait vraiment la peine de rentrer à la maison, de voir sa famille. Pendant tout le temps qu'il avait passé au loin, c'était tout ce qu'il avait voulu. Il pouvait se l'imaginer, maintenant. Marita serait en train de faire la cuisine à l'arrière de son humble demeure en bois et l'odeur s'échapperait par la porte de devant. Sartes serait en train de jouer quelque part derrière, Nasos serait probablement en train de le regarder même si son fils aîné prétendrait qu'il n'en était rien.

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“Je persiste à dire que nous devrions l'éventrer et jeter son corps dehors pour que les autres soldats de l'Empire le trouvent.”

“C'est parce que tu es un idiot, Nico. Même s'ils remarquaient un corps de plus au milieu de tout le reste, qui te dit qu'ils s'en soucieraient ? Et à ce moment, il faudrait qu'on s'embête à l'emmener à un endroit où ils le verraient. Non. Nous devrions exiger une rançon.”

Thanos était assis dans la grotte où les rebelles s'étaient réfugiés pour le moment et les écoutait discuter de son destin. Il avait les mains attachées devant lui mais, au moins, ils avaient fait de leur mieux pour soigner et panser ses blessures et ils l'avaient laissé devant un petit feu pour qu'il se réchauffe pendant qu'ils décidaient s'ils allaient ou pas le tuer de sang froid.

Les rebelles étaient assis à d'autres feux, regroupés autour, et ils parlaient de qu'ils pourraient faire pour empêcher que l'île ne tombe aux mains de l'Empire. Ils parlaient doucement pour que Thanos ne puisse pas entendre les détails mais il savait déjà le principal : ils perdaient la bataille et subissaient de grandes pertes. Ils étaient dans les grottes parce que c'était le seul endroit où aller.

Au bout d'un moment, celui qui semblait être leur chef vint s'asseoir en face de Thanos et croisa les jambes sur le sol en pierre dure de la grotte. Il poussa en avant un morceau de pain, que Thanos dévora, affamé. Il ne se souvenait pas de quand datait son dernier repas.

“Je m'appelle Akila”, dit l'autre homme. “Je suis le chef de cette rébellion.”

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“Ceres ! Ceres ! Ceres !”

Ceres ressentait le chant de la foule avec autant de netteté que le martèlement de son propre cœur. Elle leva son épée en signe de reconnaissance et la serra plus fort pour en tester le cuir. Ils ne connaissaient peut-être son nom que depuis quelques moments mais cela lui importait peu. Il lui suffisait qu'ils le connaissent et qu'il résonne en elle jusqu'à ce qu'elle le ressente comme une force quasi-physique.

De l'autre côté du Stade, face à elle, son adversaire, l'énorme seigneur de guerre, arpentait le sable. Ceres déglutit quand elle l'aperçut. Elle sentit la peur monter en elle, malgré sa tentative de la refouler. Elle savait que ce combat serait peut-être le dernier de sa vie.

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