Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 636
Membres
1 018 417

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Il y a beaucoup plus de bars qu'avant. Il y a un an, vous aviez Penuche's, le Green Martini, et voilà, c'était à peu près tout. À présent, il existe quantité d'établissements, certains sous licence, d'autres pirates, certains se résumant à une piaule en sous-sol où quelqu'un a installé une baignoire pleine de bière, une caisse enregistreuse et un iPod réglé sur "random".

Afficher en entier

McGully, le front plissé, renversé en arrière sur sa chaise, fait rouler sa bouteille de bière matinale, déjà vide, entre ses paumes. Culverson est à son bureau. Dans son impeccable costume gris, il boit lentement son café en réfléchissant. Andreas, là-bas dans son coin sombre, à la tête baissée, les yeux fermés : il dort. La brigade criminelle, quoi.

Afficher en entier

-Mais non, ils n'ont pas raison. Ce n'est pas le moment d'y penser, d'accord ?

-Pas le moment d'y penser ? reprend-il, pitoyable, avec des yeux de hibou. pas le moment d'y penser ?

D'un petit coup sec, je renverse sa tasse de café sur son bureau, et le liquide brun se répand, dégouline sur la brochure, inonde son cendrier, ses paperasses et son clavier d'ordinateur.

-Hé, ho, fait-il mollement en se repoussant du bureau avant de se retourner complètement.

-Tu sais ce que je suis en train de faire, en ce moment ? lui dis-je en regardant le fluide bourbeux couler vers le bord du meuble. Je suis en train de penser : Oh, non ! Le café va couler par terre ! Comme je suis inquiet ! Continuons d'en parler !

A ce moment-là, le café franchit le bord, éclabousse les chaussures d'Andreas et forme une flaque par terre sous le bureau.

-Regarde-moi ça, dis donc ! C'est arrivé quand même.

Afficher en entier

Cela ne se voit pas dans les yeux des gens, pas par ce temps : les bonnets de laine sont tirés bien bas, les visages tournés vers le trottoir couvert de neige fondue. Mais cela transparaît dans leur allure, cette manière lasse de marcher en traînant les pieds. On devine ceux qui n'iront pas jusqu'au bout. Ici, un futur suicidé. En voilà un autre. Celui-ci ne tiendra pas le coup. Cette femme, celle qui marche bien droite, le menton haut : elle, elle va résister, faire de son mieux, prier quelqu'un, ou quelque chose, jusqu'à la fin.

Sur le mur de l'ancien immeuble de bureaux, le graffiti :

MENSONGES MENSONGES RIEN QUE DES MENSONGES.

Afficher en entier

- Inspecteur Palace, dit Fenton en enfilant ses gants d'un geste énergique, ma fille donne douze récitals de piano cette saison, et je suis, en ce moment même, en train d'en rater un. Savez-vous combien de récitals elle pourra donner à la saison prochaine ?

Je ne sais pas quoi répondre à cela. Vraiment, je ne sais pas.

Si bien que je reste simplement planté là pendant une minute : un grand crétin dans une salle vivement éclairée pleine de cadavres.

Afficher en entier

À l’angle de State et Blake Street, étalé sur ce qui fut un immeuble de bureaux sur deux niveaux, un graffiti de près de deux mètres de haut : mensonges mensonges rien que des mensonges.

Je m’en veux d’avoir été dur avec Ritchie Michelson. La vie était déjà pénible pour les agents au moment où j’ai reçu ma promotion, et je suis sûr que les quatorze semaines qui ont suivi n’ont rien arrangé. Certes, les flics ont un emploi stable et font partie des gens les mieux payés du pays, de nos jours. Et certes, le taux de criminalité de Concord, dans la plupart des catégories, n’est pas délirant par rapport à la même époque l’an dernier, à quelques notables exceptions près ; conformément à la loi Sécurité et Stabilisation en Préparation de l’Impact, il est désormais illégal de fabriquer, vendre ou acquérir une arme à feu, quelle qu’elle soit, sur le territoire des États-Unis, et ce n’est pas une loi facile à appliquer, surtout dans le New Hampshire.

Pourtant, dans les rues, dans les yeux las de la population, on perçoit à tout moment un potentiel de violence, et pour un agent de patrouille en service actif, tout comme pour un soldat en guerre, ce potentiel de violence vous use lentement. Par conséquent, si j’étais Ritchie Michelson, je serais forcément un peu crevé, un peu vidé, et il ne faudrait pas me pousser beaucoup pour que je fasse une remarque désagréable de temps en temps.

Le feu rouge de Warren Street fonctionne, et, bien que je sois policier, bien qu’il n’y ait pas d’autres voitures au carrefour, je m’arrête et tambourine des doigts sur le volant en attendant qu’il passe au vert. Je regarde au loin à travers le pare-brise et repense à cette femme, celle qui était pressée et n’avait pas de manteau.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode