Ajouter un extrait
Liste des extraits
La poudre qu’il aspire en cachette dans la salle de bain le fait hennir et branler la tête de contentement, le rend à même de recracher quelques pincées de mouvements épicés en ménage, de survoltage qui réconfortent Rézéka dans ce sentiment de passion amoureuse qu’elle croit être sienne envers lui. Cet homme se fait appeler Sam ; il a choisi lui-même ce nom qu’il utilise pour son trafic.
Sam remarque que l’insensibilité de Rézéka à ses jeux sexuels ne se résorbe pas avec les mots ni avec le temps, alors il lui fait goûter au hachich.
C’était dans une voiture de collection, une DS qu’il avait achetée avec l’argent sale, pas très discrète. Il lui a bien dit d’avaler la fumée. Elle s’y est appliquée mais elle n’a d’abord rien senti. Seulement, lorsqu’ils sont allés boire une bière au café d’à côté, elle a commencé à avoir chaud, elle a cru qu’elle allait s’évanouir alors elle est retournée à la voiture. Elle ne peut pas dire si vraiment elle a vu des bestioles vertes, comme des mantes religieuses ou des lézards sur le panneau de moquette rouge qui lui faisait face dans le café. La sensation était grouillante, désagréablement repoussante, insoutenable.
Puis le corps s’est habitué au hachich, il en a reconnu le produit, qui a ôté à Rézéka ses inhibitions sans pour autant lui procurer jamais l’orgasme qu’elle avait pourtant éprouvé avant lui, lorsqu’elle se masturbait en pensant à Franck et Marie-Claire, des fantômes de poupées Barbie crées par elle, avec lesquels elle faisait vivre son imagination et l’exaltait.
Afficher en entier