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Extrait ajouté par poche 2018-10-29T18:46:47+01:00

— Cookie, je ne comprends pas, pourquoi lutter ? Tu sais très bien au fond de toi que, un : ce n’est pas possible d’aller contre, et deux : tu aimes Caleb, je ne dis pas que tu n’aimes pas l’autre mais tu aimes aussi Caleb. Ne mens pas, je sais que c’est vrai et toi aussi. — S’il te plaît Gwendal, nous passions une très agréable soirée aussi surprenant que cela puisse paraître donc arrêtons cette conversation ici. Je ne veux pas me disputer avec toi. La conversation au sujet de la reconnaissance s’arrêta là comme je l’avais souhaitée et c’était tant mieux. Passer du temps le plus simplement du monde avec lui, rire, et discuter, j’avais l’impression de retrouver un vieil ami. Je m’approchais de lui et le serrai dans mes bras. — Merci, Gwendal, même si tu es le plus parfait des crétins, merci d’être mon ami. — Je t’en prie et je suis heureux d’être ton ami même si tu es la reine des comment tu dis déjà ? Quiches ? Nous rîmes de bon cœur et continuâmes à regarder des films jusqu’à pas d’heure, un sceau de pop corn pour nous tenir compagnie. Le lendemain matin lorsque je m’éveillais après une courte nuit, j’allais prendre une douche et m’habiller avant de préparer un peu de café. Je constatais que Gwendal dormait toujours sur sa couverture au sol. Il avait continué à refuser de dormir dans mon lit. Je l’observais en silence quelques instants. Il donnait l’impression de n’être qu’un enfant ainsi endormi. Ses dreads locks éparpillées sur l’oreiller, la respiration régulière, son visage innocent et doux, tout en lui semblait indiquer que l’on pouvait lui donner le Bon Dieu sans confession. Mais ne vous laissez pas avoir par cette fripouille en puissance, c’est une ruse de Sioux. Il ouvrit les yeux en m’entendant préparer le petit déjeuner, sans doute attiré par l’odeur de café et du pain grillé. — Salut roi des casse-pieds. Bien dormi ? — Bonjour reine des truffes. Déjà debout ? — Oui, la nuit a été courte. Tu as faim ? J’ai fait du café et des tartines, ça ira ? De toute façon tu n’as pas le choix en fait. — Va pour ça alors. Après avoir avalé son petit déjeuner et pris sa douche, chose qui fût épique à nouveau, je lui proposais une visite de Paris afin qu’il découvre un peu mon monde, mais ce uniquement en échange d’une visite du sien une prochaine fois. Nous partîmes donc à la découverte de la capitale. Qu’importe l’endroit où l’on s’arrêtait, il s’émerveillait de tout, une fois de plus il me fit penser à un petit garçon. Et c’est après une longue balade dans les rues de la ville que nous rentrâmes chez moi. — Bon, Cookie, il me faut rentrer à présent. J’eus l’impression qu’il me donnait un coup de poing dans le cœur. — Oui, bien sûr… — Ne fais pas cette tête, feu-follet, tu pourrais presque m’attendrir. — Désoléeeeee. — Mais non voyons, et puis je repasserai souvent te voir, je ne m’en vais pas pour toujours.

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