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Steve Mandana est un Zaïrois qui évolue au poste de gardien de but depuis 2007 à l’Olympique de Marseille. Ce récit conduit Nino le jeune héros, en la compagnie notamment de Steve Mandana, à Tunis. Dans le pays dont cette dernière ville est la capitale, chaque grand club de football a d’ailleurs son rythme de klaxon pour célébrer une victoire.
L’équipe junior des clubs de Tunisie recrute en particulier au sein de l’OM school de Tunis, ce qui prouve au passage l’intérêt de certains Marseillais pour la défense de la langue française, de plus dans un pays assez largement ouvert aux médias francophones. Ce centre de formation est en partie financé par l’OM.
Du pays et des gens, on ne voit d’ailleurs pas grand-chose, ce qui évite de dessiner femmes avec foulard et barbus musulmans. Le récit montre les efforts méritoires d’une fille pour jouer au football avec les garçons. Ceci se réalise sans que des arguments religieux n’apparaissent, on a là le simple machisme habituel. Notons que le match inattendu se déroule dans les ruines de la cité punique. Pour la féliciter de ses talents, Steve Mandana lui offre un maillot de Payet, ce qui est l’occasion de promouvoir Uber eats (à la gestion sociale bien connue), dont le nom sur un vêtement sportif ne peut échapper ni au lecteur ni au supporter actuel de l’OM.
On clôt le récit avec un match de gala entre l’Olympique de Marseille et l’Espérance de Tunis, un club fondé en 1919 (donc du temps du Protectorat) dans le quartier de Bab Souika. Son premier président est d’ailleurs Louis Montassier. Le résultat est un match nul, ce qui évite de froisser les susceptibilités mais pas totalement car « L’OM a assuré le spectacle ». Cette série de BD permet de donner envie de lire à des jeunes plus passionnés par le football que par les livres ; le contenu de ses récits est marqué par un ton bienfaisant sans être mièvre pour autant.
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