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Avec un peu de patience, les informations concernant la « cible » étaient facilement accessibles pour n’importe quel hacker de base : les forums en ligne fourmillaient de messages d’utilisateurs qui détaillaient les caractéristiques de leur système en cherchant une solution à leur problème.
Afficher en entierUn signal l’avertit qu’elle avait un message sur sa page personnelle : Tu prends combien ? T’es libre, salope ?
D’autres commentaires apparurent : Sale tepu… T’as l’air bonne ! Tu suces ?
Les insultes n’allaient pas cesser… Tout son réseau et celui de ses amis allaient s’emparer de ces sales images. Bientôt, la terre entière saurait qu’elle était une pute.
Sybille sentit les larmes rouler sur ses joues, et une solitude effrayante s’empara d’elle : plus jamais elle n’oserait remettre les pieds au collège, plus jamais elle n’aurait le courage d’affronter le regard de ses camarades, de ses professeurs
Afficher en entierÇa ne pouvait pas être elle… La fille était trop maquillée, ses lèvres, entrouvertes, trop rouges, et son regard, étrangement fixe. C’était un cauchemar, elle allait se réveiller.
Afficher en entierUn algorithme capable d’analyser plus de deux mille cinq cents variables et de passer au crible les tendances du moment chez les quinze-vingt-cinq ans. Un puissant aimant publicitaire qui permettrait aux annonceurs de cibler les jeunes susceptibles de consommer leurs produits selon des grilles très précises. S’ils parvenaient à lancer ce nouveau programme, FunBox deviendrait le plus gros groupe européen Web pour les jeunes.
Afficher en entierLe plus dur n’était ni le froid ni la violence des toxicos, SDF ou autres marginaux, mais la solitude qui le tenaillait chaque instant. Et puis il y avait la crasse qui s’imprégnait partout… jusque dans les pores de sa peau.
Afficher en entierQu'est-ce que c'était compliqué de parler aux femmes !
Quand on leur disait qu'elles paraissaient trop jeunes, elles se vexaient, quand on leur disait qu'elles faisaient plus que leur âge, elles n'appréciaient pas !
Afficher en entier— Donne !
Le type parlait avec un fort accent russe ou nordique.
Paniqué, Léo voulut saisir son sac, mais l’autre fut plus rapide et s’en empara. Le garçon fonça sur l’inconnu pour récupérer son bien, mais son agresseur le plaqua contre le mur et commença à le frapper violemment tout en l’insultant dans une langue inconnue.
Léo crut que sa tête allait exploser. Il tenta de se dégager, mais le Viking lui comprimait la gorge ; bientôt, il ne pourrait plus respirer… Soudain, la porte s’ouvrit sur Guillaume.
— Lâche-le ! Immédiatement !
Le ton de Guillaume était sans appel. L’homme hésita un très court instant, desserra ses poings et relâcha Léo qui se releva avec difficulté.
— Je vois que tu as fait connaissance avec Dyorik.
Tout en se frottant le cou, Léo s’interrogea : dans quel piège était-il tombé ? Un sourire amusé flotta sur le visage de Guillaume.
— Dyorik, rends le sac au gamin.
Sans discuter, le Viking tendit le sac à Léo qui le serra contre lui et s’apprêta à filer. Guillaume s’avança vers Léo.
— Tu peux laisser tes affaires ici.
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