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—Un homme bien élevé se serait levé depuis longtemps, remarqua-t-elle d'un ton plus acerbe qu'elle ne l'aurait souhaité.

—Une dame bien élevée n'aurait jamais jeté un sous-vêtement féminin à la figure d'un homme, rétorqua-t-il. De toute façon, vous m'avez déjà accusé d'être un débauché, un malotru, une canaille et une brute. Je ne me sens donc pas contraint de respecter les règles du savoir-vivre.

—Vous pourriez au moins être un débauché bien élevé.

Il se leva sans se presser.

—N'est-ce pas contradictoire ?

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Pandora s'exécuta en susurrant :

—Je préférerais être torturée par les sauvages les plus sanguinaires du fin fond de l'Amérique plutôt que de consentir à vous épouser !

 Le silence retomba, un silence lourd, presque palpable. Une vague de triomphe gonfla le cœur de la jeune femme. Tout à coup, Trent éclata d'un rire sonore.

—J'avais raison. Vous ferez une merveilleuse épouse.

—Certainement, rétorqua-t-elle, tout sentiment de victoire évanoui. Mais pas avec vous.

—Je regrette, mais nous formerions un couple extraordinaire.

—Quelle partie de ma déclaration vous a échappé, monsieur?

—Allons, allons, Dora...

—Ne m'appelez pas Dora ! s'écria-t-elle en brandissant son pistolet. Seuls mes parents ont le droit de m'appeler Dora.

—Ainsi que... votre fiancé.

—Vous n'êtes pas mon fiancé !

—Je vous autorise à m'appeler Max, déclara-t-il en lui ôtant doucement son arme des mains.

—Je ne veux pas vous appeler Max, ni même vous appeler tout court !

—Dora et Max, ça sonne bien.

—Ça sonne comme deux noms de chiens de meute, oui ! rétorqua-t-elle. Maintenant, rendez-moi mon pistolet. Cette conversation a assez duré.

Elle essaya de lui arracher son arme des mains, mais il la tenait fermement.

—Attention, voyons ! Imaginez que le coup parte. Je risquerais d'être touché au pied et de rester infirme à vie.

—Je peux vous affirmer que ce ne serait pas accidentel !

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—       Bien sûr, nous ne saurions violer ces principes, toutefois, je dois vous avouer mon embarras, poursuivit-il en se mettant à arpenter la pièce d'un air préoccupé.

—       Je ne vois pas pourquoi. Il s'agit d'une règle simple : pas de baisers.

Je pense que cette règle n'est pas aussi simple qu'elle en a l'air.

—       Tiens donc ?

—       Oui, le terme que vous avez employé me gêne.

—       Il me paraît on ne peut plus limpide. Un baiser est un baiser. Où est le problème ?

Il se planta devant elle.

—       Eh bien, imaginons que je vous rencontre à une soirée, que je prenne votre main pour la porter à mes lèvres, dit-il en joignant le geste à la parole, et que j'y dépose un baiser. Estimeriez-vous que je transgresse nos règles?

—       Bon, n'allons pas jusque-là, admit-elle à contrecœur.

—       Bien, répondit-il.

Il lâcha sa main, mais se rapprocha d'elle.

—       Et un baiser sur la joue ?

Il plaça deux doigts sous son menton, leva son visage vers le sien et effleura sa joue droite de ses lèvres, puis la gauche.

—       Les Français se disent bonjour de cette manière. Il ne s'agit pour eux que d'une marque de politesse.

—       Nous ne sommes pas français, protesta-t-elle dans un souffle.

—       Non, mais nous attachons une grande importance à la politesse.

Il scruta le grand lac bleu de ses yeux et y lut le reflet de son propre désir.

—       Alors ? Un tel baiser vous paraîtrait-il déplacé ?

—       Il faut que j'y réfléchisse, répondit-elle en jetant des coups d'œil autour d'elle dans l'espoir de trouver un moyen de s'échapper.

Mais le bureau, juste derrière elle, lui ôtait toute possibilité de retraite.

—       D'accord. À présent, je pense qu'il ne nous reste plus qu'à déterminer ce qui n'est pas permis. Prenons un exemple. Supposons que je mette mes bras autour de vous... comme ceci, et que vous en fassiez autant..

—       Je ne crois pas que..

—       Il est important que je comprenne bien les règles, insista-t-il.

—       J'accepte, mais uniquement pour clarifier les choses.

Elle posa deux mains hésitantes sur ses épaules et les noua autour de son cou. À ce contact, Max sentit j son corps s'embraser. Instinctivement, il resserra son étreinte. Pandora sembla surprise, mais elle ne résista pas.

—       Clarifions les choses, comme vous dites. J'imagine que ceci...

Il l'embrassa délicatement derrière l'oreille, puis ses lèvres descendirent vers son cou. Elle émit un petit cri.

—       ... irait contre les règles.

Il murmurait contre sa peau, la caressant de son souffle brûlant, s'attardant autour du col montant de sa pelisse. Sa bouche réussit enfin à se glisser à l'intérieur, le long de sa gorge. Pandora eut l'impression que son corps se fondait dans le sien.

—       Oh, mais oui, acquiesça-t-elle, les yeux mi-clos, tout en inclinant la tête pour lui faciliter l'accès à l'autre côté de son cou. Ce n'est absolument pas permis.

— Je m'en doutais. Et je crains qu'il n'en aille de même pour... ceci.

Il frôla ses lèvres, dans une esquisse de baiser infiniment prometteur. L'espace d'un instant, Pandora se raidit, puis elle pressa sa bouche contre la sienne.

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—Monsieur, vous êtes un débauché, un malotru, une canaille.

Pandora Effington toisa Maximillian Wells, comte de Trent, de son air le plus méprisant et ajouta :

—En un mot, monsieur, vous êtes une brute.

Ils se trouvaient dans un petit salon, à l'écart de la foule qui encombrait la salle de bal du marquis et de la marquise de Rockingham. Un tel entretien requérait un endroit quelque peu discret.

Trent, qui était resté sur le seuil, avança d'un pas.

—Vraiment ?

—Sans le moindre doute. On devrait vous éliminer.

—Que répondre à cela? rétorqua-t-il en fermant la porte derrière lui.

Un frisson d'appréhension parcourut la jeune femme. Ce n'était peut-être pas une très bonne idée de se retrouver seule avec un débauché, un malotru, une canaille et une brute.

—Si ce n'est... merci, continua-t-il, une lueur amusée dans les yeux.

—Merci ?

Décidément, cet homme était aussi arrogant qu'on le prétendait.

—Il est rare qu'on me fasse de tels compliments, dit-il en réprimant un sourire.

—Je n'avais nullement l'intention de vous faire des compliments.

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Mlle Weatherly s'approcha de lui.

—       Je vous avais prévenu que je mettrais tout en œuvre pour que lord Trent gagne. En fait, c'est moi qui ai eu l'idée de vous faire inviter ici. J'ai pensé qu'il valait mieux garder un œil sur vous, Lawrence.

Elle l'appelait Lawrence ? songea Max, surpris.

—       Vous m'avez humilié, ridiculisé devant tout le monde.

Laurie semblait blessé, mais Max devinait qu'il jouait quelque peu la comédie, à son tour.

—       J'aurais dû me douter que cette invitation chez les Effington m'attirerait des ennuis. Avec une famille pareille..

Max fronça les sourcils.

—       Qu'est-ce que tu...

—       Ne soyez pas stupide, Lawrence, intervint Cynthia, les poings sur les hanches. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, les Effington, tout au moins les femmes, savaient très bien qu'il s'agissait d'une mise en scène.

—       Eh bien, je n'ai pas trouvé ça drôle du tout, rétorqua-t-il en se frottant le visage.

—       Je suis désolée, dit Cynthia en posant une main sur la joue de Laurie.

Max remarqua alors quel beau couple ils formaient. Laurie dépassait Cynthia de quelques centimètres, mais ils étaient tous deux grands, élancés, et sous le ciel étoilé, leur blondeur leur donnait une apparence éthérée, presque magique. On eût dit des anges échappés de l'univers shakespearien.

—       Vraiment ? murmura Laurie en posant ses lèvres sur sa main.

—       Euh, Laurie... appela Max.

—       Oui, vraiment. Je n'avais pas l'intention de vous faire mal.

Il la prit par la taille et l'attira plus près de lui.

—       Vous promettez de ne plus jamais recommencer?

—       Mademoiselle Weatherly ? insista Max en haussant la voix.

Elle répondit trop doucement pour qu'il puisse l'entendre, et peut-être était-ce mieux ainsi. Laurie se mit à rire. Comme s'ils avaient été seuls au monde, elle noua ses bras autour de son cou, et ils échangèrent un baiser passionné.

—       Dieu du Ciel ! maugréa Max dans sa barbe.

Il leur tourna le dos, le feu aux joues.

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—       C'est un cadeau de mariage, vous savez, dit-il doucement.

Elle hocha la tête, les yeux baissés, incapable de soutenir son regard.

—       Un cadeau de Héra à Zeus.

—       Non, rectifia-t-il en lui relevant le menton du bout de l'index. De Max à Dora.

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Elle pencha la tête en arrière pour examiner la coupole, la seule partie du bâtiment qui ne fût pas blanche. On l'avait peinte en un bleu profond parsemé d'étoiles argentées, captives à jamais de la nuit.

Comme elle l'avait si souvent fait pendant son enfance, elle leva les bras le plus haut possible et se perdit dans la contemplation de ce ciel factice. Petite fille, elle s était persuadée qu'en restant dans cette position le plus longtemps possible, ses vœux se réaliseraient. La magie opérerait, et elle s'envolerait vers ces voûtes célestes, à la rencontre d'un monde mythique peuplé de dieux grecs, de créatures surnaturelles... et de héros.

—       J'aurais dû me douter que je trouverais une déesse dans un temple, dit une voix familière derrière elle.

Le cœur de Pandora bondit dans sa poitrine, mais elle ne bougea pas.

—       Priez pour que les véritables déesses ne vous entendent pas, imprudent mortel, car elles pourraient vous frapper de mort immédiate pour avoir émis des commentaires aussi impertinents. Elles sont terriblement jalouses, vous savez.

—       Elles ont de bonnes raisons de l'être, répondit doucement Max.

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LES DOUZE TRAVAUX D'HERCULE interprétés par Pandora Effington d'après les écrits de lord et lady Harold Effington

 

1.       Tuer le lion de Némée.

2.       Venir à bout de l'hydre à neuf têtes.

3.       Capturer la biche aux cornes d'or, l'animal sacré de Diane.

4.       Abattre le grand sanglier d'Érymanthe.

5.       Nettoyer les écuries d'Augias.

6.       Chasser les oiseaux carnivores du lac Stymphale.

7.       Dompter le taureau furieux de Crète.

8.       Apprivoiser les juments mangeuses d'hommes de Diomède.

9.       S'emparer du troupeau de Géryon.

10.       Récupérer la ceinture de la reine des Amazones.

11.       Rapporter les pommes d'or des Hespérides.

12.       Maîtriser le chien à trois têtes gardien des portes de l'Enfer et libérer Thésée du siège de l'oubli.

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