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"Je les ai appelés Anges, mais c'est une réminiscence de mon éducation catholique. Aujourd'hui, le mot le plus exact à utiliser est "Etre d'une dimension supérieure à la nôtre"."
Afficher en entierL'apparition d'un Ange dans une vie humaine ne serait rien de plus alors qu'un ajustement induit par le libre arbitre du sujet. Et ces ajustements sont souvent des réponses à des prières.
Afficher en entierArrivés devant sa maison, je crus avoir une hallucination : un saint-bernard, un vrai, auquel il ne manquait que le tonneau de rhum et la civière, vint se frotter affectueusement contre ma taille. Pas de doute, je me trouvais bien en Suisse.
Afficher en entierL'expérience de Leonard Spade, un Californien de cinquante ans, présente quelques similitudes avec le récit précédent comme nous allons le découvrir. Cela se passait à Brooklyn, New York, en février 1969. Il était âgé de vingt-cinq ans.
Afficher en entierLe récit de Ann l'a tellement frappé qu'il en a fait la couverture de son livre. Ann a neuf ans. Comme d'habitude, le soir, sa mère l'installe confortablement dans son lit et la borde, sans remarquer que l'enfant est pâle et affaiblie (les médecins avaient diagnostiqué un début de leucémie).
Afficher en entierMais Krystel ne représente pas le seul cas d'Ange gardien dans une NDE. Une fraction, mineure il est vrai, de ceux qui ont vécu cette expérience a ressenti une présence soit invisible mais perceptible, soit parfaitement manifestée, mais toujours distincte et indépendante de l'être de Lumière au bout du tunnel, personnage central de toutes les NDE.
Afficher en entier"Autre phénomène curieux, celui de l'incrédulité de l'entourage. Si vous dites à quelqu'un "je crois en Dieu", même s'il est athée, il ne jugera pas cela anormal. En revanche, si vous lui expliquez que vous croyez en votre Ange gardien, il vous regardera avec des yeux ronds comme si vous lui aviez dit très sincèrement "je crois au père Noël". Cela m'est arrivé de nombreuses fois, principalement dans des librairies catholiques où, demandant à une vendeuse ou au propriétaire du magasin : "qu'avez-vous sur les Anges ?", je n'eus pour toute réponse qu'un sourire gêné du genre "pauvre fou" alors que dans les librairies "new age" ou ésotériques, on me répondait "bien sûr, tenez, c'est juste derrière vous sur le rayon à gauche"."
Afficher en entier"Bref, après quelques mois de discussion avec l'Ange, on remarque qu'en fait il ne désire qu'une seule chose, une communion parfaite avec son protégé puisqu'il connaît mieux que quiconque ses désirs et ses problèmes. L'Ange s'efforce de répondre aux désirs et jamais je n'ai ressenti dans cette relation "invisible" autre chose qu'une immense complicité. Pourtant, on lit partout que les Anges ne sont que des messagers de Dieu, en quelque sorte des instruments parfaits, inhumains, sans sentiments et encore moins de liberté d'action. Rien de plus inexact, car une relation entre un Ange gardien et son protégé peut être exempte de Dieu, ce qui ne pose aucun problème puisque le rôle de l'Ange consiste justement à emmener son protégé progressivement vers Dieu, en respectant son libre arbitre. Croire en l'Ange, c'est déjà un immense pas vers Dieu."
Afficher en entierEn tant que journaliste, je cherchais donc un livre reposant sur des bases un peu plus solides, un peu plus musclées. Mais après de vaines recherches, je dus me rendre à l’évidence : ce livre n’existait pas. Pourtant, mon côté rationnel s’obstinait à trouver des preuves matérielles de l’existence de l’Ange et/ou des témoignages de personnes au-dessus de tout soupçon. Finalement, après quatre ans de lecture de sujets extrêmement variés, je me rendis compte que je pouvais rédiger ce livre. Mais un problème se posa : comment aborder ce sujet sous l’angle journalistique, donc effectuer une enquête pluridisciplinaire sans trop me ridiculiser en tant que rédacteur d’un quotidien national (j’imaginais les commentaires des attachées de presse : « Ah, c’est lui l’idiot qui croit aux Anges », etc.)
Afficher en entier« Ouvrez n’importe quelle page des Saintes Ecritures, il y en est question abondamment ; il a fallu toute la stupidité des progressistes pour les réduire à de simples pensées et je n’ai pas de temps à perdre avec ce genre de stupidités. »[3]
Jamais je n’avais imaginé qu’un prêtre pouvait s’exprimer d’une façon aussi directe, traitant ses homologues progressistes de « stupides ». C’était vraiment très drôle et tout de même assez surprenant. Pire, le sermon venait de l’église de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, fief parisien des traditionalistes, mouvement sur lequel je nourrissais plus que des doutes. Mais cette voix parlait des Anges avec une poésie, une foi et une certitude telles que j’en restai abasourdi. La situation était vraiment étrange. Gérard Adamis, aussi étonné et fasciné que moi, avait garé la voiture à l’ombre d’un acacia afin que nous puissions écouter tranquillement ce sermon à mi-chemin entre le cours de philosophie et le cours de théologie. Pas de doute, la réponse du frère avait visiblement énervé les occupants de « là-haut » ; cela avait fait des vagues.
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