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En 1771, Denis Diderot rend visite au maréchal de France, Victor-François de Broglie : ce dernier étant absent, le philosophe s'entretient pendant plus d'une heure avec sa ravissante et très pieuse épouse : un vif débat sur les fondements de la foi et de l'incroyance s'engage. Le penseur se plaît à lui démontrer sur un ton badin qu'un athée est aussi largement doté de sens moral qu'un croyant.
Publié sous une fausse attribution en 1777, cette parodie de dialogue socratique offre un vibrant plaidoyer en faveur de l'athéisme.
Afficher en entier" N'êtes-vous pas monsieur Diderot ? - Oui, madame. - C'est donc vous qui ne croyez rien ? - Moi-même. - Cependant votre morale est d'un croyant. - Pourquoi non, quand il est honnête homme. - Et cette morale-là, vous la pratiquez ? - De mon mieux. - Quoi ! vous ne volez point, vous ne tuez point, vous ne pillez point ? - Très rarement. - Que gagnez-vous donc à ne pas croire ? Ainsi commence le dialogue qui, dans l'Entretien d'un philosophe avec la Maréchale de..., fait deviser aimablement le philosophe notoirement athée et la dévote mère de famille catholique. Les propos échangés abordent gaiement des thèmes essentiels. La morale peut-elle se concevoir indépendamment de la religion ? La croyance en un Dieu rémunérateur et vengeur est-elle indispensable à l'obéissance aux lois morales ? La religion est-elle un bien ? Est-on libre de croire ou de ne pas croire ? "
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