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Trois heures plus tard, en ouvrant les yeux, je m’écartai de Quinn sans le réveiller, même quand je ne pus résister à la tentation de l’embrasser sur la nuque et de caresser son flanc.

(...)

À présent, j’avais le temps. Et je devais bien à Quinn de faire un effort : il m’avait nourri à de multiples reprises.

Je vérifiai ce qui restait dans le sac de grains de café – des Peaberry Kona que j’avais trouvé au Cecil’s Koffee Beanery, hors de prix ! Je les versai dans mon broyeur et là, je grommelai un juron. Il n’y avait pas de vraies cloisons dans mon loft et ce foutu appareil faisait un bruit infernal. Je ne voulais surtout pas réveiller Quinn, qui avait besoin de dormir le plus longtemps possible.

Dans le couloir, il n’y avait pas de prises électriques, aussi pris-je la plus longue de mes rallonges et emportai-je mon broyeur pour descendre à l’étage d’en dessous. Une fois assis sur la dernière marche, je mis l’appareil en route.

Le tintamarre qui retentit dans la cage d’escalier évoqua un tir de mitrailleuse.

La porte de l’appartement de Theo s’ouvrit à la volée et Matheson surgit, un 9mm pointé sur ma tête. En réalisant qu’il s’agissait de moi, il ôta son doigt de la gâchette et baissa son pistolet.

- Bonjour, monsieur.

Une voix endormie émana du fond de l’appartement :

- Wills, d’où vient ce raffut… ?

- C’est M. Vincent, il… hm, il mout son café.

Theo rejoignit son amant, les yeux lourds de sommeil. Entre deux bâillements, il passa la main dans ses cheveux châtains ébouriffés.

- Quoi ? Pourquoi est-il dans l’escalier ?

- Je n’en ai aucune idée. Tu veux le lui demander ?

Matheson s’appuya au cadre de la porte. Theo passa devant lui et demanda :

- Vince, tu veux bien m’expliquer ce que tu fiches là ?

- J’ai un hôte qui dort à la maison. Je ne voulais pas le réveiller.

Matheson leva haut les sourcils, mais ne pipa mot. Quant à Theo, il accrocha ses pouces à la ceinture de son pantalon de pyjama.

- J’ai un moulin à main. Je te l’aurais volontiers prêté.

- Je ne voulais pas te réveiller non plus.

- Avec un boucan pareil, tu y as pourtant parfaitement réussi.

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Je poussai la porte, entrai et observai la clientèle. La lumière était pauvre et, pour un mercredi soir, le bar était plutôt bondé. L’atmosphère sentait lourdement la cigarette. Washington était censé appliquer les nouvelles lois anti-tabac, mais certaines règles sont toujours violées. Les gens se fichaient-ils donc du cancer qui menaçait leurs poumons ?

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Homme de la ville, je me fichais bien si de ma terrasse, je ne voyais ni arbre ni brin d’herbe, mais je comprenais qu’on puisse avoir des goûts différents. Malgré la façon dont j’avais dénigré cet appartement, il pouvait me convenir. C’était un produit agréable, alors, pourquoi tous les acheteurs potentiels s’étaient-ils désistés ? Je me renfrognai.

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Mark posa sur la table basse deux verres et une bouteille de whisky écossais de quinze ans d’âge, du Glenfiddich.

— Tu sais quoi ? Nous allons prendre une cuite. Si nous sommes encore souls demain matin au réveil, nous nous ferons porter pâle.

— Mark Vincent serait-il capable d’une chose pareille ?

— Bien sûr, pourquoi pas ?

Il versa trois doigts de Scotch dans un des verres et me le remit, puis prit la même dose pour lui. Il porta son verre à ses lèvres, se figea et annonça sévèrement :— Nous sommes trois ici ce soir, toi, moi et l’espace qui nous sépare. Ça ne va pas du tout, un de nous va devoir dégager.

Avec un sourire, il précisa :

— Je parle de ce foutu espace, bien sûr.

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Il ne me demanda pas comment je l’avais compris. Pendant un moment, le silence régna dans la voiture. Je m’agitai dans mon siège, passant d’une fesse à l’autre, essayant de trouver une position moins douloureuse. En vain.

D’un coup d’œil à ma montre, je vérifiai l’heure : j’avais pris l’ibuprofène un quart d’heure plus tôt. Merde. Ça devrait agir, même avec un estomac plein.

— Mark, je tiens à t’expliquer une chose, puis j’aimerais aussi que tu m’expliques quelque chose.

Il était rare que Quinn soit sérieux, sauf quand il était question de boulot. Sans attendre de réponse de ma part, il enchaîna :

— Tu as une grande expérience dans de nombreux domaines.

— Pardon ?

— Tu es un artiste aux multiples talents, attentif aux détails…

Hé, j’aimais à le croire, mais pourquoi évoquer le sujet en ce moment précis ?

— Tu pratiques l’escrime… continuait-il.

Oui, nous avions un jour organisé une rencontre, qui s’était terminée par un match nul. Quinn était doué avec une épée, je le lui accordais bien volontiers, mais j’étais meilleur.

— Tu joues du saxophone… ajouta Quinn.

Effectivement, j’avais appris des années plus tôt, bien avant d’entrer au WBIS, avant même de m’engager dans l’Armée. Au fait, cela ne figurait dans aucun de mes dossiers. Comment diable l’avait-il appris ?

— Je présume que ce préambule a un objectif, Mann ?

— J’ai cru que tu savais monter ! s’emporta-t-il. Pourquoi ne pas m’avoir annoncé d’emblée que tu n’avais jamais posé le cul sur un cheval ?

— Je n’en sais rien, grondai-je.

La vérité m’était impossible à avouer : qu’il me croie capable de tout me plaisait.

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— Attention, Blue ne supporte pas les éperons.

La voix de Quinn m’arracha à mon agréable fantasme de lui à plat ventre sur une botte de paille.

— Bien sûr, répondis-je, calmement.

Je voyais mal en quoi suivre d’aussi simples instructions me serait difficile. Un lad m’approcha un cheval et je me hissai en selle d’un mouvement athlétique – sans la moindre grâce. Malheureusement, cette sale carne bronchait chaque fois que mes talons effleuraient ses flancs. De plus, il avait un trot nerveux et chaotique, et je rebondissais sur son dos comme une pomme dans une poêle à frire. J’en avais les dents qui claquaient.

J’avais pourtant prévenu ce putain de canasson que j’étais armé et que, s’il s’avisait de me ridiculiser devant mon amant et sa mère, je n’hésiterais pas à l’abattre et à envoyer son cadavre dans une usine de colle. Manifestement, il ne prenait pas la menace au sérieux.

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— Je me demande pourquoi Portia a accepté de dîner chez vous, mais je ne vous laisserai pas l’empoisonner.

Il parlait sans vitriol. J’étais certain qu’il le savait et que ça devait l’énerver.

— Alors ?

— Alors, j’ai apporté tout ce qu’il vous faut pour un bon dîner, y compris des instructions sur la cuisson de la dinde et le timing pour que tout arrive à table au bon moment et à la bonne température.

— Je suis très touché par votre confiance en moi, mais je suis capable de servir un repas décent à mes invités.

— Allez vous faire foutre !

Je fus tenté de répondre que c’était le privilège de Quinn, mais ma vie sexuelle ne regardait pas Novotny.

— Écoutez, Vincent, reprit-il, je me méfie de vous, mais Portia et Quinn ne sont pas du même avis et ils comptent beaucoup pour moi. Je veux qu’ils passent un agréable Thanksgiving…

— D’accord.

— … et devoir se rendre à l’hôpital pour traiter une intoxication alimentaire me paraît un très mauvais plan.

— Novotny, pour une fois, je suis d’accord avec vous. Malgré l’opinion que certains ont de moi, je ne prévoyais pas d’envoyer Quinn et sa mère aux urgences.

Tentait-il de me passer de la pommade pour rendre la pilule moins amère ? Qu’il aille se faire foutre, lui et sa psychologie à deux balles !

— En fait, c’est une bonne idée, Novotny. Pourquoi ne pas leur donner vos cartons ?

— Vincent…

— Quoi, vous m’avez même apporté du vin ?

Je venais d’ouvrir un des cartons, qui contenait plusieurs bouteilles.

— Oui, je…

— Vous me prenez vraiment pour un demeuré ! aboyai-je.

Sur chaque bouteille, il y avait un Post-it avec un message : « Ne pas mettre au frigo » ou, au contraire, « Servir frais ».

Je refermai le carton et le reposai sur le chariot.

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Sortant un mouchoir de ma poche je le lui collai dans la main.

— Maintenant, arrête de dire des conneries et mouche-toi, ordonnai-je.

Il se moucha.

— Merci. Excuse-moi.

Je vis rouge.

— Arrête de t’excuser, Mann. Arrête de me remercier. Tu as besoin de moi, je suis là, c’est normal. Je serai toujours là pour toi.

À mon tour, je clignai des yeux, stupéfait d’entendre ces mots sortir de ma bouche. En revanche, Quinn ne sembla pas surpris. Il m’adressa un sourire lumineux.

— Je sais.

Il voulut me rendre mon mouchoir, vit la tête horrifiée que je tirai, éclata d’un rire bref et colla le carré de coton trempé dans sa poche.

— Après réflexion, je le ferai laver avant de te le rendre, Mark.

— Excellente idée !

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