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Rilke pense que les peintres savent vivre, toujours. L'angoisse, ils la peignent. Van Gogh à l'hôpital peint sa chambre d'hôpital. Le corps des peintres et des sculpteurs est actif. Leur travail est à ce mouvement. Lui, poète, ne sait que faire de ses mains. Il ne sait pas être vivant. (p. 34)

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Rencontrer une femme, c'est pour Rilke un voyage dans l'étrange. Il décolle, comme un aéroplane. Il est pris par quelque chose de plus grand que lui -- le ciel, la beauté. Il chute vers le haut.

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Et si seulement l’amour veut bien éclore pour moi, avant que je m’en aille ; et si je peux peindre trois bons tableaux, alors je m’en irai contente, des fleurs dans les cheveux.

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L'expérience m'a enseigné que le mariage ne rend pas plus heureuse. Il ôte l'illusion d'une âme sœur, croyance qui occupait jusque là tout l'espace. Dans le mariage, le sentiment d'incompréhension redouble. Car toute la vie antérieure au mariage était une recherche de cet espace de compréhension.

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Au sous-sol du musée (Essen) sont exposées les œuvres de femmes. Le plafond est bas, la lumière est mauvaise. Nulle part ailleurs je n'ai vu à quel point l'art féminin est considéré comme inférieur à l'art. En haut, dans la lumière : Van Gogh, Cézanne, Gauguin, Matisse, Picasso, Braque, Kirchner, Nolde, Kandisky, Klee ... En bas, dans l'ombre, un désordre de statuettes anciennes mêlées à des vidéos contemporaines. Déesses, maternités, reines : le seul fil conducteur est que ces oeuvres sont faites par des femmes ou représentent des femmes.

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Seul Rilke recouvre le temps de presque autant de mots que de secondes. La nuit après les événements du jour, il bascule dans un monde fantastique, autofictif, avec les princesses et les revenants, les momies de la lande et le lait noir.

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Je ne sais pas s’il existe une peinture de femmes, mais la peinture des hommes est partout. Quand Paula visite le Louvre, le musée n’expose que quatre femmes artistes : Élisabeth Vigée-Lebrun, la première à y être entrée ; Constance Mayer et ses peintures allégoriques ; Adélaïde Labille-Guiard et ses portraits au pastel ; et Hortense Haudebourt-Lescot, une artiste un peu plus récente, qui entre au Louvre début XXe. Une lettre de Rilke à Clara à propos du Salon d’automne 1907 parle d’une salle entière consacrée à Berthe Morisot, et une cimaise à Eva Gonzalès ; c’est suffisamment rare pour être noté. Musées ou galeries, il y a immensément moins de femmes exposantes que de femmes exposées, et ces dernières sont très souvent nues. Et pour avoir peint des nus, Constance Mayer, sous Napoléon, a été moquée et conspuée.

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Je sens en moi une trame douce, vibrante, un battement d'ailes tremblant au repos, retenant son souffle. Quand je serai vraiment capable de peindre, je peindrai ça.

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Ils filent vers Munich, et pour finir, Dachau. Dachau sonne aujourd'hui comme une curieuse destination de lune de miel. Mais la ville était alors connue pour sa colonie d'artistes, une des plus importante après Worpswede.

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Rilke pense que les peintres savent vivre, toujours. L'angoisse, ils la peignent. Van Gogh à l'hôpital peint sa chambre d'hôpital. Le corps des peintres et des sculpteurs est actif. Leur travail est à ce mouvement. Lui, poète, ne sait que faire de ses mains. Il ne sait pas être vivant. (p. 34)

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