Extraits

" Il est sept heures lorsque l’alarme de mon téléphone retentit et que je constate que je suis toujours dans ma voiture. Je rentre chez moi, dans un état lamentable, terriblement amoureuse d’un homme qui, vraisemblablement, couche avec une autre. Mon appartement ne me tranquillise pas, bien au contraire... Tout ce qu’il a touché sur son passage devient le symbole de notre échec cuisant… je ne peux m’empêcher de me dire que j’ai vraiment été stupide, qu’un homme aussi beau ne pouvait pas être avec une fille comme moi, que sa place est avec cette bombe de Mathilde, que ça crève les yeux… Je rallume mon téléphone, et constate qu’il a essayé d’appeler une vingtaine de fois, et laisser deux messages vocaux, que je supprime sans même écouter. À quoi bon ? Il a envoyé deux textos, qui subissent le même sort. "

"Hier matin, lorsque je suis arrivée à Aspica, nous étions nombreux, agglutinés dans l’ascenseur. Je ne sais pas ce qui s’est produit, mais nous sommes restés plusieurs minutes immobiles entre deux étages. Nous étions tellement proches les uns des autres que nous nous touchions. J’étais entourée d’hommes. La plupart travaillant au quatrième étage, au cabinet d’expertise comptable et de conseil juridique pour les entreprises. Cette simple situation de proximité a fait monter en moi les résidus de désir de mon rêve de la nuit précédente, avec un dénommé Paul. Si bien que lorsque nous sommes arrivés au deuxième étage et que la dame située dans le fonds de l’ascenseur, nous a demandé de lui céder le passage, je me suis trouvée les fesses sur la cuisse de mon charmant, très charmant voisin de derrière. Lorsque les portes se sont refermées, ni moi, ni cet étranger n’avons repris nos distances. Je pouvais sentir la chaleur de son corps et je l’imaginais poser sa main sur moi. Son regard sur ma nuque rendait la scène encore plus excitante. Quand mon étage a été annoncé, bercée par mes pensées, je me suis même surprise à bouger légèrement, presque innocemment, mon postérieur. Est-ce une érection, là, contre moi ? Sans me retourner, je suis sortie encore émoustillée, direction mon bureau. Je ne m’en serais jamais crue capable…"

Des amaryllis... une lettre... Ce sont les paroles d'une chanson d'amour... Note pour plus tard: il faudra trouver le moyen de lui faire savoir que ces techniques de dragues sont désuètes.

"Très vite ses intentions et son désir ardent, se font sentir. Ses doigts plissent ma jupe... dénudant mes fesses. Nos corps ondulent langoureusement..."

"C'est comme si j'étais une autre femme. Je saisis sa verge érigée, je le regarde dans les yeux en humectant mes lèvres. Sa tête bascule en arrière lorsque je me mets à genoux, saisissant à pleine bouche son érection, lui arrachant un grognement animal..."

"Il est terriblement séduisant, l'endroit désertique... Il m'attrape et me fait virevolter. Sa bouche s'empare de la mienne, sa fougue m'emporte dans un tourbillon d'émotions. Il ne m'avait jamais embrassée comme ça..."

"J'ai la gorge nouée et le cœur brisé... j'ai l'impression désespérée que ma vie m'échappe... pour trouver le bonheur, il faut commencer par cesser de faire ce qui nous rend malheureux... pour certaines choses, ça paraît évident... mais... Aussi difficile soit-elle, cette décision de le laisser partir, il ne fait aucun doute que je dois la prendre"

"Le blues tente une invasion et me taquine... je lutte contre chaque pensée négative. Résolument optimiste. Mais la gifle que j'appréhendais tant, vient se claquer sur ma joue. Je suis anéantie... effondrée. Je foudroie du regard ma conscience, qui me crie que j'ai récolté ce que j'ai semé. J'essaye de chasser les larmes qui montent, mettant cette sensibilité excessive sur le dos de mes hormones"

"Tout chez lui me réclame. Je suis totalement chamboulée... Je n'en peux plus... Je ne contrôle plus ma main... J'ouvre les boutons... et apprécie le spectacle. Il est sublime... J'ai chaud, terriblement chaud"