Ajouter un extrait
Liste des extraits
Notre comportement est-il essentiellement individuel ou conformiste? Bougeons-nous à notre propre rythme ou suivant celui de la foule? Sommes-nous l'une des particules de poussière qui forment le nuage ou l'une des particules égarées?
Afficher en entierJ'ai toujours été fascinée par la façon dont les choses et les gens bougent. À l'âge de cinq ans, je restais assise à regarder les particules de poussière en suspens dans les rayons de soleil qui filtraient à travers la fenêtre. J'étais hypnotisée par leur abondance et la façon dont les particules se mouvaient, à l'unisson pour la plupart, même si certaines semblaient s'écarter du groupe. Je restais assise au soleil, les yeux clos, sentant la chaleur du matin qui me caressait le visage et comptant les particules qui atterrissaient sur mes joues. Je n'avais le droit de m'offrir ce petit intermède que quinze minutes par jour. C'était si agréable que j'aurais pu passer la journée à lézarder au soleil.
Afficher en entierLes choses qui nous effraient sont aussi la source d'idées et de stimulus qui nous inspirent. Nos peurs sont pleines de pensées qui, une fois identifiées et maîtrisées, nous aident à nous connaître et à voir le monde autrement. Affronter les choses qui nous posent des difficultés et nous angoissent, c'est aussi se rapprocher de celles qui nous donnent le sentiment d'être vivants. Nier la peur ne nous permet pas de la gérer et nous dissimule de nombreuses choses.
Afficher en entierC'était une équipe de football, mais c'était aussi un ensemble d'individus qui réagissait de manière dynamique par rapport à une situation qui évoluait sans cesse, contribuant chacun avec leurs compétences spécifiques, leur personnalité et leur point de vue. [...] Je me suis levée et c'est tout juste si je n'ai pas hurlé : "Ils se comportent comme des protéines!" [...] Les protéines ne subissent ni la pression sociale de leurs coéquipiers ni les changements d'humeur, elles peuvent aussi être considérées comme un idéal de comportement que les êtres humains pourraient suivre - puisqu'elles agissent en fonction de ce qu'il leur est le plus favorable sur le plan énergétique, en se focalisant sur le besoin actuel sans se laisser distraire par leurs sentiments ou leurs complexes. Indifférentes au jugement micromoléculaire, les protéines ne s'inquiètent pas d'être acceptées par leurs semblables et elles ne cherchent pas à se fondre dans le groupe. À la place, elles capitalisent sur leurs capacités et les exploitent afin de former des équipes dont le succès est basé sur leurs différentes forces.
Afficher en entierNous avons appris à considérer les erreurs à travers un prisme émotionnel et non scientifique. Nous sommes généralement prompts à déclarer que les erreurs sont symptomatiques de l'échec et à conclure que le système ne fonctionne pas ou que la décision qui y a conduit était mauvaise. La vérité est en général plus prosaïque [...] rencontrer un obstacle ne constitue pas une preuve suffisante pour conclure que tout a échoué, ou qu'un système ou une décision doit être abandonné d'un bloc. L'humanité n'aurait accomplit qu'une fraction de ce qu'elle a réalisé si cette approche de l'erreur avait été employée par les scientifiques et les techniciens au fil de l'histoire.
Afficher en entierLa science nous apprend à accepter les réalités complexes au lieu d'essayer de les aplanir dans l'espoir de les faire disparaître.
Afficher en entierL>es algorithmes excellent par leur capacité à être déstructurés, à s'épanouir dans la complexité et l'imprévisibilité, ainsi qu'à réagir efficacement face aux changements de situation. À contrario, ce sont nous, les êtres humains, qui avons tendance à chercher le conformisme et les schémas de pensée évidents, à refuser de voir la complexité de la réalité, tandis que les machines les considèrent globalement comme un autre aspect d'un ensemble de données globales.
Afficher en entier