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Extrait ajouté par Virgile 2009-08-23T05:11:55+02:00

Le 6 avril, je pénètre dans le monastère de Gyuto à l'issue de l'audience publique. Je passe un portique de détection, un des gardes indiens me sourit. Lama Punchok n'est pas là, un autre moine vient me chercher, il se présente : lama Tenam, c'est lui qui fera office de traducteur. Le Karmapa me reçoit cette fois-ci dans une pièce située au rez-de-chaussée et dans laquelle il était occupé à lire. L'endroit est simple : un canapé, deux fauteuils qui se font face, une table basse. Il se lève, je lui tends une écharpe blanche puis nous nous serrons la main. D'un geste il m'invite à m'asseoir.

Il reprend sa place, arrangeant les plis de sa robe grenat portée sous un gilet couleur safran. Ses mains sont fines, son visage massif. Ses cheveux, qui ont repoussé, sont noirs et drus. Sa voix semble sortir de nulle part, il esquisse un sourire discret entre ses lèvres charnues, puis me dévisage avec attention. À peine entamé, notre entretien me paraît différent des précédentes rencontres où, malgré sa retenue naturelle, il avait l'air décontracté.

Aujourd'hui, tout est plus dense, même l'atmosphère de la pièce est électrique. La discussion s'engage et de façon très étrange ; à aucun moment je n'ai le sentiment de me trouver devant un adolescent. J'ai conscience de vivre un moment à part. Le regard du Karmapa plonge en moi, c'est très déconcertant. Mes yeux perçoivent un adolescent tibétain en costume de moine, et, dans le même temps une foule de sensations mal définies, une intuition confuse, le trouble qui m'habite, tout concourt à ce que se superpose à cette image physique d'un jeune moine une sorte de force invisible. Comme quelque chose autour de lui, ou déclenché par sa présence. Un élément que je ressens, et qui participe à l'expérience que je suis en train de vivre, mais que je ne peux pas voir, analyser sereinement, ni même comprendre. Il est en train de se passer quelque chose en sa présence qui ne se produit pas lorsqu'on regarde une photo de lui. Comme si la proximité physique du Karmapa induisait une expérience particulière. Les yeux de ce garçon expriment une puissance qui manifestement dépasse sa propre personne.

Ils semblent avoir mille ans.

Il se produit alors quelque chose que je suis incapable de m'expliquer. Soudain extrêmement présent, les yeux dans les miens, le Karmapa évoque l'existence d'«êtres sensibles» vivant ailleurs que sur la Terre, d'êtres vivants originaires d'autres univers. Je sens confusément que ses phrases sont pesées, qu'il n'aborde pas le sujet par jeu, gratuitement. Il me parle de quelque chose d'aussi vrai, d'aussi réel et doué de la même existence matérielle que l'oiseau que nous entendons chanter à travers les voilages de la fenêtre entrouverte.

Mais pourquoi me parle-t-il de ça ? À moi ? Maintenant ? Pourquoi attirer mon attention sur cette question qui me dépasse prodigieusement ? Je ne peux m'empêcher de montrer un léger agacement.

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Extrait ajouté par viedefun 2018-05-30T15:30:30+02:00

Ce phénomène est mondial. J’ai vu des enlevés en Turquie. J’ai eu des cas où les enlèvements avaient eu lieu en Israël, au Japon, en France, en Angleterre, partout ! Les enlevés proviennent de l’ensemble de la population. Il n’y a aucun profil culturel ou social. Tout le monde peut être concerné. Un ingénieur de la Nasa est venu me voir, ainsi qu’un chercheur de cette même agence spatiale... pour me parler de leurs expériences d’enlèvement ! Tous deux étaient des enlevés ! Je vois des femmes, des hommes. Huit psychiatres sont venus à propos de leurs propres expériences ! Des officiers de police, des militaires de haut rang, des artistes, des écrivains, des avocats : il est vraiment évident que cela ne concerne pas un groupe particulier, une partie identifiable de la population, mais tout le monde ! J’aimerais que les gens crédibles, à qui cela arrive, parlent publiquement de leurs propres expériences, mais si vous êtes un chercheur de la Nasa ou un lieutenant de police, par exemple, et que votre carrière dépend de votre crédibilité, jamais vous n’interviendrez publiquement pour évoquer une telle expérience. L’immense majorité de ceux à qui cela arrive tiennent à garder l’anonymat. Seul un jeune pompiste de dix-huit ans, par exemple, acceptera de raconter son histoire, parce que lui ne voit aucun risque professionnel à le faire. Mais les témoignages que le public attend sont ceux du chercheur de la Nasa ou de l’officier. Pas le sien, que personne ne croira !

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Extrait ajouté par viedefun 2018-05-30T15:29:50+02:00

Si une seule personne, en lisant mon témoignage, peut se sentir réconfortée en se disant qu’elle n’est pas seule à faire ce genre d’expériences, si ça peut aider ne serait-ce qu’une seule personne... une famille, à ne plus vivre dans la peur, à ne plus vivre en pensant qu’ils sont fous... si je peux aider quiconque... je pense que beaucoup de gens sont concernés. Je pense que beaucoup de monde vit ce genre d’expériences sans comprendre ce qui arrive. Pour ce qui me concerne, j’ai eu sans doute beaucoup d’expériences dont je ne garde aucune mémoire. Ce n’est qu’à partir de l’âge de dix-neuf ans que j’ai commencé à me souvenir de bribes, de petites parties de ce qui se passait. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui vivent cela sans en avoir aucun souvenir... ou qui pensent simplement faire des rêves étranges.

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Extrait ajouté par viedefun 2018-05-30T15:27:39+02:00

La culture décide de ce qui est réel. Ce qui est réel dans notre culture est complètement différent de ce qui est vrai dans la réalité des Indiens d’Amérique, dans la réalité des bouddhistes tibétains, dans celle des Kauna d’Hawaii. Nous avons une certaine idée de ce qui est réel, elle est très limitée et devient de plus en plus limitée au fur et à mesure que passent les siècles. Je considère que la vision du monde que nous avons est arbitraire et mon expérience de médecin me pousse à croire mes patients, bien plus que je ne crois cette vision du monde. Ils sont bien plus convaincants ! Si nous voulons qualifier quiconque a un point de vue différent du paradigme dominant de psychotique, et d’une certaine façon c’est là où nous en sommes aujourd’hui, alors très bien, mais ce n’est pas le cas ! Rien ne permet d’établir que ces experiencers sont mentalement dérangés.

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Extrait ajouté par viedefun 2018-05-30T15:27:04+02:00

En Afrique du Sud, John Mack découvre que les mêmes petits êtres gris ont été baptisés Mantindane par les Zoulous. Il cite Credo Mutwa, un guérisseur zoulou : « Demandez aux Pygmées, aux Bushmen du Kalahari, aux Ovahimba de Namibie, aux tribus du Zaïre. Tous vous parleront de la présence grandissante parmi nous de ce que vous appelez en Occident les extraterrestres. » Des différences évidentes subsistent entre les témoignages, mais John Mack remarque qu’elles portent davantage sur l’interprétation qui est faite des expériences dans les différentes cultures, que sur le cœur de l’expérience elle-même. Les caractéristiques principales – le type d’entité, l’émotion intense, les circonstances des rencontres – sont identiques ! Les conclusions auxquelles John Mack aboutit à l’issue de plusieurs années d’investigation clinique à travers le monde sont vertigineuses : « Mon travail avec d’autres peuples indigènes m’a été particulièrement utile pour réaliser que le phénomène des enlèvements extraterrestres n’est pas seulement une histoire américaine, ou occidentale. [...] Ça n’est pas simplement le produit de l’imagination occidentale, ou de notre intérêt pour la technologie spatiale. Les éléments de ce phénomène semblent être universels – c’est-à-dire non dépendants d’une culture particulière.

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Extrait ajouté par viedefun 2018-05-30T15:26:23+02:00

– Les désordres mentaux présentent tous des aspects bien spécifiques. Les schizophrènes, par exemple, n’ont pas seulement une seule idée qui est étrange, c’est l’ensemble de leur comportement par rapport à vous qui est affecté. Ils sont renfermés, ils ne sont pas clairs, croient différentes choses... Dans le cas des schizophrènes paranoïaques, ils vivent en pensant que les gens les persécutent, envahissent leur vie, et la majeure partie du temps ils sont convaincus que leurs idées sont vraies, et essayent de vous en convaincre. C’est totalement à l’opposé de ce que nous avons dans notre cas : les experiencers sont très différents. Ils sont évidemment au courant que ce qu’ils rapportent va à l’encontre de ce que les gens croient ! Ils n’y croient pas particulièrement eux-mêmes, il ne s’agit pas de croire, ils ont eu une expérience troublante et n’essayent pas de convaincre qui que ce soit. C’est même le fait que ce qui leur arrive soit impossible qui provoque un profond traumatisme. Comme je l’ai écrit dans mon livre, « les patients ne sont pas enclins à croire à la vérité de leurs expériences. Ils préfèrent la plupart du temps penser qu’il s’agit d’une espèce de cauchemar et c’est avec une immense détresse qu’ils finissent par se rendre compte au cours de notre travail en commun qu’ils ne dormaient pas du tout lorsque l’incident s’est produit[78] ». C’est exactement à l’opposé d’un comportement de schizophrène : un schizophrène se sent persécuté ; eux ne se sentent pas persécutés ! Ils ont vécu une expérience dérangeante, traumatisante même, mais ne sont pas dans un processus de persécution. Et puis ce sont des gens en bonne santé, qui ont un boulot, une famille, qui s’expriment correctement...

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Extrait ajouté par viedefun 2018-05-30T15:25:52+02:00

En réalité, je refusais d’envisager qu’il fût concevable de travailler sur une telle question ; je doutais qu’il fût même simplement possible de l’aborder avec un minimum de sérieux. « Parfois, je crois que si nous éludons la question de notre véritable identité, c’est par crainte de découvrir qu’il existe une réalité autre que celle-ci. Qu’adviendrait-il, à la suite de cette découverte, de notre mode de vie actuel ? Comment nos amis, nos collègues, réagiraient-ils à ce que nous savons maintenant ? Que ferions-nous de ce nouveau savoir ? Avec la connaissance vient la responsabilité. Parfois, lorsque la porte de la cellule s’ouvre, le prisonnier choisit de ne pas s’évader.

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Extrait ajouté par viedefun 2018-05-30T15:24:32+02:00

Il ne viendrait pas à l’idée d’un physicien de critiquer les découvertes novatrices d’un biologiste. De même, un astronome ne se prononcerait jamais publiquement sur telle ou telle nouvelle théorie en paléontologie. Pourquoi le font-ils sur un sujet qui leur échappe davantage, celui des phénomènes aérospatiaux non identifiés ? Pourquoi estiment-ils légitime d’intervenir sur un domaine qu’ils ne maîtrisent pas ? Tout bonnement parce qu’ils présupposent que le sujet n’est pas sérieux ! Et comment peuvent-ils en être si sûrs sans l’avoir étudié ? C’est l’évidence même : ayant nié, au préalable, et avec la plus grande bonne foi, que les faits s’y rapportant puissent être avérés, les étudier ne rime à rien ! Cela démontre bien, pour paraphraser le chercheur français Aimé Michel, que les personnes qui persistent à croire qu’elles ont réglé, une bonne fois pour toutes, le mystère des ovnis en le définissant comme un ramassis de sornettes révèlent simplement leur ignorance du dossier.

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Extrait ajouté par viedefun 2018-05-30T15:23:46+02:00

« Ce contact, ce n’est pas simplement une confrontation entre l’humanité et une autre espèce. Je pense que c’est la rencontre de deux réalités. Beaucoup de mots sont utilisés pour décrire cela. On parle de dimensions, ou de plans de réalité. Dans d’autres cultures, on appelle cela le monde spirituel. C’est une façon de décrire d’autres aspects de la réalité habités par d’autres formes de vie intelligente. On parle de monde spirituel mais peut-être aujourd’hui, dans notre culture, nous allons parler d’autres dimensions, peut-être que notre langage n’est pas suffisant. Si j’en crois ma propre expérience, je pense que nous faisons l’expérience de contacts avec différents niveaux de réalité. Niveaux qui sont aussi réels que notre réalité à nous ici. Mais qui ne sont pas présents au quotidien. Ils ne se rencontrent que très brièvement, puis se séparent, et ce qui reste, ce sont seulement des souvenirs dans l’esprit des gens, le souvenir de ces rencontres. « Ces êtres sont physiques, mais ils ne sont physiques que lorsque nous sommes dans leur environnement, ou qu’ils pénètrent brièvement dans notre environnement. Je ne pense pas que nous créions ce phénomène, il existe indépendamment de notre propre volonté. Les êtres que je voyais enfant sont les mêmes que ceux que je vois aujourd’hui. Je pense que nous faisons l’expérience d’un contact avec d’autres êtres intelligents ».

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Extrait ajouté par viedefun 2018-05-30T15:23:22+02:00

« Les yeux, visiblement très grands, sont une grande source de trouble. Ainsi, pour Will : – Il est très difficile de les regarder dans les yeux. C’est presque trop intime... lorsque vous regardez dans les yeux de quelqu’un, vous voyez ce que cette personne sait de vous. Mais lorsque vous regardez dans leurs yeux, c’est tellement une expérience intime... c’est beaucoup plus facile de ne regarder que leurs joues... ou à côté, plutôt que dans leurs yeux ! Randy, après beaucoup d’hésitation : – Ils ont des yeux... ils ont des yeux qui sont extrêmement vivants... Le trouble devient gêne jusqu’à se transformer en terreur. Ainsi, pour Jerry : « Ils ont vraiment des allures bizarres. Leurs yeux... Je les déteste, ça oui. Je les hais... On dirait qu’ils vous transpercent avec leurs yeux... ils vous pénètrent à l’intérieur... et cela me donne une très étrange sensation d’être vidée de mon énergie. » Comme beaucoup d’enlevés, Jerry dit éviter de les regarder en face : « Parce que c’est difficile à exprimer. C’est comme si je perdais mon moi, et je sens que je perds tout contrôle. » Regarder l’être dans le fond des yeux est « effrayant » pour Catherine : « Une partie de moi-même est anéantie. Je deviens calme et sereine. » Isabel : « Ils connaissent vos émotions. Ils savent ce que vous pensez. Vous avez ce sentiment qu’ils en savent beaucoup plus sur vous que vous n’en savez vous-même. »

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