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Liste des extraits

Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-20T03:00:03+02:00

Du temps passe, il oublie l’incident. Plusieurs mois plus tard, il se met à ressentir des douleurs dans la région stomacale. Les petites pilules digestives n’y font rien. Consultation d’un toubib, radios, scanner, la lyre… Diagnostic : cancer très évolué. Ablation de l’estom’, mais le mal est trop étendu et le paternel va canner. Pas une seule fois il n’a parlé aux siens de son étrange aventure ; c’est seulement hier qu’il a balancé ces confidences abracadabrantes à son épouse. Qu’en pensé-je ?

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-20T02:59:50+02:00

Je lui approche un siège et elle s’assied (ou s’assoit, je ne suis pas sectaire). Nous voici face à face, nos genoux se frôlant. Je laisse tomber le magazine que je m’efforçais de lire et le ramasse histoire de vérifier la couleur de sa culotte. Je l’aurais pariée blanche, mais elle est mauve.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-20T02:59:36+02:00

Une infirmière vient annoncer à ces dames que la transfusion est achevée et qu’elles peuvent voir le malade. La mère et l’aînée se lèvent. La cadette dit qu’elle a peur de craquer et ne se sent pas la force d’affronter l’agonisant en sachant qu’il fonctionne sur la réserve. Alors, les deux autres jouent cassos et la môme vient à moi. Yayaïe, ce qu’elle sent bon ! Quel être frémissant !

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-20T02:59:28+02:00

L’entrante fait la moue. Moi, je la trouve aussi bathouze que ses fillettes, dans son âge. Une cinquantaine maîtrisée : régime, culture physique, soins du body ! Elégance Chanel, coiffure Carita. De la quinquagénaire qui ne gaspille pas les feux de la Saint-Jean et qui sait te chancetiquer le sensoriel sans faire appel à des prothèses renégates. Elle a les yeux verts également, une douceur dans le maintien. Pour la bonne éducance, cherche pas plus loin : tu viens de trouver un exemplaire prototypique !

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-20T02:59:19+02:00

Ça y est ! Je suis bien, relax, prêt.

Dès lors je m’intéresse « réellement » aux deux sœurs. Les juge ultra-comestibles. La plus jeune, principalement, qui me défrime intensément comme si j’étais un bioutifoul orang-outan avec un cul comme un potiron peint au minium.

Je souris à cette petite rate. Quel âge peut-elle trimbaler ? Dix-huit carats ? J’ignore si elle a déjà vu le loup péter sur la pierre de bois, comme disait ma mère-grand, toujours est-il qu’elle est impérativement sensuelle, la gosse. Comme je lui échafaude mon regard 69 bis, elle me lance depuis sa place :

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-20T02:59:12+02:00

Cher professeur Kraczibaum que je n’ai pas l’heur de connaître, mais qui va me réparer ma Félicie ; je voudrais le prendre dans mes bras, lui aussi, lui lécher les couilles si ça lui faisait plaisir, lui mettre un doigt dans le fion, voire deux ou trois si son objectif possède un grand diaphragme. Chers, chers médecins qui tirez les ficelles de nos existences, comme nous vous vénérons lâchement ! Comme nous prononçons vos illustres patronymes avec onction, que vous vous appeliez Kraczibaum ou Pujol, que vous soyez grands bourgeois cathos ou grands intellos juifs. Comme on aime vous voir réunis sur un plateau de télé pour une de ces longues discussions stériles qui ne font rien progresser jamais et que nous soignons ensuite à l’aspirine, avec au cœur l’enchantement d’avoir vu le professeur Martin et le professeur Goldenberg réunis dans le beau savoir et si confraternels, qu’ils soient circoncis ou en prépuce à col roulé.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-20T02:59:04+02:00

Le salon est élégant, fonctionnel. Deux superbes gonzesses s’y trouvent avec moi. Des sœurs : leur ressemblance est formelle sur ce point. Elles ont deux ou trois ans d’écart. Des filles à papa-maman, loquées faut voir. Des brunes piquantes. Peau bronzée des derniers U.V. L’une, la plus âgée, possède des yeux verts. J’essaie de fixer mon attention sur ces sujets d’élite, d’évoquer leurs cuisses dont on aperçoit beaucoup, leurs chattes délicates que j’aimerais cacheter. Mais zob ! Le cœur n’y est pas. J’ai beau me stimuler l’imaginaire et les glandes sous-ventrales, je ne parviens pas à penser à autre chose qu’à ce scanner qui est en train d’identifier peut-être un crabe chez ma vieille.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-20T02:58:53+02:00

Comme la douleur persiste, tu la conduis de force chez le médecin de famille. Il l’ausculte, lui prend une radio. Tu l’interroges du regard et ce vieux con fait une moue dubitative dans le dos de ta Féloche. Il décide de « pousser les investigations plus loin » !

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-20T02:58:42+02:00

Se ronger les ongles, ça fait branleur, aussi n’est-ce pas mon style. A vrai dire, je ne ronge pas les ongles eux-mêmes, mais les petites peaux mortes qui les entourent. Faut dire que je perplexite à outrance dans ce salon d’attente de l’hôpital où je viens d’amener Félicie. Elle est en train de passer au scanner, ma vieille chérie. Une connerie mal identifiable à l’intestin. Notre toubib veut en avoir « le cœur net », comme il dit. Et j’ai la trouille que ce « cœur net » malmène le mien.

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