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Il fixait d’un air sceptique la couverture d’un Paris Match mettant en scène le couple présidentiel quand une voix douce et masculine lui fit relever la tête.

— C’est à votre tour !

Un sourire éclatant accompagnait cette voix chaleureuse. Mathieu cligna des yeux et eut du mal à ne pas bafouiller devant la beauté apparente de son interlocuteur. Il était jeune, le plus jeune du salon de coiffure, et il arborait une coupe courte mettant savamment en valeur ses iris couleur chocolat. Son sourire illuminait tout son visage à la peau parfaite et dorée. Ses yeux en amande et brillants le regardaient d’un air interrogateur, mais bienveillant.

Mathieu se leva maladroitement, renversant un peu de café, et se confondit en excuses tandis que le coiffeur l’invitait à prendre place.

— Alors, que faisons-nous de cette chevelure ?

Le jeune homme passa ses doigts avec admiration dans sa touffe de cheveux en friche.

— Je voudrais une coupe courte.

La déception se lut sur le visage du coiffeur.

— C’est dommage, vous avez vraiment une belle matière.

Il tira légèrement sur deux mèches de chaque côté de son visage pour en apprécier la longueur. Ses cheveux châtains, descendant en dessous de ses oreilles, étaient coupés à la dernière mode masculine parisienne.

— J’ai envie de quelque chose d’un peu dur, de plus… viril.

Le coiffeur fit un petit mouvement de main aérien pour réfléchir. S’il se sentait concerné par ces considérations de virilité, il n’en montra pas un signe. Il ramena les cheveux de Mathieu en arrière.

— Que diriez-vous d’une coupe courte sur le côté, et quelque chose de plus souple sur le haut ?

— Je voudrais quelque chose de plus trentenaire.

— Vous ne les faites pas, sourit-il.

Mathieu ne put s’empêcher de sourire à son tour.

— Je ne les ai pas encore, mais… C’est l’idée. J’ai besoin de faire un peu plus vieux que je ne le suis. Je vais être… Enfin, je suis professeur. Donc…

— Je comprends. Court et dynamique ? On part sur ça ?

Il attendit un mouvement de tête de la part de Mathieu avant de lui offrir un nouveau sourire et de s’éloigner légèrement du fauteuil.

— Venez, on passe au bac.

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— Tu vois ces deux mecs là-bas avec qui tu discutais ? Tout ce qu’ils veulent, c’est ton cul. Crois-moi, tu ne veux pas gagner ton argent comme ça.

Mateo eut un mouvement de recul.

— Waouh, t’es souvent en mode connard, mais là, tu bats ton record. Tu sais quoi, t’as raison : tous ces gens sont des crevards et me parlent parce qu’ils espèrent se payer mon cul, parce que mon cul est extraordinaire ! Scoop pour toi, tu fais partie de ces gens-là parce que, d’un, tu les connais tous ; et de deux, tu es aussi là pour mon cul ! T’es foutu de m’envoyer deux râteaux et de revenir quand même vers moi, tout ça pour me dire que je fais la pute. Merci, mais je n’ai pas besoin de tes conseils. Tant que ce visage et ses fesses me paieront mon loyer, je continuerai à les vendre comme tu me le fais si gentiment remarquer.

— Je ne t’ai pas envoyé deux râteaux ! Tu as un mec, Mateo ! Tu ne peux pas me blâmer pour ça ! rétorqua Mathieu.

— Et y a que ça que tu retiens dans ce que je te dis ?!

— Oui, parce qu’il n’y a que ça qui est faux...

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— OK, la prochaine fois, je propose de faire un brunch dans un endroit un peu plus branché !

— C’est Blois, répondit Mathieu. J’imagine que l’endroit le plus branché ressemble à un bar de science-fiction au décor blanc avec des néons violets et bleus qui clignotent.

Mateo s’amusa de cette nouvelle remarque dédaigneuse.

— C’est exactement ça, et surtout, ils ne passent que du Britney Spears des années 2000, rebondit-il, un petit sourire aux lèvres. Et la population est surtout composée de macs qui portent de la fourrure, avec des chaussures en croco et de grosses chaînes en or.

— Je suis heureux qu’ils aient trouvé un endroit où se recycler, rétorqua Mathieu en rentrant dans son jeu.

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— Ah oui, tu mates quoi ?

— Un peu de tout en fait, répondit Mathieu en se concentrant tant bien que mal sur la question de son voisin. En général, ce que Netflix me dit de regarder !

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Quand Mathieu monta dans la Clio blanche de Mateo, le jeune homme faillit sortir son portable pour filmer sa tête. Le visage de son voisin était passé de la curiosité, au dégoût et à l’interrogation en une fraction de seconde.

— J’y crois pas, t’as jamais été étudiant ou quoi ?

Pris sur le vif d’avoir dénigré mentalement la voiture poubelle, Mathieu se retrouva décontenancé.

— Je… À vrai dire, si. Mais je prenais le métro.

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— Quel abruti ! cracha Amina.

— C’était qu’une question de temps.

— Je ne sais pas comment tu fais pour rester aussi calme. Un mec qui me dit des phrases comme ça, je le défonce !

— D’habitude, moi aussi, mais ce n’est pas exactement mon type, sourit Mathieu.

Amina rit et s’adossa contre sa chaise.

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