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— Connaissez-vous un homme du nom de Bleuler ?
— Non.
— C’est quelqu’un qui a fait des recherches en psychiatrie. Un homme brillant qui a travaillé sur les différents types de schizophrénie. Vous savez ce que c’est ?
— J’en ai entendu parler, dit Samantha. J’ai suivi un cours de psychologie dans le temps mais je n’ai qu’une idée superficielle de ce que c’est.
— Moi aussi. Il existe une variante qui s’appelle la schizophrénie des anniversaires, qui est assez rare : les gens ne sont perturbés qu’un jour bien particulier, en général en relation avec un événement qui leur est arrivé dans le passé.
— Je vois. C’est un peu comme la tristesse que l’on ressent le jour anniversaire de la mort d’un être cher.
— Tout à fait. Mais cela ne se cantonne pas à de la tristesse. Ces malades peuvent avoir un comportement bizarre.
— Par exemple ?
— Certains peuvent tuer.
Samantha ne réagit pas : l’idée du meurtre ne l’avait même pas effleurée. Elle comprenait la maladie mentale, la trahison, la tromperie. Mais le meurtre arrivait à d’autres, dans un autre monde.
Afficher en entierIl contemplait sa sixième victime, fier de son oeuvre. Elle était étendue là, inerte, comme les précédentes, tuée à l'aide de deux armes. Sa chevelure, d'une couleur intense et lumineuse, s'étalait dans l'herbe. Il savait que l'on découvrirait bientôt son corps et que la police apprendrait ainsi qu'il avait réussi une fois de plus.
Afficher en entierSamantha ne put retenir la vague d’angoisse qui la submergea. Pas de certificat de naissance. Pas de dossier scolaire. Aucune trace de Marty à Elkhart. Puis elle repensa à la déclaration de naissance et appela le bureau qui s’occupait de la conscription. Pas de Martin Shaw. Il n’était sur aucune liste. Les préparatifs du quarantième anniversaire de Marty tournaient à l’horreur. C’était une incursion dans un passé qui n’existait pas. Et pourtant Samantha refusait de se rendre à l’évidence. Il y avait sans nul doute une explication.
Afficher en entierIl contempla sa sixième victime, fier de son œuvre. Elle était étendue là, inerte, comme les précédentes, tuée à l’aide de deux armes. Sa chevelure, d’une couleur intense et lumineuse, s’étalait dans l’herbe. Il savait que l’on découvrirait bientôt son corps et que la police apprendrait ainsi qu’il avait réussi une fois de plus.
Il lui fallait une autre victime. Il en avait fait la promesse et il ne pouvait manquer à sa parole. Il l’avait déjà choisie et savait tout d’elle. Elle n’aurait pas plus de soupçons que les autres et ne résisterait pas : elle se contenterait elle aussi de jouer son rôle comme si elle suivait les indications d’un metteur en scène de talent. Tout se passerait dans les temps, comme pour ses proies précédentes.
Et tout serait très facile.
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