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Viviane Bienenmann ; Thierry, mon frère. Je... je suis très touchée par l'aide spontanée... et fort efficace, que vous nous avez apportée. Sans vous, nous aurions péri carbonisés... ou abattus par ces monstres ! — Journaliste, je suis d'un naturel curieux, amorça le directeur de L.E.M., et plusieurs détails m'intriguent, dans votre aventure, Viviane. Etes-vous certaine que ces hommes voulaient vous supprimer, vous et Thierry ? Elle battit des paupières, prise de court par la question. — Vous pensez que... ? — Un instant, je vous prie ; dites-moi très exactement comment les choses se sont passées. Viviane Bienenmann hésita, comme pour rassembler ses souvenirs
Afficher en entierUn quart d'heure plus tard, ils s'engageaient dans Kingersheim, une commune au nord-nord-est de Mulhouse et, au 3 rue de Ruelisheim, ils s'arrêtèrent devant une villa sur deux étages. Le portail s'ornait d'une plaque avec cette raison sociale : Etablissements Armimpex, Armes & Matériel de Défense. Jean-Jacques Munck. Régine s'exclama alors
Afficher en entierUne rafale de P.M. lui répondit, hachant les buissons, immédiatement suivie de deux détonations : tirées par Jean-Jacques, les balles à ailettes — dites « à sanglier » — calibre 12 Magnum du fusil à pompe, firent littéralement éclater la boîte crânienne de l'homme au pistolet mitrailleur qui s'affaissa lourdement. L'autre, promptement accroupi, leva son automatique, cherchant du côté d'où le Riot-Gun Mossberg avait aboyé. Il n'eut pas le temps de presser la détente : la balle de Gilles Novak l'atteignit sous l'omoplate gauche et le tueur s'affala brutalement contre le pare-chocs du fourgon C 35 L. Gilles et ses amis sortirent alors des taillis cependant que Jean-Jacques lançait
Afficher en entierElle opta pour une carabine Marlin, repéra les bottes de balles 22 long rifle et en garnit rapidement un chargeur de 15 qu'elle mit prestement en place dans le logement puis quitta le fourgon, alla se poster derrière le break en intimant d'un signe le silence à la jeune fille et à l'enfant. L'index sur la détente, elle coula un regard à Viviane, au petit Thierry et la même impression qu'avait éprouvée Gilles s'imposa à son esprit : leur visage ne lui était pas inconnu... C'était pourtant la toute première fois qu'elle et son compagnon séjournaient en Alsace
Afficher en entierEh, Monique ! chuchota Régine, restée derrière le break avec Viviane et Thierry. Alors moi, j'ai droit à rien ? Monique haussa les sourcils, la jaugea d'un regard expert et acquiesça : — O.K. Va dans le fourgon et prends ce qui te conviendra. Mais ne te goure pas de calibre, avec les munitions ! Régine prêta l'oreille : sur le chemin forestier, le bruit du moteur de la Mercedes tournait au ralenti : les tueurs avaient dû s'arrêter près du véhicule incendié
Afficher en entierC'est une brûlure ? Il faudrait... Viviane rajusta la déchirure de la chemise avec une vivacité fort inattendue et bredouilla : — Non ! Ce... ce n'est rien... rien du tout ! N'est-ce pas, Thierry ? Au loin sur la route, un bruit de moteur créa une diversion ; Viviane pâlit et serra le gamin contre elle. Jean-Jacques n'eut qu'une brève hésitation. Il fit coulisser la porte latérale de son fourgon et y grimpa en même temps que son épouse. L'on entendit une série de déclics et il ressortit avec deux fusils Riot-Gun Mossberg. Il en donna un à Gilles
Afficher en entierLe directeur de la revue L.E.M. considéra la rescapée, assise dans l'herbe, serrant tout contre elle l'enfant traumatisé par cette dramatique agression : — Le fait que vous redoutiez le retour de cette Mercedes et des... tueurs qui ont tenté de vous abattre m'autorise à vous demander quelques explications, ne croyez-vous pas, Viviane ? Une lueur d'angoisse, puis d'égarement passa dans ses yeux bleus
Afficher en entierNon, non ! Laissez-la brûler... Et cachons-nous ! Ils... ils vont sûrement revenir ! Jean-Jacques fronça les sourcils : — Qu'est-ce que c'est que ce cirque ? Gilles nota machinalement que les impacts de balles se succédaient à l'horizontale, vers le haut du pare-brise : l'imprécision du tir avait sauvé les passagers ! — Viens, Jean-Jacques, nous t'expliquerons, conseilla-t-il. Nous sommes garés un peu plus haut, dans un sentier à gauche
Afficher en entierLes avant-bras léchés par les flammes, Gilles et Alain parvinrent à ouvrir la portière pour réaliser qu'outre la passagère, un enfant d'une huitaine d'années se trouvait recroquevillé, inerte, sur le tapis de sol près de la conductrice. Les deux hommes soulevèrent l'enfant, le confièrent à Régine et aidèrent ensuite la jeune fille blonde à sortir du brasier. — Blessée ? Elle secoua négativement la tête, les yeux hagards et eut un geste vers Régine qui s'éloignait pour aller déposer le gamin sur l'herbe, au bord du chemin. Un bruit de moteur fit sursauter la rescapée qui, apercevant sur la route l'approche d'un fourgon Citroën C 35 L, parut soulagée
Afficher en entierDes aoûtiens, peut-être à la recherche d'un endroit paisible pour déjeuner, tout comme nous, fit Régine en versant dans les gobelets le café d'une bouteille Thermos. Assez loin, ils entendirent le moteur d'un autre véhicule ; à ce moment-là, la Mercedes qui venait de passer accéléra brusquement, s'éloigna. — Un sucre ou deux, Alain ? Celui-ci demeura la bouche ouverte et sursauta, à l'instar de ses amis : une rafale d'arme automatique déchirait le silence, suivie d'un choc violent puis d'une explosion
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