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Je trempai mes lèvres dans l'eau-de-vie, puis changeai d'avis et en pris une grande gorgée. Le liquide me brûla le gorge, mais me ranima également quelque peu. Soudain je me rendis compte que j'étais en chemise de nuit sous la cape de César. Et pieds nus. Des pieds sales,et aussi ensanglantés.

-Je ne comprends pas, fit-je dans un souffle. Qu'est-il arrivé?

-Je suis venu te voir dans tes quartiers il y a une heure de cela. Je pensais que tu serais endormie, mais il n'y avait pas traces de toi.

Heureusement, plusieurs gardes t'avaient aperçue. Ils m'ont orienté dans la bonne direction.

-Qui était ?

-Apparemment, tu courais <comme si tu avais le diable au corps>. Mais ne t'inquiète pas, ajouta-t-il avant que je puisse dire quoi que ce soit. Ils ne parleront pas.

Ce n'est pas à cela que je pensais : la mémoire venait brusquement de me revenir. Le cauchemar...Comment j'avais lutté pour fuir...

-Ils auraient dû te stopper, poursuivit César. Pour la peine, je les ai postés ailleurs.

Je ne lui demandai pas où, tant il y avait de possibilités, toutes plus désagréables les unes que les autres. Présentement, ma priorité était de rassurer César sur ma santé mentale. Ce qui n'étais pas chose aisée car moi-même, je n'étais pas sûre de ne pas avoir irrémédiablement basculé dans la folie.

-Tu dois trouver tout ça très étrange, tentai-je.

-Laisse-moi voir tes pieds.

-Je peux m'occuper de...

-Bon sang, Francesca, fais ce que je te dis !

Réticente a l'idée de le mettre en colère, j'obéis. César les prit délicatement dans ses mains, et les observa avec soin.

-Ce n'est pas possible que tu te sois fait aussi mal en allant simplement au jardin.

-Est-ce là que tu m'as trouvée ?

Il acquiesça d'un signe de tête.

-Te souviens-tu d'un autre endroit où tu serais allée ?

Je secouai la tête.

-Tout ce dont je me souviens, c'est que le cauchemar est venu et que j'ai dû courir. Ça n'était jamais arrivé, avant.

Je tremblais tellement que j'eus le plus grand mal lever le bras pour finir ma coupe.

-J'ai déjà entendu parler de gens qui marchent en dormant, proposa César.

-Mais je ne marchais pas : je courais.

-Pour aller où ?

-Je n'en ai aucune idée.

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L’art de converser avec un homme de pouvoir tel que Borgia avait grandement à voir avec le fait de planter une petite graine, puis de ne plus y toucher jusqu’à ce qu’elle prenne racine.

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Le vallon des Parques

Dans le cas de Borgia, son désir sans bornes pour les femmes, le pouvoir, les privilèges et la richesse n’était qu’un début. Ce qu’il voulait vraiment — ce qu’il était déterminé à obtenir — n’était rien de moins que l’immortalité. Son intention était de façonner le monde à son image de sorte que son nom soit perpétué à jamais, et ne connaisse pas l’oubli, mais au contraire la gloire éternelle. Je suppose qu’il se voyait bien tel Jupiter, assis confortablement au paradis et observant avec bienveillance les fruits de son œuvre sur Terre. Malheureusement pour lui, ses ennemis en étaient arrivés à la même conclusion, et se montraient de plus en plus déterminés à déjouer son plan.

Dans le cas de Borgia, son désir sans bornes pour les femmes, le pouvoir, les privilèges et la richesse n’était qu’un début. Ce qu’il voulait vraiment — ce qu’il était déterminé à obtenir — n’était rien de moins que l’immortalité. Son intention était de façonner le monde à son image de sorte que son nom soit perpétué à jamais, et ne connaisse pas l’oubli, mais au contraire la gloire éternelle. Je suppose qu’il se voyait bien tel Jupiter, assis confortablement au paradis et observant avec bienveillance les fruits de son œuvre sur Terre. Malheureusement pour lui, ses ennemis en étaient arrivés à la même conclusion, et se montraient de plus en plus déterminés à déjouer son plan.

En dépit de cette ombre qui pesait sur nous tous, le soleil était de sortie — une bénédiction, après toute cette pluie tombée depuis quelques jours. Je songeai tout à coup à mon rêve brusquement interrompu, la nuit passée. Je n’étais pas loin du Campo, j’aurais pu rendre visite à Rocco. La récente annonce de ses fiançailles à Carlotta d’Agnelli n’avait pas remis en cause notre amitié, et d’ailleurs pourquoi cela aurait-il dû le faire ? Certes, fut un temps où Rocco s’était imaginé que lui et moi pourrions nous marier, mais à présent qu’il connaissait les sombres recoins de mon âme, il devait certainement se dire qu’il l’avait échappé belle. Hormis ce fâcheux épisode, tous deux nous nous appréciions et nous faisions confiance à la manière de collègues ayant des intérêts communs. Si de temps à autre il m’arrivait encore de rêver à ce que je ne pourrais jamais avoir, cela restait un secret avec lequel il me faudrait vivre pour le restant de mes jours. J’irais lui rendre visite bientôt — mais pas maintenant.

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