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Seuls des peuples faibles, malades nerveusement peuvent craindre pour leur santé, pour leur indépendance.
Afficher en entierLitvinof était tombé sur un pique-nique de jeunes généraux, gens de haute société et de grand poids. Leur importance se révélait en tout : dans leur désinvolture guindée, leurs sourires majestueusement affables, leurs regards distraits et affectés à la fois, leur manière de soulever les épaules, de cambrer la taille, de fléchir légèrement les genoux ; elle se révélait jusque dans le son de leur voix, qui semblait toujours remercier des subordonnés, un mélange de condescendance et de dégoût.
Afficher en entierVoilà comment M. Goubaref est parvenu au haut de l’échelle. Il a toujours frappé au même endroit et il a fini par percer. On voit un homme ayant une haute opinion de lui-même, qui a foi en soi, qui ordonne, c’est l’essentiel ; on s’est dit : Il doit avoir raison et il faut l’écouter. Toutes nos sectes se sont ainsi fondées. Le premier qui prend un bâton en main a raison.
Afficher en entier...on dit que les malades mêmes vont mieux quand ils sont réunis que séparés.
Afficher en entierTous ces gens sont parfaits, mais, en fin de compte, il n'en sort rien ; les provisions sont de première qualité, et on ne peut avaler une bouchée du plat.
Afficher en entierSache alors, dit-elle, que moi aussi je suis prête à tout, que je ne regretterai rien, ni personne. Ce que tu décideras sera. Moi aussi, je suis à toi...pour toujours.
Afficher en entierune parole d’honneur c’est un devoir...
Afficher en entierNos routes sont maintenant si différentes ! J'ai tout oublié, je suis devenu un autre homme ; vous êtes mariée, heureuse, du moins en apparence ; vous jouissez dans le monde d'une position enviable, pourquoi donc ce rapprochement ? Nous ne pouvons plus nous comprendre ; il n'y a plus rien entre nous de commun, ni dans le passé, ni dans l'avenir...surtout....surtout dans votre passé.
Afficher en entierTu me présentes une coupe d'or, s'écria-t-il, mais il y a du poison dans ton breuvage, et tes blanches ailes sont souillées de boue...Laisse-moi !
Afficher en entierMoi, pour travailler, il me faut l’hiver, une gelée comme nous en avons en Russie, un froid astringent, avec des arbres chargés de cristaux..
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