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Je ne suis pas Mozart ! Et cette vie ne lui a pas si bien réussi : je te rappelle qu’il est mort à trente-cinq ans. Puis ils se turent. De toute façon, le bruit du moteur gênait leur conversation. Le chauffeur conduisait à une allure régulière invitant chacun à s’attarder sur ses réflexions. Seuls les arrêts aux barrages rompaient la monotonie du voyage. À chaque poste de contrôle, le même scénario : un soldat chargé de vérifier l’identité des passagers s’approchait du véhicule, saluait respectueusement ses occupants, réclamait leurs papiers et, sitôt instruit du nom du propriétaire de la Mercedes, les restituait promptement au chauffeur

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Avez-vous déjà remarqué qu'il est plus facile de faire parler les morts que les vivants ?

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- Que veux-tu dire ? Ils partent ensemble en voyage ?

- Pour un aller sans retour, et ils me laissent tous les deux orphelin. J'ai découvert les assassins de Schultz et de Rossi. J'ai gagné ma bataille. Mais j'ai perdu mes amis.

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Alors, comme il a joué pour Rossi, pour Schultz et pour Alphonse, il va jouer pour elle qui occupe toutes ses pensées. Pourtant, il est fatigué de jouer pour les morts. Son violon n'a jamais été aussi triste, et il aimerait tant pouvoir enfin jouer une autre musique.

Le concert va commencer.

Le violon de Gal Knobel déchire le silence...

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Un grand raclement de chaises annonça la fin du dîner. Schultz avait su résister à la tentation de boire de ce mercurey qui leur avait été servi, par peur des effets de l’alcool sur son jeu, mais en remontant jusqu’à sa chambre pour y prendre son violon et la serviette contenant ses précieux documents, il regretta de ne pas y avoir touché : quelques gorgées de vin n’auraient pas été de trop pour lui donner du courage

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Évidemment, John Dale ne détenait aucune position officielle aux États-Unis, concéda Becher face à l’étonnement du violoniste, mais un réseau de relations extrêmement étendu et solide, et donc une influence sur les hautes sphères du pays grâce à laquelle il pourrait faire pencher l’opinion du côté de l’Allemagne

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Cette fois Gustav Schultz crut percevoir un sourire presque affable, mais il n’eut pas le loisir de s’y attarder : d’un geste, le petit homme l’invitait à descendre pour gagner le sous-sol. Se demandant par quel miracle ses jambes l’avaient porté jusqu’en bas, le musicien pénétra dans une immense salle voûtée dans laquelle des tables avaient été dressées. Et à peine eut-il gagné sa place à laquelle un soldat le guida, qu’il entendit retentir un unique claquement de talons et, dans un ensemble aussi parfait, un « Heil Hitler » fracassant

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L’heure approchait. Il se rafraîchit le visage dans la salle de bains, retira son uniforme de Feldwebel et enfila son frac après s’être frictionné à l’eau de Cologne, habitude qui lui permettait de ne pas trop transpirer. Puis, d’un geste grave, il sortit le dossier de la serviette en cuir. Les pages manuscrites disposées sur le petit bureau en chêne, il élabora mentalement un discours cohérent pour justifier le voyage de recherche qu’il venait solliciter. Une fois ses idées claires, il ouvrit l’étui à violon, en sortit le précieux instrument et l’accorda. Quelques gammes pour se dégourdir les doigts et il fut prêt. Il se sentait beaucoup mieux depuis qu’il avait fait le point. Et les notes qui s’étaient élevées dans la chambre avaient achevé de le rassurer ; avec la musique, il était partout chez lui

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On l’avait installé dans une chambre donnant sur l’arrière du château, au deuxième étage. De jour, la vue devait être magnifique, mais en se mettant à la fenêtre il devait se contenter de deviner un paysage enchâssé dans la nuit. Son attention était surtout attirée par les reflets des casques, des armes et des bottes des sentinelles qui montaient la garde, parfois précédées d’un chien qu’elles tenaient en laisse. Ce déploiement de force n’était pas pour le rassurer. Il était convaincu que Becher ne lui avait pas tout dit Keitel n’était pas le personnage le plus important devant qui il allait devoir jouer d’ici quelques heures

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 Tu verras, dit-il avec entrain après un court silence, l’Allemagne va bientôt régner sur le monde. Avec ton instruction et ton talent, tu deviendras quelqu’un d’important. Hitler te nommera à la direction de la Musique à Berlin. Le concert de ce soir est peut-être le prélude à ton ascension. Gustav Schultz hocha la tête en signe d’impuissance. Il aimait entendre son ami envisager ainsi l’avenir, mais au fond de lui-même, il maudissait cette guerre. Becher regarda sa montre. — Dans une heure et demie, nous arrivons, dit-il avec satisfaction

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