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Si les étoiles brillaient à jamais, nous ne serions pas là. Dans leur ventre, elles transforment de petites particules en particules plus grandes, et c'est cette énergie dégagée par cette réaction de fusion nucléaire qui rend l'étoile lumineuse. La plupart des éléments qui nous composent, toi et moi, on été façonnés à l'intérieur d'étoiles qui ont existé il y a bien longtemps, avant la création de la Terre. Nous pouvons même dire que nous sommes tous les enfants des étoiles!
Afficher en entierJe jure d'utiliser mes connaissances scientifiques pour le bien de l'humanité. Je promets de ne jamais faire de mal à un être humain ou à un animal dans ma quête de savoir. [...] Je devrais me montrer courageux et prudent dans les recherches sur les mystères qui nous entourent. Je ne devrais pas utiliser mes connaissances scientifiques pour mon profit personnel ni les transmettre à ceux qui cherchent à détruire la merveilleuse planète sur laquelle nous vivons. Si je trahis ce Serment, que la beauté et les prodiges de l'univers me soient à jamais cachés.
Afficher en entierSa mère avait une fâcheuse tendance à cuisiner tout ce qui lui tombait sous la main, au lieu de choisir les ingrédients susceptibles de constituer un plat comestible et bon.
Afficher en entier– S’il vous plaît, éloignez-vous de la porte, insista Cosmos.
– Je compte jusqu’à trois… enchaîna Annie qui leva trois doigts.
Au-delà de la porte, une roche bien plus grosse que celle qui avait heurté la fenêtre la veille approchait.
– Cette comète ne s’arrêtera pas, poursuivit Cosmos. Elle traverse notre Système solaire.
Annie plia le majeur.
– Deux.
La roche grisâtre n’était plus très loin.
– La durée de ce voyage est d’environ cent quatre-vingt-quatre ans, leur apprit Cosmos. Arrêt sur Saturne, Jupiter, Mars, la Terre et le Soleil. Sur le chemin du retour, arrêt sur Neptune et Pluton qui a récemment perdu
Elle prit Georges par la main et l’entraîna de l’autre côté de la porte.
La dernière chose que le garçon entendit fut la voix de Cosmos qui leur criait, comme à des millions et des millions de kilomètres de distance :
– Ne sautez pas ! C’est dangereux ! Revenez…
Puis ce fut le silence.
Afficher en entier«Les cochons ne disparaissent pas comme ça», pensa Georges, à l'entrée de la cabane vide. Était-il victime d'une illusion d'optique ? Il ferma les yeux, les rouvrit aussitôt. Non, les grosses fesses boueuses de son cochon rose n'avaient pas réapparu. En y regardant de près, Georges se dit que le pire restait à venir. La porte du fond était entrouverte : quelqu'un avait oublié de la fermer. Et ce quelqu'un... c'était lui.
- Georges ! Le dîner sera prêt dans une heure ! Tu as fait tes devoirs ?
- J'arrive, maman, répondit-il, d'une voix faussement enjouée.
- Ton cochon va bien ? lança-t-elle depuis la cuisine.
- Oui, oui ! mentit Georges qui manqua s'étrangler.
II improvisa aussitôt quelques grognements, grouik grouik, pour lui faire croire que la vie suivait son cours dans le jardin, où s'épanouissaient des quantités incroyables de légumes, et surtout dans le cabanon, où vivait (avant sa mystérieuse disparition) un énorme cochon. Georges grogna encore pour la forme : il devait tenir sa mère à l'écart du jardin, jusqu'à ce qu'il retrouve son cochon, le ramène sous le bras et verrouille les deux portes du cabanon. Après seulement, il pourrait rentrer dîner. Comment allait-il s'y prendre ? Il n'en avait pas la moindre idée. Georges savait bien que ses parents n'appréciaient pas son cochon. Jamais ils n'auraient voulu d'un tel animal chez eux. Son père en particulier grinçait des dents chaque fois qu'il pensait à l'intrus qui résidait non loin de son précieux jardin potager. Georges avait reçu ce cochon en cadeau quelques années plus tôt. La veille de Noël, un livreur leur avait remis un carton qui couinait et reniflait. En l'ouvrant, il était tombé nez à nez avec un porcelet rose assez mécontent. Il l'avait sorti avec douceur de sa boîte et avait observé d'un oeil enchanté son nouvel ami trottiner autour du sapin. Un mot accompagnait le carton :
Chers tous,
Joyeux Noël ! Pouvez-vous héberger ce petit bonhomme qui n'a pas de toit ? Avec tout mon amour,
Mamie.
Afficher en entier- Etant donné votre comportement, je vous donne à tous cent lignes à copier! [...]
- C'est pas juste, marmonna un garçon au fond.
- La vie n'est pas juste, rétorqua T-Rex d'un ton enjoué. Comme il s'agit là d'une des leçons les plus utiles que je puisse vous enseigner, je suis fier que vous l'ayez déjà assimilée. Continuez d'écrire!
Afficher en entierMais je rêve! soupira Rex. Après tout, je ne suis qu'un professeur, je passe mes journées dans cette salle à parler aux murs pour mon plaisir personnel, sans le moindre espoir que l'un de vous tire un bénéfice quelconque de mon existence ou de mes enseignements.
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